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La grande quête de l’humanité

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1994


Les articles suivants, réimprimés dans le numéro spécial du Christian Science Journal sur la guérison publié en 1991, vous intéresseront certainement. Ce sont d’anciens articles qui ont paru pour la première fois entre 1909 et 1991.

Stephen W. Hawking, professeur de renom à Cambridge, affirma un jour: « Si nous trouvions la réponse à la question “Pourquoi l’homme et l’univers existent-ils ?” ce serait le triomphe suprême de la raison humaine, car nous connaîtrions alors l’esprit de Dieu. » A Brief History of Time (New York: Bantam Books, 1988), p. 175.

Connaître l’« esprit de Dieu », c’est-à-dire chercher à comprendre la réalité ultime, constitue la quête d’un grand nombre d’hommes, Le matérialisme scientifique traditionnel et les raisonnements fondés sur l’empirisme humain ont élargi le domaine de la connaissance de manière incroyable. Mais la compréhension de la réalité ne dépasse-t-elle pas l’accumulation des connaissances ?

Contrastant de manière frappante avec les méthodes scientifiques traditionnelles, l’approche scientifique chrétienne part de l’idée que l’Esprit divin, Dieu, est la source de l’intelligence fondamentale. Le fait de rechercher l’intelligence en dehors des sens matériels n’a rien de nouveau. Dans l’Ancien Testament, lorsque Dieu demanda à Salomon ce qu’il désirait qu’Il lui donne, Salomon reconnut qu’il manquait d’expérience pour gouverner le peuple de Dieu et répondit: « Accorde donc à ton serviteur un cœur intelligent. » I Rois 3:9. Salomon se rendait compte que la chose la plus substantielle à demander était la faculté de bien comprendre et de bien juger. Et il savait que Dieu est la source de cette faculté.

La Science Chrétienne enseigne que nous comprenons Dieu davantage, lorsque nous reconnaissons que la faculté de comprendre n’appartient pas à une personne, mais émane de Dieu. Christ Jésus donna l’exemple de cette dérogation radicale aux façons courantes de penser et de faire. Il déclara: « Le Fils ne peut rien faire de lui-même, il ne fait que ce qu’il voit faire au Père; et tout ce que le Père fait, le Fils aussi le fait pareillement. Car le Pére aime le Fils, et lui montre tout ce qu’il fait; et il lui montrera des œuvres plus grandes que celles-ci, afin que vous soyez dans l’étonnement. » Jean 5: 19, 20. Jésus trouvait en son Père, Dieu, l’inspiration qui lui permettait de donner au monde des guérisons si merveilleuses et des enseignements si puissants. Il est clair que les guérisons qu’il accomplissait n’étaient pas dues à une faculté intellectuelle personnelle. L’énergie cognitive, quelle que soit sa quantité, ne pourra jamais pardonner le péché ni triompher de la maladie et de la mort. Ces manifestations de puissance immortelle ne pouvaient venir que de Dieu.

Vu sous un angle spirituel, l’homme est l’émanation de Dieu. La nature divine se manifeste dans les qualités que Dieu exprime en l’homme et dans l’univers spirituel. L’intelligence est une de ces qualités. Ce n’est pas une possession personnelle enfermée dans un entendement personnel ou développée par la perception des sens. C’est l’intelligence divine qui se reflète en l’homme.

Qu’est-ce que cela signifie pour nous ? Si nous admettons que Dieu est infini, alors l’Entendement divin, Dieu, doit être le Tout-en-tout, et il est rationnel d’en conclure que cet Entendement comprend toujours tout. Le seul Entendement qui soit, le seul que nous puissions en fait posséder, c’est Dieu, parce que l’Entendement divin est la seule intelligence qui existe, et qu’il est toujours présent et toujours conscient. L’homme, l’idée de l’Entendement, refléte cette intelligence consciente

Pendant des années, je souffris d’une déformation du pied due à un défaut de croissance. Ce dont j’étais sans cesse conscient, c’était de la douleur. Ce mal durait depuis si longtemps que je ne pensais vraiment pas qu'il puisse un jour se guérir. J’étudiais la Science Chrétienne et je la mettais en pratique, mais, à cet égard, mes efforts s’avéraient plutôt infructueux. Aux réunions de témoignage du mercredi soir d’une filiale de l’Église du Christ, Scientiste, j’entendais des personnes parler des nombreuses guérisons physiques qu’elles avaient eues grâce à la prière et à la mise en pratique de la Science Chrétienne. Je me sentais alors très encouragé, mais lorsque j’examinais mon pied après avoir prié et étudié comme les personnes que j’avais entendues à l’église, le problème était toujours là. Les « paroles » de cette Science étaient merveilleuses et m’élevaient, mais il me fallait saisir et sentir profondément qu’elles étaient vraies. Je me disais que je ne comprenais pas assez la Science Chrétienne pour la démontrer moi-même.

