Il Y A quelques années de cela, j’étais allée faire une course seule en voiture dans un quartier industriel de Saint Louis. Lorsque je me suis arrêtée aux feux de signalisation, une auto s’est placée à côté de la mienne, et le chauffeur m’a informée qu’il avait vu tomber quelque chose de ma voiture. Comme je lui demandais de quelle pièce il s’agissait, il m’en a donné le nom en déclarant que si je continuais de rouler, je risquais de perdre l’usage de mes freins. Il se souvenait de l’endroit où il avait vu tomber l’objet et s’est proposé¸ d’aller le chercher. Je l’ai suivi.
Il m’a affirmé qu’il avait été mécanicien et qu’il savait réparer une voiture. Il s’est rendu à l’arrière du véhicule, et, au bout de quelques minutes, il m’a demandé de m’asseoir sur le siège du passager, de me pencher en avant et d’appuyer sur le frein. J’ai obéi, mais l’inquiétude m’a soudain envahie, et j’ai pensé: « Tout ça n’est pas normal. » Je me suis mise à prier.
L’homme s’est assis au volant et a fait démarrer la voiture sans prononcer un mot. Je n’ai rien dit non plus. Je priais avec ferveur en déclarant silencieusement que Dieu a créé l’homme droit, honnête, doué d’un sens moral, et que c’était là le seul homme que je voyais. Je ne pouvais pas me trouver dans une situation où Dieu n’était pas la seule présence et la seule puissance. Je ne pouvais pas non plus être hypnotisée au point d’être impressionnée par le mal. Je n’avais pas peur; j’étais si occupée à prier que je n’avais pas le temps d’avoir peur.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !