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Le cours de Science Chrétienne: une base solide pour la pratique de la guérison chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de février 1994


Nous avons eu, il y a quelque temps, l'occasion de nous entretenir avec Mme et qui ont été professeurs du Conseil d'Instruction institué par Mary Baker Eddy. Le Conseil d'Instruction organise tous les trois ans une classe Normale, dont le but est de préparer les futurs professeurs de Science Chrétienne. M. Thorneloe a donné ce cours en 1988, et Mme Hebenstreit en 1985 et en 1991.

Les professeurs qui ont reçu un certificat après avoir suivi le cours Normal enseignent chaque année le cours Primaire de Science Chrétienne. Ce cours marque souvent un tournant dans la vie de ceux qui le suivent. On trouve le nom des professeurs du monde entier à la fin du Christian Science Journal. La liste des professeurs francophones figure à la fin de chaque numéro du Héraut.

Voici le compte rendu de l'entretien que nous avons eu avec Mme Hebenstreit et M. Thorneloe au sujet du cours de Science Chrétienne.

Beaucoup de personnes se demandent quel est le but du cours de Science Chrétienne.

M. Thorneloe: Chaque élève qui suit le cours devrait acquérir une meilleure compréhension de la pure Science du Christ et de la façon la plus efficace de la mettre en pratique. Cela entraîne chez l'élève une meilleure appréhension de la nature de Dieu, de l'homme et du lien indestructible qui les unit.

Mme Hebenstreit: Dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, Mary Baker Eddy fait référence au cours et à « ce pour quoi il a été créé, c'est-à-dire l'élucidation du Principe et de la règle de la Science Chrétienne par la signification la plus élevée des Écritures » Miscellany, p. 241.. Le cours aide l'élève à comprendre la nature de l'être véritable, à découvrir son but et ses perspectives. Il apprend à entrer dans ce laboratoire qu'est la vie pour quotidienne pour y prouver l'efficacité de cette Science du Christ dans sa propre existence et dans celle des autres. Ce cours est destiné à aider les participants à mieux utiliser cette Science dynamique pour s'attaquer à l'erreur de manière spécifique et s'en débarrasser.

M. Thorneloe: Il est aussi utile de connaître le but poursuivi par celui qui désire suivre le cours, et je pose la question sur le formulaire que doit remplir chaque candidat avant de suivre mon cours. Celui qui étudie la Science Chrétienne et cherche à améliorer sa compréhension spirituelle afin de bénir les autres a le cœur généreux, et il est prêt à progresser.

Comment un professeur se prépare-t-il à donner le cours de Science Chrétienne ?

Mme Hebenstreit: Mentalement à genoux ! Cette préparation exige en effet de prier beaucoup et d'étudier à fond si nous voulons accomplir ce qui nous est demandé, comme le dit Mary Baker Eddy, en « communiquant, dans la mesure où nous les reflétons, la Vérité, la Vie et l'Amour à tous ceux qui se trouvent dans le rayon de notre atmosphère de pensée » Écrits divers, p. 12..

M. Thorneloe: Chaque classe nécessite une préparation distincte fondée sur la prière, avec la reconnaissance du fait que les élèves « seront tous enseignés de Dieu » Jean 6:45.. Notre Leader le confirme lorsqu'elle dit dans Science et Santé: « L'intercommunication se fait toujours de Dieu à Son idée, l'homme.» Science et Santé, p. 284. Le Maître enseignait par amour pour Dieu et pour l'homme. Les professeurs s'efforcent de suivre cet exemple. Ils travaillent avec les idées que fournit notre pasteur, la Bible et Science et Santé. Notre Maître, Christ Jésus, et son fidèle disciple, Mary Baker Eddy, jouent un rôle éminent dans l'enseignement du christianisme et de sa loi curative: ils nous montrent comment procéder.

Mme Hebenstreit: La loi et l'ordre étant des caractéristiques du travail accompli en classe, il est indispensable que les sujets à couvrir soient présentés de manière systématique et ordonnée. Ces sujets sont définis dans le chapitre « Récapitulation » de Science et Santé. Mary Baker Eddy elle-même appelait ce chapitre son livre de classe; nous avons donc là un manuel d'enseignement dicté par Dieu. Nous devons nous appuyer sur la spontanéité du Christ pour élucider le Principe et la règle de la Science Chrétienne présentés dans ce chapitre.

