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Les ressources ne dépendent pas des circonstances matérielles

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1994


A Une Certaine époque de ma vie, l'idée que les ressources ne dépendent pas de la matière était la dernière chose que je sois prêt à entendre.

Lorsqu'on n'a pas un centime en poche, qu'on est submergé de dettes et incapable de répondre aux besoins de ceux dont on a la charge, tout ce qu'on veut, c'est de l'argent. Il est tentant de croire que c'est là la solution immédiate et même définitive de ses problèmes. Bien que l'argent soit nécessaire et qu'il me soit arrivé d'en avoir désespérément besoin, cela ne m'a cependant pas empêché de rechercher dans la prière les directives de Dieu ni de demander l'aide d'un praticien de la Science Chrétienne.

En parlant avec lui, j'ai appris qu'il avait connu, lui aussi, pareille situation. Il savait donc exactement ce qu'il fallait me dire et ce qui ne me servirait à rien d'entendre. Il ne m'a pas assuré, de façon superficielle, que tout s'arrangerait, et il ne s'est pas non plus apitoyé sur mon sort, mais il m'a parlé de Dieu avec douceur, sincérité et compassion.

Bien que je me souvienne peu des détails de notre conversation, quelque chose est resté gravé dans ma mémoire. Malgré l'ampleur de mes problèmes financiers, j'en ai été détourné par ses explications au sujet de la nature divine, car elles semblaient répondre à un besoin autrement plus important, que je n'avais pas vraiment perçu jusque-là: le besoin de comprendre que les ressources sont entièrement spirituelles et éternelles par nature, qu'elles ne sont pas aléatoires et ne dépendent pas des circonstances matérielles. Il me fallait aussi voir qu'elles proviennent uniquement de Dieu, l'Esprit. L'un des auteurs du Nouveau Testament écrit: « Nous regardons, non point aux choses visibles, mais à celles qui sont invisibles; car les choses visibles sont passagères, et les invisibles sont éternelles. » II Cor. 4:18.

Qu'arrive-t-il alors quand on se met à regarder aux choses « qui sont invisibles » aux sens physiques, à tout ce qui vient de l'Esprit, Dieu, pour répondre à ses besoins quotidiens ? Lorsqu'on s'en remet de plus en plus à l'Esprit, on prend conscience des moyens pratiques et uniques par lesquels Dieu est déjà en train de pourvoir à tout besoin. On est à même de mieux discerner ce qu'on est réellement, c'est-à-dire non pas un mortel impuissant, séparé de Dieu, contraint de tirer le meilleur parti de ressources matérielles dérisoires, mais l'enfant de Dieu spirituel et complet, pourvu de tout ce qui est nécessaire à son bien-être.

Se considérer comme mortel et matériel, c'est croire que l'imperfection et l'inachèvement sont inhérents à la nature de l'homme, quoi qu'on puisse penser de Dieu. C'est croire que nous sommes des êtres limités, séparés de Dieu, et qu'il est donc normal de manquer de certaines ressources, ressources extérieures à nous qui doivent s'ajouter à notre existence. C'est seulement à cause de cette conception déformée, inversée, de l'homme qu'une telle croyance semble légitime, et que les mortels sont sans cesse dans le besoin.

Cependant, si les ressources ne viennent pas s'ajouter à l'existence, comment améliorer une situation humaine déplorable ? En prenant conscience du fait que les ressources sont déjà présentes maintenant, malgré les apparences, et que c'est là la réalité spirituelle de l'existence, parce que Dieu est le bien omniprésent. Je me souviens d'un incident qui illustre ce point. Un après-midi, j'avais à effectuer une petite réparation dans la cuisine de la maison que nous louions depuis quelques mois. L'éclairage semblait insuffisant en certains endroits. J'en voulais au propriétaire de n'avoir pas fait le nécessaire avant de louer sa maison. En me couchant à terre, au cours de mes travaux, je remarquai, au-dessous des placards fixés au mur, la présence d'un éclairage, dissimulé dans un renfoncement. Il me suffisait de tourner un bouton pour obtenir la lumière. En faisant le tour de la cuisine, je découvris d'autres lampes situées au même niveau. La leçon à tirer était claire: je n'avais nul besoin d'ajouter des lampes dans une pièce mal éclairée, puisqu'elles étaient déjà installées. Quelles que soient les circonstances, il est important de reconnaître que les ressources qui répondent à tous les besoins sont déjà là.

Christ Jésus dit: « Cherchez premièrement le royaume et la justice de Dieu; et toutes ces choses vous seront données par-dessus. » Matth. 6:33. Cette recommandation n'encourage-t-elle pas à chercher, dans la prière et l'étude spirituelle, une meilleure compréhension de Dieu et du lien indestructible qui nous unit à Dieu, le bien, et à reconnaître que c'est là notre premier et notre plus grand besoin ?

Puisque Dieu est le seul et unique Entendement, universel et omniscient, existe-t-il un problème si compliqué, dans un lieu si éloigné, que l'intelligence indispensable pour trouver la solution ou prendre la bonne décision soit hors de portée ? Étant donné que Dieu est l'Amour inconditionnel illimité, ne peut-on s'attendre à bénéficier de Sa sollicitude et de Ses directives lorsqu'on se tourne vers Lui en priant ? Puisque Dieu est le bien infini même, doit-on si vite accepter de croire que le bien dont on dispose soit insuffisant ou inaccessible, devant un problème lié à la sécurité, au logement, à l'emploi, au bonheur, aux relations, à la coopération, etc... ?

Dieu n'est pas un mystérieux bienfaiteur qui dispense le bien aux mortels de façon occasionnelle ou sélective. Il est l'Amour divin, la source toujours présente du bien illimité; et l'homme est Son enfant spirituel parfait, toujours entouré de Sa sollicitude. A partir de prémisse, on constate que les ressources constituent un élément stable de l'existence, qu'elles sont inséparables de l'homme, et on le démontre chaque jour.

Les circonstances matérielles peuvent changer, mais le témoignage des sens physiques concernant la nature de l'existence n'est pas digne de foi. Il ne nous est pas demandé de changer un état matériel (ni d'y ajouter quelque chose), mais de prendre conscience de la réalité, de la coexistence perpétuelle de l'homme et du bien. C'est seulement grâce au sens spirituel qu'on perçoit la nature immuable de l'existence, les ressources inépuisables que Dieu dispense sans cesse à l'homme et qui le bénissent. Je l'ai constaté dans ma vie, et je continue à en avoir la preuve aujourd'hui.

Grâce à ses progrès spirituels, au désir de toujours mieux comprendre Dieu et Son royaume, on prend conscience de l'abondance des ressources à notre disposition et dont nous n'avons jamais été privés.

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