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La Vérité et son ministère de guérison

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1994


En Tant Que praticiens de la Science Chrétienne, comment rendre notre travail de guérison plus efficace pour nousmêmes, les nôtres ainsi que nos amis, y compris tous ceux qui, dans le public, sollicitent notre aide ?

La réponse à cette question se trouve dans les livres d’étude de la Science Chrétienne: la Bible, et Science et Santé de Mary Baker Eddy. Ces ouvrages nous montrent que Dieu, la Vérité, guérit par le Christ. Ils nous donnent les règles nous permettant d’exercer le ministère de guérison de la Vérité.

L’obéissance aux Dix Commandements et au Sermon sur la montagne donné par Christ Jésus est essentielle à la guérison par la Science Chrétienne. Jésus a parlé aussi d’un Consolateur qui viendrait nous apprendre à mieux suivre le Christ. Ce Consolateur est ce que Mary Baker Eddy appelle la Science du christianisme ou Science Divine. Cette Science est la Science de Dieu, de l’homme et du Christ. C’est de Dieu et par les Écritures que Mary Baker Eddy a reçu la Science Divine; elle l’a mise en pratique, démontrée, et elle l’a expliquée dans Science et Santé. Ces lois de Dieu nous apprennent à vivre pour Dieu, à vivre ensemble en enfants de Dieu et à alléger les souffrances du genre humain.

Pour renforcer notre ministère de guérison, il nous faut commencer par comprendre ce qu’est Dieu. Nos livres d’étude révèlent que Dieu est un, infini et Tout. Mary Baker Eddy signale plusieurs synonymes de Dieu qui nous permettent de comprendre Sa nature, notamment le Principe, l’Entendement, l’Esprit, la Vérité et l’Amour. La Science de Dieu montre que l’Amour divin inspire et soutient notre démonstration du ministère de guérison de la Vérité, tout comme elle le faisait pour Christ Jésus et pour ses disciples de tous les temps.

Nous nous fortifions et nous renforçons aussi notre pratique de la guérison en comprenant ce qu’est l’homme. Les Écritures et Science et Santé révèlent que l’homme parfait créé par Dieu — ce que nous sommes, en réalité — est fait à l’image et à la ressemblance de l’Esprit parfait. La Science de l’homme prouve que l’idée de Dieu, l’homme, c’est le reflet même de Dieu, c’est l’idée purement spirituelle, sainte, semblable à Dieu.

Pour rendre plus efficace la pratique de la guérison, il faut aussi comprendre ce qu’est le Christ. Nos livres d’étude enseignent que le Christ est le divin message éternel de la Vérité qui fait prendre conscience de ce qu’est Dieu: l’unique Entendement, l’Esprit infini. La Science du Christ nous fait prendre conscience de notre sainteté, de notre santé et de notre immortalité qui, toutes trois, viennent de Dieu et sont maintenues par Lui. Cette façon de comprendre le Christ apporte la guérison.

Le Christ permet aussi au praticien de discerner et de nier ce qui n’est pas Dieu, la Vérité. Renforcer le ministère de guérison signifie donc aussi discerner « ce qui n’est pas ». Et qu’est-ce que « ce qui n’est pas » ? C’est l’erreur, l’absence de la Vérité. C’est ce qui n’a pas lieu dans la réalité spirituelle. L’erreur, par définition, s’écarte de l’exactitude et de la droiture, c’est le péché. Science et Santé explique qu’à la base de tout péché on retrouve la fausse croyance que la matière possède de l’intelligence, de la substance ou de la vie. L’erreur est dévoilée et détruite d’une façon scientifique par le Christ, la Vérité.

Le praticien commence par mettre à nu et détruire les croyances à « ce qui n’est pas » dans sa propre pensée et dans son existence. Disons qu’il nettoie sa conscience en évaluant et en purifiant sa pensée et sa conduite par la spiritualisation et par un examen de conscience journalier. Le praticien peut défendre sa pensée contre certaines croyances sournoises à « ce qui n’est pas »: la crainte ou la timidité, la malhonnêteté ou le manque de scrupules dans les affaires, le manque de fidélité ou de ferveur, ainsi que les tentations provenant de l’orgueil, de la passion ou du sens personnel.

