Elle Était Connue, dans la ville, pour être une femme de mauvaise vie. Simon, le pharisien bien pensant qui avait invité Jésus chez lui pour un festin, était choqué de ce que Jésus l'ait laissée s'approcher de lui pendant qu'il mangeait, et maintenant, elle lui lavait les pieds de ses larmes, les essuyait avec ses longs cheveux, les embrassait et les oignait tendrement d'un parfum précieux. Un homme qui se laissait toucher par une femme de ce genre ne devait pas être un véritable prophète, se disait Simon. Voir Luc 7:36–50; voir Harper's Bible Commentary, p. 1024.
Mais Simon ignorait ce qui était arrivé à cette femme. Il ignorait qu'elle s'était transformée. Seul le Maître le savait. Lui seul était au courant de ce qui se passait dans son cœur. Celui-ci était-il brisé de douleur au souvenir des fautes qu'elle avait commises ? Le repentir de cette femme ne prouvait-il pas son désir de commencer une nouvelle vie ? L'amour débordant qu'elle éprouvait pour Jésus était sans doute quelque chose qu'elle n'avait jamais connu, une affection qui s'ancrait dans l'Amour divin.
Jésus prouva alors qu'il était bien un prophète, quoi qu'en pensât Simon, en racontant une histoire qui répondait aux pensées secrètes de son hôte. Il parla de deux hommes qui avaient le même créancier. L'un d'eux lui devait une somme relativement modique et l'autre lui devait dix fois plus. Puisque ni l'un ni l'autre n'était en mesure de le rembourser, le créancier « leur remit à tous deux leur dette ».
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !