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Marcher avec Dieu

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1994


D’après Les Écritures, Mathusalem, fils d’Énoch, vécut 969 ans. Supposons qu’il ait pris sa retraite pour aller habiter sur la côte à l’âge de soixante-cinq ans. Il aurait eu devant lui, comme le faisait un jour remarquer un ami, 904 années à pêcher, à se promener sur la plage et à essayer de joindre les deux bouts avec sa pension. Au bout de combien de temps en aurait-il eu assez ? Heureusement, il n’existait pas alors d’annonces publicitaires pour lui apprendre que sa santé allait se détériorer au bout de quelques années ! Le père de Mathusalem avait prouvé que Dieu soutient l’existence de l’homme. Énoch croissait en spiritualité. Les ravages de la mortalité lui furent épargnés, car il communiait chaque jour avec Dieu et il était si conscient de la présence divine que, nous dit la Bible, il marchait avec Dieu. Cela ne donne-t-il pas matière à réflexion ?

Les Écritures parlent d’une longue vie comme d’un bienfait. Un âge avancé doit donc nous réserver bien autre chose qu’une longue succession de jours à supporter tant bien que mal. Nous lisons dans la Bible: « Mon Dieu est ma force » Ésaïe 49:5., « Dès le réveil, je me rassasierai de ton image » Ps. 17:15., « J’habiterai dans la maison de l’Éternel jusqu’à la fin de mes jours » et « Le bonheur et la grâce m’accompagneront tous les jours de ma vie. » Ps. 23:6. Quand on s’efforce de marcher soi-même avec Dieu, on est libéré de la peur, de l’isolement, de la maladie. On ne cesse jamais de servir Dieu, de Le glorifier, d’être Son témoin. Lorsqu’on s’en rend compte, on comprend aussi que la bonté de Dieu ne se retire non plus jamais de l’existence.

Ceux qui, conscients de leurs droits divins, s’appuient sur la force spirituelle et ont toujours recours aux facultés de l’Ame ne verront jamais s’amenuiser leur vitalité ni leur énergie. Ils travaillent à résoudre le problème de l’être et comprennent mieux le but fondamental, spirituel, de l’existence. Ici-bas ou dans l’au-delà, c’est ce que tous doivent faire. La vie s’épanouit lorsqu’on passe son temps ici-bas à apprendre à marcher avec Dieu. Il ne s’agit pas simplement de multiplier ses fonctions à l’église; il s’agit d’apprendre que la vie est spirituelle. La spiritualisation de la pensée permet de mieux appréhender la Vie, Dieu. Nos journées ne sont pas gouvernées par la mortalité, mais par l’éternité.

Quand on décide de marcher avec Dieu, on se libère des croyances débilitantes au déclin naturel de l’existence. Les physiciens donnent le nom d’entropie à ce phénomène de déclin. C’est une des hypothèses fondamentales de la physique: tous les systèmes se détériorent inévitablement, dirons-nous en termes simples. En revanche, la métaphysique révèle l’ordre éternel et la perfection de l’être. Autrement dit, l’entropie décrit le processus du non-être, tandis que la Science Chrétienne révèle la Science de l’être. Selon la croyance générale, tous les hommes sont soumis aux lois de la physique, et il appartient au penseur spirituel de reconnaître que ces croyances qu’entretient le monde ne sauraient gouverner l’homme, idée de Dieu. Selon la Science divine, ces croyances ne sont pas des lois, mais des conceptions erronées de la nature même de l’être.

