A Une Époque où mes revenus étaient presque inexistants, notre église entreprit de construire un nouvel édifice. Je désirais de tout mon cœur apporter ma contribution mais, sur le plan financier, ce désir semblait irréalisable. Je pensai alors pouvoir soutenir ce projet en priant, et c’est ce que je fis avec constance.
Je fondai mes prières sur un récit émouvant de la Bible. Il parle d’une veuve qui fut libérée de sa dette après avoir répondu à la question posée par Élisée: « Dis-moi, qu’as-tu à la maison? » II Rois 4:2. Elle n’avait qu’un vase d’huile, mais elle avait aussi une grande foi! Elle suivit fidèlement les instructions d’Élisée. Ses ressources limitées et sa crainte firent alors place à l’abondance divine: l’huile ne cessa pas de couler du vase avant que ses besoins n’aient été comblés. En vendant l’huile, elle obtint l’argent nécessaire pour rembourser le créancier et subvenir aux dépenses de la maison.
Ces quelques mots d’Élisée, « Qu’as-tu à la maison? », m’amenèrent à me poser sérieusement des questions. Étais-je vraiment à l’écoute, m’attendais-je à être guidée par Dieu? Ma conscience, ma « maison », était-elle démunie ou remplie? Et si elle était pleine, qu’est-ce qui la remplissait, la foi ou la crainte? Je me rendis compte que la crainte est un manque de confiance en Dieu. J’affirmai donc mon entière confiance en la volonté de Dieu. Je sentis aussitôt de manière tangible le réconfort et l’assurance de la présence divine: Dieu est toujours là pour nous guider et combler tout désir légitime. Je sus alors que je découvrirais le moyen de donner, et j’étais certaine que la nouvelle église allait être construite.
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