Au Cours Des trois ans que dura son ministère, Christ Jésus donna maints et maints exemples de la façon d’appliquer la loi spirituelle de l’être à la vie humaine. L’étude du rapport qui existe entre les œuvres et les paroles de Jésus nous en apprend long sur la guérison de la maladie et du péché. Cela peut ouvrir des horizons au disciple chrétien sur la façon de préparer sa pensée à une prière efficace.
Avant de donner à ses disciples ce qu’on a appelé par la suite la Prière du Seigneur, Jésus conseilla: « Quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra. » Matth. 6:6. Commentant ce verset, Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé, le livre d’étude de la Science Chrétienne: « La chambre symbolise le sanctuaire de l’Esprit, dont la porte se ferme au sens pécheur, mais laisse entrer la Vérité, la Vie et l’Amour... Pour pénétrer au cœur de la prière, il faut que la porte des sens trompeurs soit fermée. Les lèvres doivent être muettes et le matérialisme doit se taire pour que l’homme puisse avoir audience de l’Esprit, le Principe divin, l’Amour, qui détruit toute erreur. » Science et Santé, p. 15.
Ce prélude à la prière, qui fait taire les perturbations de l’atmosphère mentale et élimine de la conscience tout mensonge susceptible de déprécier le message de Dieu ou de gêner sa réception, est illustré à maintes reprises dans l’œuvre de guérison de Jésus. Alors que la fille de Jaïrus semblait morte, Jésus n’entra pas directement dans la chambre afin de la ressusciter. Il fit d’abord sortir ses détracteurs, purifiant ainsi l’atmosphère de toute interférence, et ensuite seulement il ramena l’enfant à la vie. Voir Luc 8:41, 42, 49–56. De même, lorsqu’une femme adultère fut amenée à lui pour qu’il la juge, il réduisit ses accusateurs au silence avant de s’adresser avec compassion à la femme et de lui enjoindre de ne plus pécher. Voir Jean 8:1–11. Et, lorsqu’on porta jusqu’à lui un paralytique afin qu’il le guérisse, ce n’est qu’après être allé au-devant des objections qu’il percevait chez les pharisiens présents qu’il ordonna à l’homme de se lever, de prendre son lit et de rentrer chez lui. Voir Luc 5:18–25. Il affronta et rejeta des objections similaires avant de guérir un homme qui avait la main sèche. Voir Matth. 12:10–13.
Connectez-vous pour accéder à cette page
Pour avoir le plein accès aux contenus du Héraut, activez le compte personnel qui est associé à tout abonnement au Héraut papier ou abonnez-vous à JSH-Online dès aujourd’hui !