Dans ce contexte, le verset suivant de l’Ecclésiaste nous apparaît sous un nouveau jour: « J’ai reconnu que tout ce que Dieu fait durera toujours, qu’il n’y a rien à y ajouter et rien à en retrancher. » Eccl. 3:14. Cette phrase contredit catégoriquement la notion d’entropie. La physique veut-elle nous faire croire que tous les systèmes physiques se détériorent, y compris la santé ? Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Il y a bien des années, l’auteur fit une découverte spirituelle dont l’évidence scientifique s’est accrue pour prouver que l’Entendement divin produit en l’homme la santé, l’harmonie et l’immortalité. » Science et Santé, p. 380. Le fait spirituel est que Dieu confère à l’homme la santé. Aucun élément de cette santé ne peut donc être retiré à l’homme et aucun élément de maladie ne peut lui être ajouté. L’œuvre de Dieu est permanente et inaltérable. L’homme n’est pas soumis aux prétendues lois de la physique, il est soumis aux lois de Dieu. L’homme reflète à jamais la beauté, la force et la santé de l’Esprit. Cet ordre immuable est maintenu par Dieu, le Principe de tout être.

Dans la mesure où nous marchons avec Dieu et apprenons à mieux Le connaître, nous comprenons avec toujours plus de clarté que la santé n’est pas du tout un état de la matière. Elle ne dépend pas non plus de la matière. C’est un état de l’Entendement divin qui s’exprime en l’homme. L’homme reflète le pouvoir et la substance de l’Entendement, c’est cela qui constitue sa santé. Il n’existe pas de fragilité dans l’Entendement. Le reflet de l’Entendement est vigoureux, dynamique et solide. Ceux qui marchent avec Dieu le sentent bien.

Christ Jésus guérit une femme qui était courbée par « un esprit qui la rendait infirme » Luc 13: 11. depuis de longues années. Il effectua cette guérison le jour du sabbat, jour où l’on peut considérer que les hommes et les femmes marchent avec Dieu, où l’on rend un culte à Dieu, où l’on reconnaît que Sa loi est gravée dans le cœur, que Dieu est la Vie, la Vérité et l’Amour. Si l’on fait de chaque jour un jour de sabbat, un jour où l’on marche avec Dieu, on verra davantage se manifester l’épanouissement éternel de la Vie.

On entend malheureusement beaucoup parler de gens dont les jours s’écoulent dans la douleur à cause de souvenirs pénibles ou de souffrances physiques. Cela les rend souvent critiques ou amers. Chaque pas que nous effectuons avec Dieu est un pas qui nous éloigne de la douleur. C’est un pas vers la liberté, un moment de joie. Nous apprenons que le corps, en tant que matière, ne peut nous communiquer aucune information, et nous sommes attentifs aux idées qui émanent de l’Ame, la seule conscience véritable de l’homme. Nous sentons la présence de l’harmonie et de la paix. L’Ame n’a jamais connu la discordance; la discordance n’a donc jamais pu s’introduire dans l’être de l’homme. Si elle n’y a jamais pénétré, elle n’a pu y produire aucun effet. Seule l’Ame communique avec l’homme. Par conséquent, lorsque nous marchons avec Dieu, nous prenons conscience des messages de santé et d’amour qui émanent du Christ, la Vérité. Nous les entendons et nous les sentons.

L’âge n’oblige personne à cesser de marcher avec Dieu, de Le servir. Somme toute, quel âge a l’homme ? On pourrait dire qu’il a l’âge de Dieu: il est l’expression éternelle de l’Esprit, la manifestation permanente de la Vérité, de la Vie et de l’Amour. L’activité et la croissance spirituelles obéissent à l’ordre perpétuel de l’Entendement. Nous n’avons pas besoin d’atteindre l’âge de Mathusalem pour le savoir ! Dieu est notre Vie, et la Vie est le bien perpétuel. Elle ne se détériore jamais. Dans le chapitre de Science et Santé intitulé « Les pas de la Vérité », Mary Baker Eddy écrit: « La Vie et la bonté sont immortelles. » Puis elle insiste sur ce que nous devons faire: « Modelons alors nos vues concernant l’existence sur la beauté, la fraîcheur et la continuité, plutôt que sur la vieillesse et la décrépitude. Science et Santé, p. 246. C’est là le chemin que nous indique la Science Chrétienne. Marchons-y donc ensemble.

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