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J’aimerais Remercier Dieu...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1995


J’aimerais Remercier Dieu pour guérison que j’ai eue juste après mes fiançailles par une chaude journée d’été, mon futur mari et moi parcourions une trés longue distance afin de rendre visite à ma famille lorsque, environ deux heures avant la fin du voyage, la voiture s’est mise à chauffer.

Nous avons trouvé une petite station-service, et j’ai sauté de la voiture pour aider mon fiancé à ouvrir le capot. Des liquides bouillants ont alors jailli du moteur et se sont répandus sur ma jambe une. La douleur était si violente que je me suis sentie perdre connaissance. Mais je me souviens qu’avant de m’évanouir j’ai déclaré avec fermeté le début de « l’exposé scientifique de l’être »: « Il n’y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infine, car Dieu est Tout-en-tout » (Science et Santé avec la clef des Écritures Mary Baker Eddy, p. 468).

Lorsque j’ai repris conscience, mon fiancé priait à côté de moi. C’était la première fois qu’il voyait se produire pareille blessure, et il étudiait la Science Chrétienne depuis seulement huit mois. Il m’a aidée à aller jusqu’à un téléphone d’où j’ai pu appeler mes parents. Ma mère a accepté de demander à un praticien de la Science Chrétienne de m’aider par la prière. Puis mes parents ont proposé de venir nous chercher en voiture.

Puisque nous avions deux heures à attendre, mon fiancé et moi avons décidé d’aller nous asseoir sur l’herbe pour pouvoir prier tranquillement. La douleur était toujours si intense que je ne pouvais rester un instant immobile, que je sois debout ou assise. Nous avons donc marché de long en large dans le pré en chantant des cantiques et en lisant à haute voix des passages de Science et Santé. J’y ai trouvé un grand réconfort, et, peu après, ce passage de la Bible m’est venu à l’esprit: « Arrêtez, et sachez que je suis Dieu » (Psaume 46:11). J’ai obéi et j’ai réussi à m’asseoir tranquillement et à me reposer pour la première fois depuis le début.

Mon fiancé a alors décidé de faire quelques pas le long de la route. J’ai senti que je pouvais rester seule et qu’il avait besoin de s’écarter un moment pour prier. Aussitôt, j’ai été pénétrée d’un vif sentiment de gratitude. J’appréciais le calme et l’amour avec lesquels mon fiancé avait fait face à la situation, sa certitude que Dieu veillait sur moi à chaque instant. J’ai éprouvé le désir d’être coopérative, de lui assurer que je sentais la sollicitude de Dieu, et que tout irait bien. Inspirée par ces pensées qui venaient de l’Amour divin, j’ai décidé de le suivre et de lui en faire part.

Arrivée sur la route je l’ai aperçu au loin. Devant lui, plusieurs jeunes gens avançaient, les bras chargés. J’ai pensé: « Oh ! non ! Ils ont pénétré dans notre voiture pendant notre absence et emportent nos affaires ! » Oubliant la douleur, j’ai couru le long de la route pour récupérer ce que je croyais être à nous. Mais, en approchant, j’ai vu les hommes mettre ce qu’ils portaient dans leur véhicule, alors que mon fiancé les dépassait sans faire un geste. Cela m’a arrêtée net: ils n’avaient pas du tout pris nos affaires ! A l’instant, je me suis rendu compte que j’avais agi sur la base d’une supposition tout à fait erronée. J’ao aussitôt compris que ce qui semblait être un accident dans lequel j’avais été brûlée était aussi un leurre, et que je pouvais sans délai cesser d’agir comme si c’était vraiment arrivé.

Toute douleur a disparu sur-le-champ: ma conscience de l’irréalité de l’accident était si puissante qu’elle a effacé toute illusion de douleur. J’ai poursuivi mon chemin en direction de mon fiancé pour lui dire que j’étais guérie. Nous avons loué Dieu pour Sa grande bonté et Son pouvoir guérisseur.

J’ai continué à recevoir l’aide du praticien pour un problème de circulation qui subsistait et qui fut vite guéri. J’ai pu observer la guérison complète et permanente de ma peau, et il ne reste aucune cicatrice. Deux semaines plus tard, je participais aux répétitions d’une comédie musicale, au cours desquelles je dansais et chantais sans la moindre difficulté. Cette guérison reste pour moi une profonde source d’inspiration.

Plus tard, j’ai lu un passage du livre d’étude de la Science Chrétienne qui m’a aidée à mieux comprendre ce qui s’était passé: « Il est bon d’être calme dans la maladie; espérer vaut mieux encore; mais le mieux de tout, c’est de comprendre que la maladie n’est pas réelle et que la Vérité peut en détruire la réalité apparente, car la compréhension de ce fait est le remède universel et parfait » (Science et Santé, p. 393).

Ma gratitude est sans bornes.


Je suis le mari de Heidi et je désire confirmer que les événements se sont déroulés exactement comme elle l’indique. Bien que débutant dans la pratique de la Science Chrétienne, j’ai alors senti la présence tangible de l’Amour divin.

Heidi n’a jamais eu un doute quand à sa guérison. Même lorsque la douleur était intense, elle est restée aimable et joyeuse. Ce n’était pas de la bravoure humaine qui fait serrer les dents, mais la certitude, calme et ferme, de la totalité de Dieu.

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