M. Thorneloe: C'est bien vrai. Chaque professeur étudie à fond, avec ses élèves, le chapitre « Récapitulation » de notre livre d'étude, Science et Santé. Ce chapitre commence par cinq questions sur la nature de Dieu et sur les exigences de la Science de l'Ame. Vient ensuite « l'exposé scientifique de l'être », avec son application à l'étude de la substance, de la Vie, de l'intelligence et de l'Entendement. Après la question sur les doctrines et les professions de foi, nous voyons que l'erreur est ce qui cherche à renverser ou à contredire « l'exposé scientifique de l'être ». Le cours examine ensuite plusieurs questions au sujet de l'homme, de ce qu'il est et de ce qu'il n'est pas. Tout cela nous montre comment guérir. Élèves et professeur abordent alors la façon de manier la croyance en un autre pouvoir que celui de Dieu (ce que nous appelons le magnétisme animal) et plusieurs questions annexes sur le sens matériel, la croyance et les cinq sens corporels. C'est l'apogée avant d'aborder la question suivante: « Voulez-vous expliquer la maladie et montrer comment on doit la guérir ? » Il est alors naturel pour les élèves de se demander où tout cela va les mener. D'où l'examen de la réponse que donne Mary Baker Eddy à la question: « Comment puis-je avancer le plus rapidement dans la compréhension de la Science Chrétienne ? » Et, pour finir, les Articles de foi résument tout ce qui a été enseigné. (Voir Science et Santé, p. 465–497.)

Quelles sont les qualités que les professeurs attendent de leurs futurs élèves ?

Mme Hebenstreit: En premier lieu, la spiritualité, la réceptivité, le désir d'apprendre, l'absence d'égoïsme. Le futur élève qui a entrevu l'importance véritable de la mission de Christ Jésus et qui désire suivre les traces du Sauveur en servant l'Église du Christ, Scientiste, afin de soutenir la plus grande Cause que le monde ait jamais connue, est prêt à comprendre toute la portée du chapitre « Récapitulation ». Le sens spirituel, en incitant celui qui cherche la vérité de tout son cœur à ne pas se limiter au désir de mieux connaître cette Science pour jouir d'une existence un peu plus confortable, le prépare à connaître la joie de poursuivre le même but que Christ Jésus: «Je suis au milieu de vous comme celui qui sert. » Luc 22:27. Le fait de suivre les traces du Maître chrétien nous apporte des récompenses extraordinaires. Notre Leader nous assure que nous trouvons notre bien en cherchant celui d'autrui.

M. Thorneloe: Tout à fait ! Le désir de guérir et de bénir les autres est essentiel. Mary Baker Eddy insiste aussi sur la nécessité, pour chacun de nous, d'avoir une moralité très élevée afin de pouvoir faire des progrès. La souplesse d'esprit est, elle aussi, essentielle. L'élève sera-t-il réceptif ? Une pensée rigide ne peut pas progresser, alors qu'une pensée souple le fera à coup sûr.

Il est toujours utile de recevoir le candidat si c'est possible. Sinon, le professeur correspondra avec lui ou s'entretiendra avec lui par téléphone. J'encourage les futurs élèves à me parler des progrès spirituels qu'ils ont déjà faits ou qu'ils sont désireux de faire. Souvent ils me font part d'une guérison qui a revêtu pour eux une importance particulière. Il est essentiel de découvrir ce qu'ils attendent du cours.

Mme Hebenstreit: Différents critères permettent de déterminer si le candidat est prêt: Accepte-t-il la Science Chrétienne « comme la loi de Dieu, la loi du bien, qui interprète et démontre le Principe divin et la règle divine de l'harmonie universelle » Rudiments de la Science divine, p. 1. ainsi que l'exprime Mary Baker Eddy ? Vit-il conformément aux Articles de foi ? S'appuie-t-il exclusivement sur les moyens spirituels pour la guérison ? Reconnaît-il Mary Baker Eddy comme celle qui a découvert et fondé la Science Chrétienne et comme notre éternel Leader ? Et, ainsi que Michael l'a mentionné, l'élève doit posséder les qualifications morales et spirituelles nécessaires.

M. Thorneloe: Le nombre d'années pendant lesquelles le candidat a étudié la Science Chrétienne n'est pas réellement important. Si quelqu'un étudie depuis... disons vingt ans, est-ce vraiment vingt ans de progrès, ou vingt fois la répétition de la même année ? Le désir sincère d'avancer, voilà ce qui est important.

