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En 1946, avec l’aide affectueuse...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1995


En 1946, avec l’aide affectueuse d’une praticienne de la Science Chrétienne, j’ai obtenu trois remarquables guérisons de problèmes physiques qui m’ont amené à étudier cette Science.

C’était juste à la fin de la deuxième guerre mondiale et je venais d’ouvrir une petite entreprise. Je n’avais aucun revenu immédiat en vue plusieurs personnes travaillant dans des secteurs d’activité analogues m’avaient averti qu’il me faudrait au moins un an avant un revenu suffisant pour couvrir les dépenses de mon entreprise et jusqu’à trois ans avant d’en retirer de quoi vivre. Mes ressources ne me famille pendant plus de six mois, et je dois avouer que j’étais très inquiet: nous avions trois jeunes enfants.

J’ai rassemblé de longues listes de fabricants établis dans l’État où je vivais et, pendant trois mois, j’ai méticuleusement couvert mon territoire. J’étais en outre conscient que, même si j’obtenais des commandes, il me faudrait faire construire des matrices et confectionner des échantillons qui devraient être approuvés, et que tout cela serait nécessaire avant que la production puisse démarrer. Il semblait donc que j’eusse un long chemin à parcourir avant de toucher quelque argent.

En constatant qu’aucun de mes appels de vente n’avait abouti à la moindre commande, j’ai pensé aux magnifiques guérisons dont j’avais été témoin. Si elles s’étaient effectuées grâce à la prière, ces difficultés commerciales ne pouvaient-elles pas se résoudre de la même manière ? Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé que « l’Amour divin a toujours répondu à tout besoin humain et y répondra toujours » (p. 494). Or, je ne manquais pas de besoins !

Je me suis retiré dans un hôtel d’une petite ville où j’ai passé deux jours à prier, reconnaissant que, par moi-même, je ne parvenais à rien. J’avais intérêt à abandonner planification et projets humains pour faire confiance à Dieu, le Principe divin de l’univers qui agissait à l’instant même, là où je me trouvais. Nous lisons dans les proverbes: « Confie-toi en l’Éternel de tout ton coeur, et ne t’appuie pas sur ta sagesse; reconnais-le dans toutes tes voies, et il aplanira tes sentiers » (3:5–6).

Le lendemain, j’ai mis de côté mes imposants listes et tous les voyages déjà programmés, et j’ai pensé: « Père, tout seul, je ne sais ni où aller ni ce qu’il faut entreprendre, mais je suivrai Tes directives. » Je suis parti en voiture en direction de la plus grande ville de l’État. Alors que je dépassais une station d’essence située sur ma gauche, j’ai senti forte traction à gauche sur le volant. (Je n’ai pas pensé que Dieu tournait le volant, bien sûr, mais que mon pneu avant gauche était en train de se dégonfler, ce qui était le cas !)

Pendant que le pompiste réparait mon pneu, il m’a posé une question qu’aucun de ses collègues ne m’a jamais posée, ni avant ni par la suite: « Et vous, que faites-vous dans la vie? » Je lui ai répondu que je vendais des moulages d’aluminium fabriqués sur commande. Il m’a alors appris que son beau-frère venait d’être embauché dans une usine située à une centaine de kilomètres et qu’ils allaient avoir besoin d’un très grand nombre de moulages d’aluminium. Cette entreprise n’était sur aucune de mes listes de prospection. Je me suis dit: « C’est bon, j’y vais tout de suite. » Et j’ai remercié le pompiste.

A mon arrivée, je me suis rendu auprès du responsable des achats et lui ai exposé le but de ma visite. « Quelle coïncidene ! » s’est-il exclamé. Moins d’une heure plus tôt, il avait assisté à un conseil d’entreprise au cours duquel il avait appris que tous leurs moules avaient été construits, que des échantillons avaient été fabriqués et approuvés. On l’avait chargé de trouver rapidement une maison qui puisse entreprendre la production sans délai.

Nous avons obtenu les commandes et nous sommes aussitôt mis au travail. Au cours des deux ans qui ont suivi, cette entreprise m’a procuré deux fois le revenu que je retirais de mon salaire précédent. J’en étais bien sûr très reconnaissant ! Et je savais, sans le moindre doute, qu’il y avait eu là trop de « coïncidences » pour qu’on puisse les attribuer au hasard. J’avais appris que, lorsqu’on se laisse vraiment guider et gouverner par l’Amour divin, il se produit des choses merveilleuses.


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