J'aimerais vous parler de la première guérison que j'ai obtenue grâce à la Christian Science. Quand j'étais jeune fille, je m'étais beaucoup intéressée à diverses religions, et j'avais donc acheté un exemplaire de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy. Je l'ai lu en entier, mais à l'époque, je n'ai pas été particulièrement convaincue et j'ai rangé le livre dans ma bibliothèque.
Deux ans après notre mariage, mon mari a été transféré à Gwalior. Là, j'ai pris l'habitude de faire une promenade à cheval tous les matins avec des officiers de cavalerie stationnés dans les environs. Lorsque mon mari a été rappelé à Bombay, je me suis mise à regretter de ne plus pretiquer de sport et je pensais que je prenais du poids. J'ai alors commencé à fréquenter un centre spécialisé bien connu. Quelque temps plus tard, j'ai éprouvé des douleurs dans le dos. D'abord, je n'ai rien dit à personne. J'ai simplement cessé d'aller au centre. La douleur augmentait, cependant, et je me suis sentie dans l'obligation d'en parler à mon mari et à mon père. J'ai consulté mon gynécologue qui a diagnostiqué un fibrome. On m'a réservé une chambre à l'hôpital et une date a été fixée pour l'opération. Néanmoins, mon mari a insisté pour que je passe un autre examen, et nous nous sommes donc rendus chez un grand spécialiste. Il m'a radiographiée et a déclaré que je souffrais du déplacement d'un disque. Il m'a conseillé une opération chirurgicale qui consisterait à greffer un os de ma jambe sur ma colonne vertébrale. Autant je n'avais pas trop craint une opération à l'abdomen, autant je ne voulais pas consentir à me faire opérer de la colonne vertébrale.
A la suite de cela, j'ai consulté une bonne douzaine d'ostéopathes dans l'espoir que l'un d'eux me prescrive un traitement sans intervention chirurgicale, mais le verdict était toujours le même. Je devais me faire opérer – et dans les plus brefs délais – sinon je risquais d'être paralysée. On m'a conseillé de dormir sur une planche de bois. En attendant, la douleur s'intensifiait et je perdais beaucoup de poids.
Pendant tout ce temps, je priais pour guérir, mais à cette époque, j'avais décidé que si je devenais infirme, je me suiciderais. Je savais parfaitement qu'aucune religion que je connaissais n'approuvait cet acte, et j'étais très pieuse. Pourtant, dans un tel cas, je n'aurais pas voulu obliger mon mari et mon jeune enfant à se charger d'une handicapée toute leur vie.
Puis, il s'est passé une chose étrange. Le dernier ostéopathe que j'ai consulté a commencé à me brosser le sombre tableau. Cela m'a agacée; je me suis levée et je lui ai dit: « Dieu est capable de me guérir. » Il m'a alors répondu sur un ton sarcastique: « Allez donc voir les Scientistes Chrétiens ! » Deux jours plus tard, deux amies m'ont téléphoné. L'une m'a dit que son frère s'intéressait à la Christian Science et l'autre qu'elle avait entendu parler d'un ami qui avait été guéri grâce à la Christian Science. J'ai retrouvé l'espoir. Je suis allée voir si mon exemplaire de Science et Santé était toujours dans la bibliothèque. Aussi bizarre que cela puisse paraître, alors que mon père s'était débarrassé de tous mes autres livres, celui-là était resté. Je me suis mise à lire le chapitre intitulé « Les fruits de la Science Chrétienne ». J'ai été si impressionnée par toutes ces merveilleuses guérisons que j'ai acquis la conviction que je pouvais être guérie, moi aussi. Après avoir lu la moitié du chapitre, j'ai retiré la ceinture de métal que je portais pour protéger ma colonne vertébrale en me disant que je ne la mettrais plus jamais. Jusqu'à ce jour, je ne l'ai pas remise. (Et cela s'est passé il y a de très nombreuses années !) J'ai terminé ce chapitre et je suis allée me coucher. Au bout de quelques heures, je me suis réveillée avec la certitude absolue que j'étais guérie. Je suis sortie du lit, je me suis mise à marcher, à sauter et à danser. J'étais si heureuse que je pouvais seulement répéter: « Merci, mon Dieu. » Finalement, je suis retournée me coucher, non pas sur ma planche de bois mais dans un bon lit douillet. J'ai retrouvé un poids normal; la douleur avait disparu. J'étais guérie.
Je me suis réveillée avec la certitude absolue d’être guérie.
Je suis si profondément reconnaissante à la Christian Science et à Mary Baker Eddy de nous l’avoir donnée.
Bombay, Inde