Dans le Manuel de L'Église Mère, Mary Baker Eddy parle d'avoir « fait preuve d'une bonne conduite dans le passé » Man., Art. XXVI, sect. 2.. Cela signifie-t-il que si quelqu'un a commis de sérieuses erreurs par le passé, il ne peut être admis au cours ?

Mme Hebenstreit: Certes non. Le récit biblique de la femme pécheresse qui oignit les pieds de Jésus nous donne un exemple encourageant de graves erreurs, de péchés même, surmontés grâce à la réforme et à la nouvelle naissance. Elle effaça le souvenir de ses fautes passées. Le troisième Article de foi de la Science Chrétienne ne laisse planer aucun doute: « Nous reconnaissons que le pardon du péché par Dieu consiste dans la destruction du péché et la compréhension spirituelle qui chasse le mal comme irréel. Mais la croyance au péché est punie tant que dure la croyance. » Ibid., p. 15. La croyance au péché qui a été abandonnée est donc une preuve positive de l'exactitude de cette Science. Une telle réforme et une telle régénération indiquent des dispositions très prometteuses.

Comment les élèves peuvent-ils se préparer pour le cours ?

M. Thorneloe: L'avant-dernière question du chapitre « Récapitulation » de Science et Santé est libellée de la façon suivante: « Comment puis-je avancer le plus rapidement dans la compréhension de la Science Chrétienne ? » La réponse de Mary Baker Eddy commence ainsi: « Étudiez-en à fond la lettre et absorbez-en l'esprit. » Science et Santé, p. 495. Dans ses écrits, notre Leader indique sans ambiguïté que les élèves doivent étudier les passages assignés du chapitre « Récapitulation » avant la session pendant laquelle ces passages seront examinés. Puisque chaque professeur utilise ce chapitre comme base de son enseignement, l'élève doit évidemment l'étudier avant le cours. Bien que cette étude soit une question individuelle, j'invite toujours les élèves à revoir, dans Science et Santé, le chapitre « Pratique de la Science Chrétienne » et, dans la Bible, le Sermon sur la montagne et les Dix Commandements. La Leçon-Sermon, « leçon dont dépend dans une grande mesure la prospérité de la Science Chrétienne » Man., Art III, sect. 1. ainsi que le dit notre Leader, fait aussi partie intégrante de notre préparation, en cela qu'elle nous aide à mieux comprendre notre pasteur, la Bible et Science et Santé.

Il semble parfois que bien peu de personnes cherchent à suivre le cours de Science Chrétienne. A quoi devrions-nous être attentifs en pareil cas ?

M. Thorneloe: Chaque idée de Dieu est complète, et Sa loi inviolable commande l'épanouissement de chacun. Rien ne peut faire obstruction à ce que Dieu a déterminé. Nous pouvons savoir cela non seulement pour nous, mais pour l'ensemble des professeurs de Science Chrétienne.

Mme Hebenstreit: La croyance qu'il existe un désintérêt pour le cours, comme toute autre croyance erronée, est une restriction imposée par le magnétisme animal qui essaie d'entraver le mouvement de la Science Chrétienne. La Bible affirme: « Voici le jeûne auquel je prends plaisir: Détache les chaînes de la méchanceté, dénoue les liens de la servitude, renvoie libres les opprimés, et que l'on rompe toute espèce de joug. » Ésaïe 58:6. Tous les professeurs ont choisi ce jeûne, choisi de dénouer les liens de la torpeur, de la négligence, du manque d'intérêt, de la suffisance, en invoquant la loi d'attraction de Dieu qui gouverne le genre humain. La loi divine qui détermine « l'adhésion, la cohésion et l'attraction » Science et Santé, p. 124., annule toute résistance opposée par l'antéchrist au système d'enseignement et de communication que Mary Baker Eddy a conçu selon le plan divin. Le professeur doit traiter, sur le plan métaphysique, ce contre quoi Mary Baker Eddy nous met en garde lorsqu'elle dit à propos des futurs élèves du cours de Science Chrétienne: « Ceux qui sont prêts à franchir cette étape doivent se méfier du filet habilement posé et sournoisement dissimulé pour retarder leurs progrès dans cette direction. » Miscellany, p. 241. Le futur élève devrait pouvoir profiter sans entraves de cette clause inspirée par Dieu dans le but de favoriser ses progrès et son capital spirituels, ainsi que sa joie.