« Ce qui n’est pas » est dévoilé et détruit dans notre pensée et dans notre vie par l’étude de la Bible et des œuvres de Mary Baker Eddy, par une communion silencieuse avec Dieu et par la croissance spirituelle. Alors, il est plus facile de discerner également l’erreur dans notre pratique « publique » et de la détruire sans tarder grâce au Christ, la Vérité. Christ Jésus a dit: « Ote premièrement la poutre de ton œil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’œil de ton frère. » Matth. 7:5.

Quelles manifestations de « ce qui n’est pas » observons-nous dans la pratique ? L’erreur peut prendre la forme de la peur, de l’ignorance, du péché, de la maladie et même de la mort. Mais la lumière de la Vérité perce et chasse les ténèbres de la pensée afin de nous laisser percevoir le Dieu parfait et Son idée parfaite, l’homme spirituel, sans péché. La lumière du Christ révèle que « ce qui n’est pas », c’est-à-dire l’erreur ou matière, n’est vraiment rien, parce que ce qui est, c’est-à-dire la Vérité, l’Esprit, est Tout-en-tout. La compréhension de la totalité de la Vérité et du néant de l’erreur a pour résultat la guérison.

Dieu, la Vérité toute intelligente, ne connaît rien de « ce qui n’est pas ». Dieu ne comprend que ce qui est au-dessus et au-delà du sens matériel. Il ne connaît que ce qui est spirituel. L’homme réel, reflétant la Vérité immortelle, est également insensible à tout faux sens matériel. Donc, lorsque l’erreur est discernée dans notre pratique de la guérison, il est important de voir le néant de la croyance erronée. Le Christ dévoile l’erreur et la chasse en la classant comme un mensonge, comme ce qui n’est pas en train de se passer, pour la remplacer par la vérité de ce qui se passe vraiment: la bonté de Dieu.

Science et Santé souligne l’importance de cette façon d’agir: « Dévoilez l’erreur, et elle vous impute le mensonge que vous avez dévoilé. Tant que n’apparaîtra pas l’évidence concernant l’erreur — à savoir, son néant — l’exigence morale ne sera pas remplie, et le pouvoir de réduire l’erreur à néant fera défaut. Nous devrions rougir d’appeler réel ce qui n’est qu’une méprise. Les bases du mal reposent sur la croyance qu’il existe quelque chose en dehors de Dieu. Cette croyance tend à soutenir deux pouvoirs opposés, au lieu de ne faire valoir que les droits de la Vérité. La méprise de croire que l’erreur peut être réelle, alors qu’elle est simplement l’absence de la vérité, entraîne la croyance à la supériorité de l’erreur. » Science et Santé, p. 92.

La « croyance à la supériorité de l’erreur » tend à entraver notre démonstration du ministère de guérison de la Vérité. « Ce qui n’est pas » n’est pas quelque chose de réel situé en dehors de la pensée mortelle. Le Christ découvre toutes les méthodes secrètes ou cachées de l’erreur dans la pensée mortelle, il montre que l’erreur n’est rien d’autre qu’une croyance erronée subjective. Le Christ chasse « ce qui n’est pas » de notre pensée quand nous nous appliquons à nous connaître nous-mêmes, à être honnêtes, humbles, aimants, repentants, quand nous nous employons à nous régénérer et à comprendre ce qui est vrai et bon: Dieu et Son idée. La compréhension et la démonstration de la totalité de l’Amour dévoilent et détruisent l’erreur. Chaque guérison et chaque étape de croissance spirituelle nous prépare à mieux démontrer le ministère de guérison de la Vérité.

Dans certaines situations relatives à la famille, aux affaires, à l’Église ou au gouvernement, une erreur est peut-être à trouver et à rectifier. Comment s’y prendre ? La sagesse ordonna à Moïse de manier le serpent. Jésus eut le courage de haïr l’iniquité. Nous acquérons, nous aussi, la sagesse divine et le courage moral lorsque nos pensées et nos actes sont à l’unisson de l’Entendement du Christ. Le Christ peut nous amener à énoncer la Parole de Dieu avec douceur ou fermeté pour dévoiler une erreur.

