Il Y A quelques années de cela, j’étais allée faire une course seule en voiture dans un quartier industriel de Saint Louis. Lorsque je me suis arrêtée aux feux de signalisation, une auto s’est placée à côté de la mienne, et le chauffeur m’a informée qu’il avait vu tomber quelque chose de ma voiture. Comme je lui demandais de quelle pièce il s’agissait, il m’en a donné le nom en déclarant que si je continuais de rouler, je risquais de perdre l’usage de mes freins. Il se souvenait de l’endroit où il avait vu tomber l’objet et s’est proposé¸ d’aller le chercher. Je l’ai suivi.
Il m’a affirmé qu’il avait été mécanicien et qu’il savait réparer une voiture. Il s’est rendu à l’arrière du véhicule, et, au bout de quelques minutes, il m’a demandé de m’asseoir sur le siège du passager, de me pencher en avant et d’appuyer sur le frein. J’ai obéi, mais l’inquiétude m’a soudain envahie, et j’ai pensé: « Tout ça n’est pas normal. » Je me suis mise à prier.
L’homme s’est assis au volant et a fait démarrer la voiture sans prononcer un mot. Je n’ai rien dit non plus. Je priais avec ferveur en déclarant silencieusement que Dieu a créé l’homme droit, honnête, doué d’un sens moral, et que c’était là le seul homme que je voyais. Je ne pouvais pas me trouver dans une situation où Dieu n’était pas la seule présence et la seule puissance. Je ne pouvais pas non plus être hypnotisée au point d’être impressionnée par le mal. Je n’avais pas peur; j’étais si occupée à prier que je n’avais pas le temps d’avoir peur.
Après avoir roulé pendant quelques minutes, l’homme a fait demi-tour et est reparti dans la direction où était garée sa voiture. Il murmurait: « Je ne comprends pas. Je n’y comprends rien du tout. » Il est descendu sans aucun autre commentaire et a repris sa voiture.
Après avoir fait ma course, je suis rentrée chez moi. En chemin, je me suis arrêtée chez le concessionnaire qui m’avait vendu la voiture afin de lui demander ce qu’était cette pièce dont il avait été question. Le mécanicien m’a alors répondu: « Ça n’existe pas. Pourquoi me posez-vous cette question ? » Je lui ai rapidement expliqué ce qui s’était passé. Ébahi, il m’a déclaré: « Vous ne lisez donc pas les journaux, ma petite demoiselle ? » Et il a poursuivi en disant que c’était exactement de cette façon-là que certains crimes avaient été commis ces derniers temps. Il a ajouté: « C’est un miracle que vous soyez encore en vie, que vous n’ayez même pas été agressée. »
A cet instant-là, je me suis rendu compte de ce que l’homme voulait dire lorsqu’il murmurait: « Je n’y comprends rien du tout. » Il ne comprenait pas pourquoi il ne parvenait pas à exécuter le mauvais dessein qu’il semblait avoir en tête.
Je suis très reconnaissante d’avoir été élevée par des parents Scientistes Chrétiens, d’avoir suivi le cours de Science Chrétienne et d’avoir obtenu de nombreuses guérisons physiques grâce à la prière.
Ocala (Floride), U.S.A.
