Lorsque Le Pouvoir de guérison de la Science Chrétienne s’est manifesté dans notre vie, il est naturel que nous désirions en faire profiter les autres. Cet entretien avec Mme praticienne de la Science Chrétienne, montre que ce désir peut conduire à la pratique à plein temps et que notre famille n’est pas la dernière à en bénéficier.
La pratique de la Science Chrétienne est-elle une vocation à laquelle chacun peut aspirer ? — Oui, parce que chacun est l’enfant de Dieu. Nous sommes tous appelés à pratiquer la vérité de l’être. Le désir profond d’aimer Dieu et l’humanité toujours davantage nous révèle cet appel divin.
L’aspiration à aimer et à aider son prochain s’accompagne d’un grand pouvoir. Je n’ai pas toujours été Scientiste Chrétienne, mais j’ai toujours désiré aider les autres. A l’université, j’ai étudié la musicothérapie. Après avoir obtenu mon diplôme, j’ai travaillè avec des personnes souffrant de troubles émotifs. Lorsque j’ai entrepris l’étude de la Science Chrétienne, mon désir d’aider les autres n’a fait que croître. La merveilleuse compréhension spirituelle qu’avait Mary Baker Eddy cle la nature de Dieu m’emplissait de gratitude. Comment ne pas désirer aider autrui à découvrir et à démontrer la source de tout bien lorsque, grâce à l’étude de la Science Chrétienne, on apprend à mieux connaître Dieu ?
Selon vous, qu’est-ce qui prépare le mieux à la pratique publique de la Science Chrétienne ? — Tout d’abord le désir d’être inspiré par le Christ dans sa propre vie. Demandons-nous: « Est-ce que je laisse le Christ agir dans les moindres détails de ma vie ? La pratique est faite de gentillesse, de tendresse, de compassion, de force spirituelle, que ces qualités s’expriment dans le cadre des activités de l’église, en famille ou dans la vie collective. Vivre ces qualités, c’est se préparer à la pratique.
Aimez-vous votre prochain ? Êtes-vous affectueux ? Faites-vous preuve de compassion ? Désirez-vous aider à élever la pensée du monde au-dessus des problèmes jusqu’à une perspective plus spirituelle de la vie ? S’il en est ainsi, « voici maintenant le temps favorable » II Cor. 6:2.. La compréhension de la Vérité et de l’Amour, si faible soit-elle, produit des guérisons. Quiconque a le désir sincère de suivre Christ Jésus devrait se sentir encouragé à consacrer du temps à la pratique publique de la Science Chrétienne.
Mon activité de praticienne est aussi fondée sur ce que j’ai appris lorsque, face à de très sérieuses difficultés personnelles, j’ai dû prier avec ferveur et m’élever sur le plan spirituel. Si nous sommes disposés à laisser les événements de la vie nous orienter vers la Vérité, à percevoir la présence de Dieu au milieu de la fournaise, nous nous préparons à la pratique de la Science Chrétienne.
Quelle influence votre engagement a-t-il eu sur votre famille ? — Je voudrais d’abord dire ceci: on croit souvent qu’un praticien est loin de sa famille. C’est parfois vrai. On peut être appelé au milieu de la nuit, ou dans une autre ville. Ce sont des choses qui arrivent. Mais ma famille n’a jamais été négligée. Elle a, de bien des manières, été protégée et bénie par mon travail de praticienne.
Lorsque j’ai commencé la pratique à temps partiel, je suis tombée malade. Mon état s’est aggravé au point que je ne pouvais plus m’occuper de moi-même ni de mes enfants. Je ressentais ce que toute maman aurait ressenti: je me demandais avec inquiétude ce qu’ils allaient faire, qui allait s’occuper d’eux, etc. En travaillant pour résoudre ce problème, j’ai compris que c’est en aimant Dieu par-dessus tout que j’aimais le plus mes enfants. Je devais donc aimer Dieu plus que tout pour apprendre à les aimer véritablement. Cette prise de conscience a joué un rôle essentiel dans ma guérison.
Je me souviens qu’une de mes filles a dit un jour à quelqu'un: « La guérison de ma mère n’a pas seulement changé sa vie, elle a aussi changé la mienne. » Cette remarque m’a beaucoup touchée. Je sais que mon engagement à l’égard de la pratique a béni ma famille. Une autre de mes filles a vu certains amis lui demander de prier pour eux. Je sais ainsi qu’elle utilise la Science Chrétienne, qu’elle la met en pratique. Mon autre fille, qui a rencontré de grandes difficultés est restée fidèle à ce qu’elle sait être bien et l'a mis en pratique.
Mon travail a aussi béni mon mariage. L’humilité, la patience, l’affection pure s’y expriment davantage. L’estime et le soutien mutuels sont devenus de plus en plus manifestes dans notre vie et dans notre travail; l’harmonie qui en découle imprègne tous nos rapports familiaux. Je constate aussi que nous avons accompli des progrès spirituels.
Avez-vous dû accepter de faire des sacrifices financiers ? — Mon professeur de Science Chrétienne avait souligné l’aspect pratique de ce travail. Elle m’avait dit: « Vous pouvez très bien gagner votre vie en étant praticienne de la Science Chrétienne si vous comprenez que c'est une question de démonstration. » J’étais persuadée qu’elle avait raison, et je ne l’ai jamais oublié. Je me suis mise en devoir de le prouver, et, soutenue par la foi, je me suis lancée et j’ai ouvert un bureau.
Je me suis appuyée sur la promesse de Christ Jésus: « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Matth. 6:33. J’avais vraiment le sentiment de chercher le royaume de Dieu en m 'engageant dans l’activité juste qu’est la pratique publique de la Science Chrétienne. Je ne saurais dire à quel point j’étais reconnaissante de pouvoir le faire.
La gratitude est d’une importance capitale lorsqu’il s’agit de démontrer que nous disposons des ressources suffisantes. Dans Science et Santé, Mary Baker Eddy pose une question qui m’a toujours fait beaucoup réfléchir. La voici, suivie de la réponse qu’elle y apporte: « Sommes-nous réellement reconnaissants pour le bien déjà reçu ? Alors nous mettrons à profit les bienfaits qui nous ont été dispensés, et serons ainsi qualifiés pour en recevoir davantage. » Science et Santé, p. 3. Cela m’a bien fait comprendre ce que je devais faire si je désirais voir augmenter le nombre de mes patients, mes revenus, ou toute autre chose.
J’étais profondément reconnaissante de tout le bien déjà visible. Je m’efforçais d’apprécier tous les bienfaits reçus. Je me suis rendue disponible pour mes patients, autant qu’il m’était possible de l’être. Et j’ai prié avec ferveur pour moi-même et pour tous ceux qui venaient à moi. J'essayais de vivre dans tous mes actes les vérités que je découvrais.
Cette attitude a ouvert de nouvelles perspectives. Ma pratique continue de se développer, et ma famille ne fait qu'en bénéficier.
Si vous désirez en savoir davantage sur la pratique de la Science Chrétienne, la directrice du service des praticiens se fera un plaisir de vous renseigner. Veuillez contacter:
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