M. Thorneloe: Christ Jésus raconta la parabole des hôtes invités à un festin de mariage. Chacun avait une excuse pour ne pas s'y rendre. Les professeurs peuvent savoir qu'il n'existe aucun pouvoir susceptible d'empêcher qui que ce soit d'être à sa place, car la Vérité maintient l'homme au point de l'absolue perfection. Les doutes non fondés de l'élève qui se demande s'il est bien prêt ou s'il pourra suivre ne peuvent s'immiscer dans ce qui est juste. Chacun peut accomplir la tâche que Dieu lui a confiée. Les arguments selon lesquels on n'aurait pas assez de temps pour suivre le cours ou pas assez d'argent pour le payer ne sont que des leurres incapables de détourner la pensée et d'entraver la croissance spirituelle. Christ Jésus dit dans l'Évangile selon Jean: « Et moi, quand j'aurai été élevé de la terre, j'attirerai tous les hommes à moi. » Jean 12:32. Cette attraction n'est pas liée au professeur; le Christ attire, c'est un fait absolu. Et cette attraction ne peut être contrecarrée.

Pourquoi le cours de Science Chrétienne est-il important ?

M. Thorneloe: Parce que notre Leader le dit dans Science et Santé ! Dans l'une des vingt-quatre questions du chapitre « Récapitulation », Mary Baker Eddy demande: « Voulez-vous expliquer la maladie et montrer comment on doit la guérir ? » Nous lisons dans sa réponse: « Une réponse complète à cette question inclut l'enseignement qui permet au praticien de démontrer et de prouver lui-même le Principe et la règle de la Science Chrétienne ou guérison métaphysique. » Science et Santé, p. 493. Le cours fournit une base solide qui permet de progresser dans la pratique de la guérison spirituelle, ou guérison chrétienne.

Mme Hebenstreit: Mary Baker Eddy nous dit que les statuts du Manuel de L'Église Mère « furent établis sous l'impulsion d'un pouvoir non personnel ». C'est donc grâce à l'impulsion divine que le cours a été prévu pour permettre de mieux comprendre Dieu et l'homme. (Voir Écrits divers, p. 148.) Ce cours, source de compréhension et de progrès spirituels, est divinement autorisé. On ne saurait donc exagérer son importance pour le salut de chacun et pour le monde entier.

M. Thorneloe: Notre Leader a consacré tout un chapitre de Science et Santé et une section entière du Manuel de l'Église à ce sujet. Tous deux sont intitulés « L'enseignement de la Science Chrétienne ». Le Manuel contient aussi une section entière appelée « Conseil d'Instruction ». Cela nous montre la valeur que Mary Baker Eddy accorde au cours. Cette clause divinement inspirée, qui institue le cours, prouve combien notre Leader nous aime et attache d'importance à la continuité de nos progrès spirituels.

Est-il naïf de s'attendre à pouvoir aider les autres immédiatement après avoir suivi le cours ?

M. Thorneloe: Pas du tout ! Dans les biographies de Mary Baker Eddy, nous lisons qu'elle a parfois demandé à ses élèves de prendre un cas et de le guérir. La plupart revinrent avec des rapports incontestables de guérisons spirituelles. Et cela se produisit avant même la fin du cours. Ceux qui suivent le cours aujourd'hui ont quelquefois l'occasion d'aider les autres aussi bien avant que pendant le cours.

Mme Hebenstreit: Il n'est certainement pas naïf de s'attendre à guérir les autres avant, pendant et après le cours. Néanmoins, le travail effectué pendant le cours devrait permettre aux élèves d'obtenir des guérisons plus rapides et de leur faire comprendre qu'ils possèdent la domination sur tous les aspects, ou suggestions, du magnétisme animal. Le dernier paragraphe du chapitre « L'enseignement de la Science Chrétienne » est accompagné de cette note marginale: « Le bon motif et sa récompense. » La récompense de ceux qui ont suivi le cours, c'est de voir grandir leur aptitude à guérir.

M. Thorneloe: Vous avez raison. Je me souviens d'une dame d'un âge avancé, qui désirait ardemment aider les autres. Elle a suivi mon cours et s'est révélée « la plus jeune ». En quelques mois, sa demande d'inscription comme praticienne dans le Journal était acceptée, et elle a pratiqué la Science de la guérison chrétienne avec succès pendant de nombreuses années.

Mme Hebenstreit: Le professeur aide l'élève à voir, au cours de son étude de la Bible et de Science et Santé, que chacun peut pratiquer la Science Chrétienne. La pratique à plein temps devient plus attrayante que toute autre activité lorsque la joie que procure ce travail de guérison est bien perçue. Le professeur, consacré lui-même à la pratique, peut communiquer le sentiment de plénitude que connaissent ceux qui suivent les traces de Christ Jésus.

