Récemment, l’un des collaborateurs de la rédaction, s’est entretenu avec une praticienne de la Science Chrétienne en Uruguay. Elle lui a raconté l’une des guérisons qu’elle a obtenues au tout début de sa pratique publique. Nous avons pensé que ce récit vous intéresserait.
Je Me Souviens d’un cas que j’eus à traiter alors que je débutais dans la pratique de la Science Chrétienne. Il s’agissait d’un bébé de cinq ou six mois dont les parents n’étaient pas Scientistes Chrétiens. La mère du bébé était une ancienne camarade d’école de ma fille. Elle n’ignorait pas que nous fréquentions une filiale de l’Église de la Science Chrétienne et que nous nous guérissions par la prière, mais elle n’en savait guère plus. Je pense que c’est le désespoir qui la poussa à venir nous demander de l’aide. D’après le diagnostic médical, sa petite fille ne devait jamais pouvoir marcher normalement, à cause d’un petit os qui lui manquait à la hanche.
Estimant que les chances de succès étaient trop faibles, les médecins avaient renoncé à l’opérer. Imaginez ce que put ressentir la mère de l’enfant en entendant ce verdict ! J’acceptai le cas et proposai à cette femme de prier avec elle. Elle décida alors d’assister aux services de notre église.
Je me souviens d’un passage de la Bible qui m’aida beaucoup: « Tes yeux ont vu ma substance, encore bien qu’imparfaite; et sur ton livre tous mes membres étaient déjà inscrits pour l’éternité, avant qu’un seul ne soit formé. » Ps. 139:16 (d’après la version King James). Cela m’aida à mieux comprendre que, quelle que fût la situation humaine, Dieu voyait en cette enfant Son idée spirituelle, parfaite, à laquelle rien ne manquait à l’instant même.
Comme le reste de la famille ne s’appuyait pas sur la Science Chrétienne, la mère continua de lui faire subir des examens médicaux. Les médecins se contentaient de suivre de près l’état de la petite fille. Après l’un de ces examens, ils furent étonnés de constater que le petit os de la hanche commençait à se former. Des radiographies régulières leur permirent de surveiller les étapes progressives de sa croissance. Je ne vis pas l’enfant pendant quelque temps, mais la mère restait en contact avec moi.
Quelques mois plus tard, je vis les parents à l’église, un dimanche. Ils vinrent me saluer à la fin du service et me demandèrent de les accompagner à leur voiture, car ils voulaient me montrer quelque chose. Et qui vis-je dans la voiture ? La petite fille ! Dès qu’elle fut sur le trottoir, elle se mit à courir si vite qu’elle semblait presque avoir des ailes ! J’éprouvais une reconnaissance infinie: j’avais sous les yeux la preuve que la perfection se manifeste lorsqu’on demeure ferme dans sa compréhension du fait que l’homme est l’enfant intact de Dieu.
Cette guérison s’est effectuée en l’espace d’une année. Aujourd’hui, la petite fille est devenue une jeune femme qui a plus de vingt ans, et qui participe à toutes sortes de sports. Lorsqu’en la voyant, je me souviens de son état, je ressens une immense gratitude, d’autant plus que ce fut l’une des guérisons qui m’amenèrent à me consacrer entièrement à la pratique publique de la guérison chrétienne.
