Ceux Qui S'intéressent suffisamment à la Science Chrétienne pour en explorer les enseignements se posent bien sûr cette question cruciale: « Qu'est-ce qui produit la guérison ? » A quelques exceptions près, l'intérêt a été éveillé par un cas de guérison remarquable, d'où la question; d'où également la réponse: c'est la vérité qui opère la guérison, la vérité qui affranchit, comme Christ Jésus l'a affirmé il y a si longtemps. Il est bon ici de se rappeler que si notre grand Maître avait appuyé son travail de guérison sur autre chose que l'action de la vérité, s'il avait présenté l'une ou l'autre des théories philosophico-religieuses de son époque, on l'aurait sans doute écouté sans manifester l'opposition et la colère que lui ont valu ces paroles: « Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. » Jean 8:32. Cette phrase laissait entendre que ces théories n'étaient pas la vérité, et sans doute ceux qui l'interrogeaient se sont-ils vite rendu compte que si les enseignements de Jésus étaient considérés comme la vérité, toutes les croyances contraires s'effondreraient comme des châteaux de cartes.
Les questions soulevées par la déclaration de Jésus avaient d'énormes implications, mais il maintint résolument sa position en fournissant la seule déduction logique possible de sa prémisse: « Si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. » Jean 8:51. Pour répondre à cela, ses adversaires n'avaient qu'un seul argument, conséquence naturelle de la croyance matérielle: prendre des pierres et les lui jeter; mais il poursuivit son chemin, en prenant cependant le temps de prouver, une fois de plus, que ses paroles étaient la vérité: il guérit un homme aveugle de naissance.
Quand Mary Baker Eddy a fait sa grande découverte, elle a pris position en affirmant que la vérité guérit et que rien de moindre ne peut guérir les malades ni accomplir les œuvres de Christ Jésus. Elle a aussi déclaré que la vérité de l'être est spirituelle, jamais matérielle, et bien qu'elle ait beaucoup retravaillé ses premiers enseignements, elle n'a jamais changé de position quant à la vérité: elle maintenait, à l'instar du Sauveur, que même si la ciel et la terre devaient passer, la vérité, elle, est immuable. Avec l'inconséquence dont il est coutumier, l'entendement humain prétend rechercher la vérité, mais il s'en détourne pour écouter ce qu'il appelle une « suggestion ». Il ne voit pas que même si la suggestion se fondait sur la vérité, tout résultat positif devait être attribué à la vérité et non à un mécanisme humain reconnu défectueux. Le problème, c'est que l'entendement humain ne parvient pas à distinguer entre la vérité et l'erreur. Il déclare la maladie réelle en même temps qu'il affirme à quelqu'un qu'il est en bonne santé. Comme l'a dit Mary Baker Eddy à maintes reprises, si la maladie était réelle, on ne pourrait pas la détruire et on ne devrait pas tenter de le faire. Si elle n'est pas réelle, alors la vérité doit la détruire et rien d'autre ne le peut. Pour insister sur les prérogatives de la Vérité, Jésus a déclaré: « Je dis ce que j'ai vu chez mon Père... Mais maintenant vous cherchez à me faire mourir, moi qui vous ai dit la vérité. » Jean 8:38, 40. Puisqu'il n'aurait jamais pu voir le péché ni la maladie chez le Père, ceux-ci n'étaient pas réels.
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