M. Thorneloe: Notre Leader désirait ardemment voir chaque élève mettre sa compréhension en pratique et en faire profiter les autres. Après tout, nous sommes un mouvement de praticiens, pas un mouvement de patients ! Puisque le Christ est la lumière de l'Ame, la manifestation de la puissance de la Vérité, soyons certains qu'il n'existe aucun pouvoir susceptible d'empêcher la guérison spirituelle de s'épanouir dans notre cœur.

Mme Hebenstreit: Quiconque a reçu ce don incomparable qu'est la Science Chrétienne est à même de la mettre en pratique et de guérir. Le travail de guérison n'est pas la prérogative de ceux qui sont inscrits dans le Journal et dans le Héraut. Les instructions donnée par le livre d'étude s'adressent à chaque être humain. C'est une grande joie, pour tous ceux qui ont entrevu la nature du christianisme telle qu'elle est définie par la Science Chrétienne, de commencer et de continuer à la mettre en partique pour eux-mêmes comme pour les autres, et de découvrir ainsi les réalités de l'Esprit et de sa création.

Quel est le but des réunions annuelles des associations ?

M. Thorneloe: Elles constituent un élément important du système de formation continue que notre Leader a prévu à notre intention, système qui comprend les Leçons bibliques, l'école du dimanche, le cours de Science Chrétienne, les réunions d'association, etc.

Mme Hebenstreit: Les réunions d'association constituent une sorte de perfectionnement: c'est à chaque fois une nouvelle journée de formation qui permet d'aller plus loin, une journée régie par la loi du progrès infini.

M. Thorneloe: Elles permettent d'étudier un sujet en profondeur, elles fournissent l'occasion d'acquérir de nouvelles richesses spirituelles dans une atmosphère familiale d'unité et de prière. Elles incitent à se consacrer davantage à l'Église de notre Leader et à la pratique. Dans une lettre de gratitude envoyée à la suite d'une association, une élève écrivit à son professeur qu'à la fin de la journée elle ne pouvait plus tenir en place, qu'elle avait été poussée à sortir pour mettre en pratique ce qu'elle avait appris.

Mme Hebenstreit: Les réunions d'association ne sont pas ce qu'on appelle parfois des cours d'entretien des connaissances. L'élève peut entretenir ses connaissances lui-même. Les associations constituent un processus continu, une marche en avant. Elles sont là pour enseigner, inspirer, élever, accroître la spiritualité et favoriser les progrès de tous les participants. Elles développent notre amour et cet amour, tel qu'il est compris par la Science Chrétienne, l'emporte sur tout ce qui voudrait s'y opposer.

Quelle est la responsabilité des professeurs de Science Chrétienne envers leurs élèves ?

Mme Hebenstreit: La réponse est dans le Manuel. On y lit: « Un professeur n'exercera pas de contrôle personnel sur ses élèves, ni ne cherchera à les dominer, mais il considérera qu'il a l'obligation morale de favoriser leurs progrès dans la compréhension du Principe divin, non seulement pendant la durée du cours d'instruction, mais également par la suite, et de veiller à ce qu'ils fassent preuve d'une attitude sage et d'un sens pratique de la Science Chrétienne. » Man., Art. XXVI, sect. 2. La règle interdisant à un professeur de chercher à diriger ou à dominer ses élèves est aussi importante pour le professeur que pour les élèves ! Mais notre Leader est catégorique: le professeur doit continuer à nourrir ses élèves spirituellement, répondre à leurs besoins; il doit toujours être disponible pour chacun.

M. Thorneloe: Absolument. Mary Baker Eddy s'attendait à ce que le professeur s'intéresse à chaque élève bien au-delà des douze jours du cours. C'est en quelque sorte un travail de berger, un intérêt plein d'amour, qui se réjouit des progrès spirituels de chaque élève. Lorsque nous considérons notre Leader comme un professeur de Science Chrétienne, nous voyons qu'elle démontra parfaitement que l'Entendement divin est le seul Professeur. Elle remettait chaque cœur désireux d'apprendre dans les bras de l'Amour divin. Et, en même temps, la sollicitude qu'elle témoignait à ses propres élèves était intarissable. La relation qui existe entre un professeur et son élève est unique, incomparable.

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