Au Cours De l'été 89, j'ai participé à un séminaire de quatre jours consacré au marché immobilier. Le deuxième jour, l'instructeur nous a demandé d'écrire sur une feuille ce que nous avions peur de faire ou hésitions à faire. Voici ce que j'ai écrit: « J'hésite à parler de la Science Chrétienne à ceux qui ne sont pas Scientistes Chrétiens. » L'instructeur a déclaré ensuite que nous devions surmonter nos craintes si nous voulions réussir dans l'immobilier comme dans tout ce que nous entreprenons dans la vie. Puis il a interrompu le séminaire pendant deux heures afin que nous puissions vaincre la peur que nous avions mentionnée par écrit.
Passé le choc initial, je suis allée acheter six exemplaires de Science et Santé à la salle de lecture la plus proche, et je me suis mise à réfléchir au moyen de les distribuer. Une occasion s'est présentée lorsque j'ai aperçu un groupe de sans-abris dans un parc. Mon cœur battait la chamade tandis que je gravissais, sous leur regard, un monticule herbeux qui me séparait d'eux. Lorsque je suis arrivée près du groupe (ils étaient huit) l'un d'entre eux tenait une machette à la main. Quand je l'ai vu s'en servir pour préparer à manger, je me suis sentie un peu rassurée. Quatre d'entre eux se sont montrés réceptifs et ont voulu me faire part de leurs idées sur Dieu et sur la vie. J'ai peu parlé moi-même, mais cet échange a été très enrichissant. Les quatre hommes ont accepté avec reconnaissance un exemplaire de Science et Santé. Je suis partie au bout d'une heure, émerveillée d'avoir vu le Christ à l'œuvre.
Le dernier jour du séminaire, j'ai eu une autre occasion de faire connaître le livre d'étude. Je déjeunais à l'extérieur, dans un endroit plutôt retiré, lorsque deux hommes se sont approchés de moi, l'air menaçant, pour me demander une importante somme d'argent. Après avoir prié un instant, j'ai répondu: « Si j'avais une telle somme sur moi, nous pourrions tous prendre l'avion pour Tahiti ! » Nous avons ri ensemble, ce qui a détendu l'atmosphère. Je leur ai alors proposé de partager mon repas et leur ai demandé s'ils aimaient lire. Comme ils m'ont répondu par l'affirmative, j'ai répliqué: « Ne partez pas, je vais vous donner un livre merveilleux. » Je suis allée chercher les deux exemplaires de Science et Santé qui restaient dans le coffre de ma voiture, et je les leur ai offerts. Ils m'ont sincèrement remerciée.
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