Ma Sœur Ainée, qui avait été guérie instantanément de migraines après avoir assisté, pour la première fois, à un service de la Science Chrétienne quelques années auparavant, m’a présenté cette religion il y a environ seize ans. J’étais très impressionnée de voir qu’elle était souvent guérie par la simple lecture de la Bible et de Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy.
J’avais été une enfant délicate et maladive. J’avais souffert de rhumatismes articulaires aigus à un très jeune âge et mes orteils étaient restés déformés: au lieu de poser le pied normalement, je marchais sur la pointe des pieds. Je ne trouvais jamais de souliers qui m’aillent bien, et je souffrais toujours en marchant. Je contractais aussi souvent des maladies de peau, et les différents médicaments prescrits n’avaient fait que déclencher des réactions compliquant la situation.
La première fois que je lus Science et Santé, j’eus de la peine à le comprendre. Je persistai néanmoins en lisant et relisant de courts passages jusqu’à ce que j’aie l’impression de les avoir compris. A la lecture de « l’exposé scientifique de l’être », je perçus que Dieu remplit tout l’espace, et qu’il n’y a de place pour aucune autre cause.
Je continuai d’approfondir le livre d’étude. Un matin, en m’habillant pour me rendre au travail, je n’arrivais pas à mettre mes chaussures: elles ne m’allaient tout à coup plus du tout. En examinant mes pieds de plus près, je me rendis compte que mes orteils s’étaient redressés et que je pouvais marcher sans aucune gêne. Quelle merveilleuse démonstration de l’amour de Dieu ! Je n’avais pas prié de manière spécifique pour cette guérison, elle était juste le résultat de ma réceptivité aux idées spirituelles contenues dans Science et Santé.
Il y a environ sept ans, je souffris de faiblesse dans les jambes, d’une toux persistante et de douleurs dans tout le corps. Je ne pouvais ni m’asseoir, ni me lever, ni marcher, et je perdis près de sept kilos en une semaine. Je n’avais plus aucun intérêt pour la nourriture, ni même pour la vie, et je fondais en larmes à la moindre provocation.
Je continuais à reconnaître que Dieu m’aimait et voyait en moi Son idée parfaite. Pendant une longue période, je fondai ma prière sur cette prémisse, mais les progrès étaient très lents et j’étais découragée.
Les choses continuèrent ainsi pendant environ un an. J’étais peu disposée à faire appel à un praticien, car je n’en connaissais aucun. Un jour, du fond de mon désespoir, je criai à Dieu: « Que dois-je faire ? » J’écoutai, et la réponse arriva bien vite: « Fais tout de suite la connaissance d’un praticien ! » C’est ainsi que je demandai à ma sœur de prendre contact pour moi avec un praticien. Cette personne manifesta tant d’amour, de compréhension et de gentillesse que je me sentis aussitôt soulagée. A l’aide de nos conversations téléphoniques et de mes prières, j’appris à comprendre le véritable lien qui m’unit à Dieu.
J’étudiais et je priais avec fidélité, et je me demandais pourquoi la situation mettait si longtemps à s’améliorer. Je dus approfondir mon examen de conscience avant de saisir que, pour pouvoir accepter les dons gratuits de Dieu, je devais pardonner à ceux qui m’avaient blessée quand j’étais plus jeune. Je devais comprendre qu’eux aussi étaient les enfants de Dieu. Je me tournai vers la Prière du Seigneur et trouvai une réponse dans le verset suivant: « Pardonne-nous nos offenses, comme nous aussi nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés. » Je n’aurais pu dire combien de fois j’avais lu ce passage, mais jamais encore je n’avais perçu sa lumière avec autant d’éclat. Aussitôt, toute trace de ressentiment et de colère refoulée s’évanouit. Je me sentis environnée d’un flot d’amour, parce que j’avais appris quelque chose de nouveau au sujet de Dieu et de la liberté que nous acquérons en Le comprenant mieux.
Au cours d’une de mes nombreuses conversations avec le praticien, il me rappela que j’étais l’enfant parfaite de Dieu à l’instant même. Quelques jours plus tard, en travaillant dans la maison, je me rendis soudain compte que j’étais guérie. J’avais tout à fait oublié mon corps, et les difficultés physiques, ainsi que la dépression, avaient disparu. J’avais aussi retrouvé l’appétit. Cela s’est passé il y a quatre ans, et aucun de ces symptômes n’est réapparu.
Oak Ridge (New Jersey), U.S.A.