Un Jour, je faisais la queue à la caisse d'un supermarché, et mon sac à main était posé sur mes achats dans le caddie. J'ai tourné la tête quelques secondes pour regarder autre chose et, lorsque j'ai voulu prendre mon sac, il n'était plus là. La caissière a aperçu un sac par terre, dans l'allée voisine, et a couru le chercher. C'était bien le mien, mais la pochette dans laquelle se trouvaient argent, clefs, cartes de crédit et autres papiers avait disparu.
Nous avons vite téléphoné à la police, à la banque, etc. En attendant l'arrivée de la police, j'ai cherché le coin le plus calme possible pour pouvoir prier.
L'Amour, en tant que synonyme de Dieu, est la première chose qui me soit venue à l'esprit. En étudiant la Leçon biblique de la semaine, j'avais lu, dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, la note marginale suivante: « L'Amour bannit la crainte » (p. 410). (Ces mots font aussi partie du verset bien connu de la Première épître de Jean: « L'amour parfait bannit la crainte » [4:18].) J'ai prié pour prendre conscience du fait spirituel que l'amour de Dieu était la seule force présente et active, et qu'il m'environnait comme il environnait celui qui avait pris ma pochette. J'ai pensé à ces paroles du poème de Mary Baker Eddy, « Prière du soir de "Mère" »: « Son bras encercle tendrement les Siens » (Écrits divers, p. 389).
J'ai continué à prier en affirmant que la personne qui en s'emparant de mon sac, avait pensé répondre à une nécessité, verrait ses besoins comblés de façon légitime.
Deux agents de police sont arrivés et, après avoir pris note des faits, ils m'ont quittée en disant pour me consoler: « Vous vous en sortez très bien. Ne vous faites pas de souci, rentrez chez vous et prenez un bon café ! » Je n'avais cependant pas conscience « d'être sortie » de quoi que ce soit, sachant, comme on peut le lire dans les Actes des apôtres, qu'« en [Dieu], nous avons la vie, le mouvement, et l'être » (17:28).
Peu après, alors que le responsable de l'immeuble m'ouvrait la porte pour que je puisse rentrer chez moi, j'entendis sonner le téléphone. C'était le gérant du supermarché. « Nous avons votre pochette » me dit-il. Quelqu'un l'avait trouvée assez loin du centre commercial et l'avait rapportée. La seule chose qui manquait était une petite coupure. Tout le reste était intact: les cartes de crédit, mes clefs, et deux bourses contenant de la petite monnaie.
Je suis très reconnaissante à Dieu de nous avoir donné la Science divine, cette religion pratique qui illumine notre existence.
Christchurch
Nouvelle-Zélande
