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Lorsque souffrent des êtres chers

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1995


Que Pouvais-je faire pour elle ? Un appel téléphonique venait de m’annoncer que ma mère n’avait plus que vingt-quatre heures à vivre. Maman et moi avions toujours été très proches et je l’aimais profondément.

Malade depuis un certain temps, elle était soignée par un médecin. J’étais Scientiste Chrétien et je choisissais toujours de m’appuyer exclusivement sur la prière pour la guérison, mais je respectais sa décision de suivre un traitement médical. Je ne pouvais cependant pas rester là sans rien faire alors qu’elle était dans un état critique. J’aurais tant voulu faire quelque chose pour elle !

De nombreux Scientistes Chrétiens se trouvent un jour ou l’autre dans cette situation. Si ce n’est pas un proche parent que nous désirons aider, ce peut être un ami très cher, ou même un inconnu dont les souffrances nous ont émus. Or, nous ne sommes pas sans moyens lorsque notre cœur éprouve de la compassion pour une personne en détresse. Nous pouvons prier, et c’est là un secours puissant.

Certes, à de rares exceptions près, on ne peut donner un traitement par la Science Chrétienne à quelqu’un qui ne l’a pas expressément demandé, sans enfreindre la Règle d’or. Étant donné que le traitement médical et le traitement par la prière de la Science Chrétienne abordent la nature et la cause de la maladie ainsi que le remède à y apporter en partant de points de vue diamétralement opposés, il n’est ni efficace ni salutaire d’offrir les deux traitements en même temps.

Alors, comment prier pour aider quelqu’un qui choisit de ne pas recevoir de traitement spécifique par la prière? Nous pouvons bénir cette personne de façon tangible en rectifiant les pensées que nous entretenons à son sujet. Mary Baker Eddy a écrit: « Bienaimés Scientistes Chrétiens, veillez à ce que votre entendement soit si pénétré de Vérité et d’Amour que le péché, la maladie et la mort ne puissent s’y introduire. » Et, après avoir parlé de la protection que constituent les bonnes pensées, elle ajoute cette importante remarque: « Et non seulement vous êtes vous–mêmes en sécurité, mais tous ceux sur qui reposent vos pensées en bénéficient. »The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, p. 210.

Mary Baker Eddy l’a prouvé dans sa propre vie. Un jour, par exemple, elle était sortie avec une de ses élèves pour acheter des chaises. Le vendeur qui les servait avait un pansement sur l’œil. Pendant qu’elles étaient dans le magasin, Mary Baker Eddy semblait distraite, et, lorsque, par la suite, son élève lui en demanda la raison, elle répondit: « Pouvais-je m’intéresser à des chaises alors que cet homme souffrait ? » Lorsque l’élève retourna au magasin le lendemain, le vendeur s’enquit de Mary Baker Eddy. Il expliqua que, pendant sa visite, il avait été guéri d’un abcès à l’œil. Irving C. Tomlinson, Twelve Years with Mary Baker Eddy, (Boston: The Christian Science Publishing Society, 1966), p. 53.

Bien que ma mère ne désirât pas un traitement par la Science Chrétienne, l’amour que je lui portais et ma responsabilité de chrétien exigeait que j’arrive à son chevet dans un état d’esprit élevé. Cela signifiait que je devais changer mes pensées relatives au diagnostic qui avait été prononcé.

En chemin pour rejoindre ma mère, je priais donc pour mieux comprendre l’omnipotence de Dieu et l’amour qu’Il porte à tous Ses enfants sans exception. Cet amour embrassait toute l’humanité, y compris ma mère. Cela me réconforta beaucoup.

Lorsque j’arrivai dans la ville où elle avait été hospitalisée, son état s’était amélioré. Au cours des heures que je passai à son chevet, je perçus avec acuité combien j’avais besoin de mieux comprendre la véritable nature de Dieu et de l’homme. Je priai donc pour moi-même.

Je pensai à ce que la Bible nous apprend de Dieu et de l’homme: Dieu est l’Esprit et la Vie. La Vie divine est immortelle, éternelle et indestructible, elle ne saurait être malade et est toujours parfaite. La Bible nous assure en outre que Dieu crée l’homme à Son image et à Sa ressemblance. Donc la véritable identité de chacun reflète, ou exprime, la Vie divine qui est Dieu. L’auteur du Deutéronome écrit en parlant de Dieu: « C’est lui, en effet, qui est ta vie. » Deut. 30:20 (d’après la version King James).

L’apôtre Paul indique que la véritable substance de l’homme est l’Esprit, non la matière, lorsqu’il dit: « Ne savez-vous pas que vous êtes le temple de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? » I Cor. 3:16. Si l’homme est le temple de l’Esprit, l’image apparemment omniprésente d’un homme matériel voué à la détérioration, à la maladie et à la mort ne représente pas l’homme véritable; c’est une contrefaçon de son identité.

L’être réel de l’homme, image de l’Esprit divin, est en tour point spirituel. La maladie ne peut donc pas faire partie de la véritable identité de qui que ce soit. En réalité, là même où les sens physiques perçoivent la maladie et la souffrance, la Vie divine s’exprime en l’homme par la santé, l’harmonie et la perfection.

Christ Jésus prouva que la vie est spirituelle et éternelle en guérissant les malades et en ressuscitant les morts. Comme l’enseigne la Science Chrétienne, ce que Jésus prouva il y a si longtemps est toujours vrai, malgré tout ce que prétendent les sens matériels. Elle montre que la guérison a lieu lorsque, grâce à la prière, la nature spirituelle de l’homme est reconnue et comprise.

Au cours des jours suivants, je compris que ces vérités bibliques s’appliquaient à tous et partout. Elles ne laissaient certes pas ma mère à l’écart. Certains jours, je priais plusieurs heures de suite. Je m’attachais à ces vérités, je les chérissais avec reconnaissance. Je me rendais compte qu’elles étaient, par nature, revêtues du pouvoir divin et que leur force ne pouvait être négligée.

La santé de ma mère s’améliora au cours de la semaine qui suivit. Je continuais de garder mes pensées en harmonie avec l’Esprit; je me réjouissais de ce que Dieu est la Vie et que l’homme, image et ressemblance de Dieu, ne meurt jamais. Ma mère rentra chez elle et vécut encore plus d’un an.

Ce fut pour elle une année très importante ! Elle se tourna vers Dieu comme elle ne l’avait plus fait depuis fort longtemps. Lorsque j’allais la voir, je lui proposais de lui lire des versets bibliques, et elle acceptait ma proposition, y prenant même plaisir, bien qu’elle n’ait plus lu la Bible depuis plus de trente ans. Je lui copiai certains passages vivifiants, et elle les lisait chaque jour lorsque je n’étais pas auprès d’elle.

Cette lecture de versets bibliques était une façon de se tourner vers Dieu, et elle lui permit de mieux comprendre le lien qui l’unissait à Lui. Ce renouveau spirituel améliora sa santé. Par exemple, elle utilisait depuis plusieurs années un appareil qui l’aidait à respirer. Après s’être mise à penser davantage à son unité avec Dieu, elle eut une respiration plus naturelle. Son médecin constata qu’elle pouvait se passer de l’appareil.

Le fait de rectifier mes pensées après avoir entendu le diagnostic prononcé au sujet de ma mère s’est avéré la façon la plus efficace de l’aider. C’est là pour moi une preuve que, lorsque nous spiritualisons notre propre point de vue en priant, tous ceux sur lesquels reposent nos pensées sont bénis.

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