Dans The First Church of Christ, Scientist, and Miscellany, Mary Baker Eddy écrit: « Bien-aimés Scientistes Chrétiens, veillez à ce que votre entendement soit si pénétré de Vérité et d'Amour que le péché, la maladie et la mort ne puissent s'y introduire » (p. 210). J'ai appris, il y a quelques années de cela, combien il est important de suivre ce conseil.
Je travaillais alors au sein d'une petite équipe, et nous avions toujours été très proches les uns des autres. C'était presque comme une famille. Mais cette harmonie fut soudain rompue lorsque notre patronne se mit à traiter une collègue de façon fort désagréable. L'atmosphère devint très tendue. Ne pouvant supporter ces avanies plus longtemps, cette personne décida alors de prendre une retraite anticipée. Il s'agissait d'une femme seule qui avait eu l'intention de travailler encore un certain temps pour subvenir à l'éducation de ses enfants, qui étaient encore à l'école. J'avais toujours éprouvé pour ma patronne une affection véritable, mais je conçus une telle rancune à son égard que j'en vins même à déclarer que jamais je ne pourrais lui pardonner ce qu'elle avait fait à ma collègue.
Peu après cet incident, je tombai gravement malade. Un praticien de la Science Chrétienne priait pour moi, mais mon état continua d'empirer, et j'eus l'impression que j'allais mourir. Une nuit, je priais, assise dans mon lit. Je compris alors que les pensées d'amour sont forcément des pensées qui guérissent, car Dieu est l'Amour et Il est omnipotent. Je déclarai même à voix haute que j'aimais ma patronne, et je ressentis envers cette femme un amour qui m'apporta un grand réconfort. Je vis que jamais elle n'avait pu priver ma collègue de quoi que ce soit de bon, parce qu'elle n'était pas à l'origine du bien. C'est en effet Dieu qui est la source de tout bien, y compris l'harmonie, les ressources, la joie, la santé. Mary Baker Eddy déclare dans Science et Santé: « Nul entendement mortel n'a le pouvoir, le droit ou la sagesse de créer ou de détruire. Tout est sous l'empire du seul Entendement, savoir Dieu » (p. 544). C'est vrai, pensai-je. Même si les gens semblent se faire tout le temps du mal entre eux, le fait spirituel demeure: nulle action humaine n'est capable de créer ni de détruire la joie spirituelle d'autrui, car elle vient de Dieu seul. J'étais heureuse de savoir que mon amie et ses enfants, entourés de la tendre sollicitude de notre Père, ne pouvaient manquer de rien.
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