I L Y A bien des années, j'avais une grosseur assez importante sur le dos. Dès que je m'en suis aperçu, j'ai prié pour guérir cette manifestation si dissemblable à l'harmonie, à Dieu, la Vie. Ma crainte a disparu, mais non pas la grosseur. J'ai pensé pouvoir m'en accommoder, la jugeant bénigne. Je n'avais pas bien compris son irréalité absolue.
Bien que la grosseur ait continué de grandir, ma façon de traiter la situation restait superficielle. En fait, j'étais surtout préoccupé par son apparence. Bientôt, il ne m'a plus été possible de la dissimuler, mais comme elle ne me faisait pas souffrir et qu'elle ne me gênait pas, je la tolérais toujours.
Combien j'avais tort ! Aucune erreur n'est acceptable ni inoffensive, car elle ne vient pas de Dieu. Avec le temps, j'ai fini par souffrir beaucoup, et j'ai été momentanément handicapé du côté droit. J'ai alors pensé que cette tumeur bénigne était devenue maligne. Mary Baker Eddy écrit dans Science et Santé: « Toute conclusion pour ou contre, déduite de la prétendue sensation dans la matière ou de la prétendue conscience qu'a la matière de la santé ou de la maladie, au lieu de renverser le témoignage des sens physiques, confirme ce témoignage comme légitime et mène ainsi à la maladie » (p. 120). Et elle ajoute dans le même chapitre: « Si vous tenez à connaître le fait spirituel, vous pourrez le découvrir en renversant la fable matérielle, que la fable soit pour ou contre, qu'elle soit d'accord avec vos idées préconçues ou qu'elle leur soit tout à fait contraire » (p. 129).
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