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Un amour débordant qui répond à tout besoin

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de mars 1995


A Une Époque où mes revenus étaient presque inexistants, notre église entreprit de construire un nouvel édifice. Je désirais de tout mon cœur apporter ma contribution mais, sur le plan financier, ce désir semblait irréalisable. Je pensai alors pouvoir soutenir ce projet en priant, et c’est ce que je fis avec constance.

Je fondai mes prières sur un récit émouvant de la Bible. Il parle d’une veuve qui fut libérée de sa dette après avoir répondu à la question posée par Élisée: « Dis-moi, qu’as-tu à la maison? » II Rois 4:2. Elle n’avait qu’un vase d’huile, mais elle avait aussi une grande foi! Elle suivit fidèlement les instructions d’Élisée. Ses ressources limitées et sa crainte firent alors place à l’abondance divine: l’huile ne cessa pas de couler du vase avant que ses besoins n’aient été comblés. En vendant l’huile, elle obtint l’argent nécessaire pour rembourser le créancier et subvenir aux dépenses de la maison.

Ces quelques mots d’Élisée, « Qu’as-tu à la maison? », m’amenèrent à me poser sérieusement des questions. Étais-je vraiment à l’écoute, m’attendais-je à être guidée par Dieu? Ma conscience, ma « maison », était-elle démunie ou remplie? Et si elle était pleine, qu’est-ce qui la remplissait, la foi ou la crainte? Je me rendis compte que la crainte est un manque de confiance en Dieu. J’affirmai donc mon entière confiance en la volonté de Dieu. Je sentis aussitôt de manière tangible le réconfort et l’assurance de la présence divine: Dieu est toujours là pour nous guider et combler tout désir légitime. Je sus alors que je découvrirais le moyen de donner, et j’étais certaine que la nouvelle église allait être construite.

Lorsque nous nous sentons vides, que nous ne percevons plus aucune lueur d’espoir, nous trouvons toujours dans la Bible un secours et des directives. Le passage suivant fut une source d’inspiration: « Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu’il y ait de la nourriture dans ma maison; mettez-moi de la sorte à l’épreuve, dit l’Éternel des armées. Et vous verrez si je n’ouvre pas pour vous les écluses des cieux, si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. » Mal. 3:10. Quelle merveilleuse image! Les bénédictions de Dieu se répandent sans cesse. Elles n’arrivent pas au compte-gouttes, elles ne tarissent jamais.

Les bénédictions de Dieu se répandent sans cesse. Elles n’arrivent pas au compte-gouttes, elles ne tarissent jamais.

La vie exemplaire de Christ Jésus prouve qu’il n’existe aucun besoin légitime sans réponse. Il démontra la présence immédiate d’un abri pour répondre au besoin de sécurité, d’un sermon pour répondre aux besoins de cœurs affamés de vérité, de flots paisibles pour répondre au besoin de se déplacer. Il prouva que le manque est sans pouvoir, sous quelque forme qu’il se présente, même s’il s’agit de l’absence apparente de vie.

Dans un article intitulé « Les anges », Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne,Christian Science (’Kristienn ’saïennce) écrit ceci: « Dieu vous donne Ses idées spirituelles, et à leur tour, celles-ci pourvoient à vos besoins quotidiens. Ne demandez jamais pour demain: il suffit que l’Amour divin soit un secours toujours présent; et si vous attendez, sans jamais douter, vous aurez à chaque instant tout ce dont vous avez besoin. » Écrits divers, p. 307. Attendre signifiait faire confiance, et non pas simplement laisser passer le temps.

Je compris que je m’étais surtout concentrée sur mes besoins et mes désirs, au lieu d’être reconnaissante de ce que j’avais déjà. Je raisonnai: « Il n'y a rien qui soit à moitié plein ou à moitié vide dans la plénitude des bienfaits divins. » C’étaient ces bienfaits qui constituaient mon capital, c’étaient eux que je devais compter et sur lesquels je pouvais compter. Lorsque nous dressons la liste des bienfaits reçus (que nous avons toujours à portée de la main), au lieu de compter les liquidités disponibles, nous nous tournons vers l’abondance du Dieu infini, de l’Esprit, et non plus vers les prétentions aux déficiences et aux insuffisances de la matière.

Approfondissant encore le récit concernant Élisée et la veuve, je vis en l’huile le symbole de la générosité éternelle de l’Amour. L’Amour, Dieu, est toujours présent pour effacer toute crainte de voir se raréfier le bien, et, de cela, nous pouvons sans cesse être reconnaissants. L’Amour n’est jamais à court de ressources!

De même que le soleil fait fondre un embâcle de glace et permet aux eaux de s’écouler librement, la gratitude et l’amour dissolvent et transforment, parfois en douceur et parfois dans un éclair d’inspiration, tout ce qui entrave, ou « gèle », le courant de l’Amour sans limites. Lorsque nous comprenons que les bienfaits dispensés par l’Entendement sont abondants et accessibles, cela enrichit nos pensées et notre vie. Que demander de plus?

Cette douce assurance combat les suggestions malsaines insinuant que nous sommes des êtres médiocres confrontés à des demandes pour lesquelles nous n’avons pas les ressources suffisantes. En nous tournant avec confiance vers notre Père céleste, nous n’acceptons plus de croire que nous sommes limités par les circonstances ou par nos moyens. Lorsqu’une prière désintéressée illumine la conscience, l’entendement humain se libère de toute inquiétude et de toute pensée négative.

Continuant de prier ainsi, je me souvins que, des années auparavant, ma grand-mère m’avait donné une poupée ancienne en porcelaine. Celle-ci avait une certaine valeur et je décidai alors de la vendre afin de pouvoir contribuer à la construction de l’église. Mais cette idée eut des conséquences qui dépassèrent mes espérances! Un membre de notre église me téléphona pour me dire qu’elle avait plusieurs poupées de porcelaine non émaillée dans son grenier et qu’elle désirait me les donner. Mon mari et moi décidâmes d’apprendre à les restaurer et cette activité finit par devenir notre passe-temps. En fait, notre réputation fut bientôt telle que les antiquaires de la région nous appelaient souvent pour nous demander d’estimer des poupées anciennes. Cette activité nous apporta de grandes joies. Et les gains qu’elle nous procura nous ont permis non seulement d’offrir le produit de la vente de la poupée de ma grand-mère au fonds de construction, mais encore de verser des contributions régulières pendant plusieurs années. Qui aurait pu prévoir les multiples conséquences d’une seule idée juste?

Tout cela ne fut ni le résultat de la « pensée positive » ni une heureuse coïncidence. J’étudiais la Science Chrétienne depuis peu à l’époque, mais j’avais perçu qu’un désir légitime, une idée spirituelle, était une prière simple mais puissante.

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