Alors que j’assistais à un service du mercredi soir, attentif à ne pas manquer un mot, j’ai décidé de demander à Dieu ce qu’Il savait de la situation, au lieu de m’appuyer sur ma propre sagesse. J’avais déjà souvent posé cette question à Dieu, mais, cette fois, je n’étais plus aussi absorbé par moi-même et j’étais prêt à entendre. L’esprit très calme, j’écoutai paisiblement. Dans cette paix, je sentis la présence puissante de Dieu, cette présence qui guérit. C’était comme s’Il me disait: « Pourquoi Me poses-tu des questions à ce sujet et Me demandes-tu comment t’en débarrasser ? Je ne t’ai jamais connu avec cette difficulté. Tu as toujours été Mon enfant bien-aimé, parfait, spirituel. Tu n’as jamais été rien d’autre. Tu es Mon reflet exact, Je devrais donc souffrir de ce problème pour que tu le reflètes. Or, Ma totalité est parfaite, et Je ne l’autorise pas. En outre, puisque Je suis unique, il n’existe rien d’autre que tu puisses refléter. »

Je ne veux pas dire que Dieu me parla de manière audible, mais le message était là. Je sentais qu’il était logique et que je pouvais m’y fier sans réserve. D’un cœur sincère, je promis à Dieu que, dorénavant, je me verrais seulement comme Il me voyait, parfait et spirituel, sans tenir compte de l’évidence du contraire. Je savais qu’à la lumière de cette nouvelle compréhension de ma perfection permanente, il ne rimait à rien d’examiner sans cesse mon pied, comme s’il était le baromètre de mon bien-être.

Il eut, en effet, été incohérent, avec ce que je comprenais alors de ma nature parfaite, spirituelle, et du lien qui m’unissait à Dieu, de commencer par admettre que je suis parfait et que Dieu maintient cette perfection, pour ensuite chercher dans la matière la preuve de cette vérité. La matière, saine ou malade, ne peut en elle-même ni annuler ni confirmer la spiritualité parfaite. Et, de toute façon, je préférais consacrer mon temps à méditer ce qui venait de m’être révélé sur la façon dont Dieu me connaît.

Cette révélation ne saurait se détecter par un appareil inventé par les hommes, mais elle était, à mes yeux, très substantielle et très réelle. Cette compréhension de la réalité, qui me venait de Dieu, commença par m’éclairer, puis elle me guérit. Quelques jours plus tard, en enfilant mes chaussettes, je me rendis compte que la forme de mon pied était parfaitement normale. Elle l’est restée depuis, et cela fait douze ans.

Cette guérison me montra qu’une attitude confiante et une écoute sincère permettent à Dieu d’agir sur notre pensée. La Science Chrétienne explique que cette activité est le Christ, l’influence efficace de l’Entendement divin, Dieu. Elle élève la pensée; elle nous permet de mieux discerner la réalité, au stade de compréhension que nous avons déjà atteint. Le Christ nous fait comprendre que la perfection spirituelle est présente, il soumet la matière et, par conséquent, accélère la guérison. Il est parfois nécessaire de beaucoup écouter, avec humilité, alors que d’autres fois tout s’éclaircit en un instant; mais il est important de savoir que ce contact du Christ est toujours possible, car Dieu est toujours présent. Une attitude confiante, lorsqu’elle est maintenue, permet une perception exacte de Dieu et de l’homme. N’oubliez pas que Jésus se tournait vers son Père pour avoir l’intelligence; le même esprit du Christ qui bénit Jésus nous bénira aussi dans la mesure où l’humain cédera au divin.

Lorsque nous sommes sans cesse conscients de l’origine de l’intelligence, nous sommes aussi conscients de nos progrès spirituels. Après chaque service, après chaque prière, chaque fois que nous lisons la Leçon biblique ou un article stimulant, demandons-nous: « Qu’ai-je appris ? En quoi suis-je différent ? Est-ce que j’accepte d’être transformé par ce qui vient de m’être révélé ? Et, surtout, comment puis-je le mieux mettre en pratique, dans la vie quotidienne, la compréhension nouvelle que Dieu vient de me donner ? »

Nous n’avons pas à être titulaires d’une chaire à la Sorbonne pour mieux comprendre la réalité fondamentale. Mais nous devons nous attacher au fait que la seule véritable intelligence qui soit est l’intelligence de Dieu, que l’homme reflète. Alors, dans la mesure de notre fermeté, l’intelligence du Christ remplira notre conscience.

La totalité de Dieu et la vraie nature de l’homme revêtent une signification bien plus grande que tout raisonnement humain empirique. Mary Baker Eddy l’explique ainsi: « La compréhension divine règne, elle est tout, et il n’y a aucune autre conscience. » Science et Santé, p. 536. Si nous conformons notre vie et nos actes à cette idée, nous connaissons la raison de notre existence et de celle de l’univers: exprimer Dieu.

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