« Ce qui n’est pas » peut être subtil ou flagrant. Pourtant, selon nos livres d’étude, l’erreur doit être démasquée dans l’abstrait, c’est-à-dire sans référence aux personnes, aux lieux ni aux objets particuliers, comme dans une parabole, ou sans détours, c’est-à-dire en toute honnêteté et sincérité, ou encore par force, c’est-à-dire avec l’énergie et le pouvoir spirituels, mais toujours sous l’impulsion de l’Amour divin. Dans chaque cas, il faut cesser de croire à l’erreur, la désarmer et la détruire par la compréhension de la Vérité, en prouvant que le mal est vaincu par le bien.

Existe-t-il des cas où, au contraire, nous devons nous abstenir de faire remarquer une erreur ? Oui, par exemple, si quelqu’un est susceptible de réagir en se faisant du mal ou en faisant du mal à autrui. Nous ne tenons pas non plus à dévoiler une erreur qui a encore de la réalité pour nous. La sagesse divine peut parfois conduire le praticien à garder le silence et à laisser la croyance à « ce qui n’est pas » se détruire toute seule. Certaines fois, Jésus garda le silence et laissa le message guérisseur du Christ parler de lui-même. La décision du praticien doit être déterminée par sa démonstration honnête de la Vérité et de l’Amour. Bien sûr, le praticien reconnaît la vérité, même s’il ne l’énonce pas. La Parole de Dieu ne peut être prononcée avec autorité que lorsqu’on le fait en s’appuyant sur la sagesse, la compréhension spirituelle et la démonstration. Le praticien est en mesure d’énoncer la Vérité divine avec efficacité quand il comprend ce que Dieu sait et quand il démontre la Vérité dans sa propre vie, afin que la voix du Christ se fasse entendre.

Ce qui guérit, ce n’est pas la connaissance humaine d’une personne ou d’un problème, c’est ce qui est compris de la totalité de Dieu et de la perfection de l’homme, idée de Dieu.

Ce qui guérit, ce n’est pas la connaissance humaine d’une personne ou d’un problème, c’est ce qui est compris de la totalité de Dieu et de la perfection de l’homme, idée de Dieu. Quand la Vérité divine remplit la pensée du praticien de l’amour et de la bonté de la création divine spirituelle, sans péché, l’erreur doit forcément céder. Le secret, c’est de ne pas craindre ni combattre une croyance à « ce qui n’est pas » comme s’il s’agissait d’une réalité. Il suffit de lui refuser l’accès de sa conscience. Lorsque l’erreur est remplacée, avec calme et fermeté, par la réalité de la perfection de Dieu, la loi de la Vérité démasque l’erreur (en révèle le néant) et la détruit.

Le récit biblique de la guérison de la femme qui souffrait d’une perte de sang illustre bien la Science de la guérison chrétienne en action. Après douze années de souffrances au cours desquelles elle avait dépensé toutes ses ressources auprès des médecins de son époque, cette femme a cherché, avec foi, à toucher Christ Jésus pour être guérie. Voir Marc 5:25–34.

Voici ce que Mary Baker Eddy écrit à ce sujet: « Lorsque Jésus se retourna et dit: “Qui m’a touché ?” il avait dû ressentir l’influence de la pensée de la femme, car il est écrit qu’il sentit qu’ “une force était sortie de lui”. Sa conscience pure, pleine de discernement, rendit ce verdict infaillible; mais il n’accepta pas l’erreur de la femme par affinité ou par faiblesse, car cette erreur fut découverte et rejetée. »Unité du bien, p. 57. Jésus se conforma à ce qu’exige la Vérité: laisser le Christ détecter « ce qui n’est pas » pour l’effacer de la pensée. Sa conscience Christ savait que Dieu est l’unique Vie parfaite, l’unique Principe de la perfection gouvernant tout. Jésus n’associa pas l’erreur à la femme ni à lui-même, car la loi de l’Amour pour la destruction de l’erreur, c’est de dépersonnaliser l’erreur (qui n’est rien ni personne) tout en détruisant le péché. La femme fut guérie.

Notre Maître nous a montré, et Science et Santé nous l’a expliqué, comment laisser le Christ, la Vérité, démasquer et détruire « ce qui n’est pas », afin que « ce qui est » — la bonté spirituelle et l’harmonie — brille pour tous. Même débutants dans la pratique de la Science Chrétienne, nous pouvons discerner et exprimer la sagesse, la vérité et l’amour de Dieu, qui fortifient et défendent notre démonstration du ministère de guérison de la Vérité.

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