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Célébrer « le festin de la Vie »

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de janvier 1994


La Science ChrétienneChristian Science (´kristienn ´ saïennce) est fondée sur la parole et les œuvres de Christ Jésus. Elle accepte le point de vue de la Bible, selon lequel la mort est un ennemi qui doit être vaincu. Elle nous apprend que Dieu est la seule Vie, qu'Il est entièrement bon et que la Vie est par conséquent éternelle, ainsi que Jésus l'a enseigné et prouvé.

Je devine ici vos questions: « Qu'essayez-vous de me faire croire ? Que vous et moi, nous n'allons pas mourir ? »

Parfois, le décès de nos proches, le verdict prononcé par les médecins au sujet d'un ami ou simplement les années qui défilent nous mettent face à face avec ce qui semble être la fin ultime de toutes choses. N'existe-t-il pas d'autre issue que la mort ? Faut-il abandonner ?

Bien sûr que non ! Dans la Bible, nous lisons que la mort est un ennemi. Nous y trouvons en fait l'énoncé suivant: « Le dernier ennemi qui sera détruit, c'est la mort. » I Cor. 15:26. Les Écritures rapportent de nombreux cas où la mort a été surmontée, tant dans l'Ancien que dans le Nouveau Testament. L'un des récits les plus remarquables est celui de la résurrection de Lazare.

Celui-ci était depuis quatre jours dans la tombe. Pourtant, ni ce fait ni l'incrédulité et l'affliction des proches de Lazare ne convainquirent Jésus de sa mort. Il affirma: « Je suis la résurrection et la vie. Celui qui croit en moi vivra, quand même il serait mort. » Puis, devant la tombe, il prononça ces paroles inoubliables: « Lazare, sors ! » Jean 11:25, 43. Et Lazare sortit, vivant. Quel exemple incomparable de l'impuissance de la mort face à quelqu'un qui comprend son irréalité !

Christ Jésus, l'homme qui exerça la plus grande maîtrise sur la mort, dit un jour: « Si quelqu'un garde ma parole, il ne verra jamais la mort. » Jean 8:51. Quelle affirmation remarquable ! Il savait qu'en Christ, dans la véritable idée de l'être qu'il représentait, nous ne pouvons mourir quelles que soient les apparences. Puisque Dieu est toujours avec nous, même lorsque nous passons par ce qu'on appelle la mort, notre Vie est toujours avec nous. Jésus voulait dire que nous ne pouvons jamais perdre notre Vie réelle parce que Dieu est notre Vie. Il exprima et démontra à la perfection cette vérité sublime.

Puisque l'homme est l'image de Dieu, créé à Sa ressemblance, la vie de l'homme en tant qu'expression de Dieu est ininterrompue, éternelle, sans fin. C'est en spiritualisant la pensée que nous démontrons ce fait spirituel. L'étude des faits réels concernant Dieu et l'homme et la mise en pratique de ce que nous étudions nous permettent de prouver, pas à pas, que la vie ne cesse jamais, puisque Dieu est éternel. Lorsque nous percevons mieux que la vie est continue, notre pensée se détourne de la personnalité matérielle pour accepter Celui qui est la source de toute immortalité. Cela procure une immense satisfaction spirituelle. La vie est ininterrompue parce que la présence de Dieu est ininterrompue. Ce n'est que la conception humaine, matérielle de l'existence, qui enregistre un début et une fin, la naissance et la mort. Cette conception doit faire place au fait spirituel que la Vie, Dieu, est éternelle, et s'exprime sans cesse dans Sa création spirituelle, l'homme, notre être réel à tous.

Dans un très beau sermon, prononcé à Boston en 1885, Mary Baker Eddy, qui a découvert et fondé la Science Chrétienne, parle de la vie éternelle en commentant la parabole du levain caché dans trois mesures de farine: « On peut bien comparer les trois mesures de farine au sens erroné de la vie, de la substance et de l'intelligance, qui dit: C'est le pain, la matière, qui me sustente, et non l'Entendement. » Elle poursuit en indiquant que ce faux sens est transformé par la Science divine, qui nous montre que Dieu est la vie de l'homme. Et elle ajoute: « La mesure de la Vie augmentera sous l'effet de chaque contact spirituel, de même que le levain fait lever le pain. L'homme célébrera le festin de la Vie, non avec le vieux levain des scribes et des pharisiens, ni avec "un levain de malice et de méchanceté, mais avec les pains sans levain de la pureté et de la vérité". » Écrits divers, p. 175. Cela ne signifie-t-il pas que notre compréhension de la Vie devrait augmenter à mesure que nous nous efforçons de vivre ce que nous apprenons, de même que le levain fait monter le pain ?

Nous pouvons célébrer « le festin de la Vie » en priant et en apprenant à mieux connaître la Vie, ce merveilleux synonyme de Dieu. Alors, lorsque nous devrons faire face au décès de parents, d'amis, ou même de nos animaux de compagnie, nous verrons mieux que jamais la continuité, l'éternité, des qualités spirituelles qu'ils exprimaient et qu'ils continuent d'exprimer. Lorsque nous comprenons mieux la Vie, nous voyons que le chagrin, la perte et la séparation tirent leur origine d'un concept erroné de la vie, qui est restrictif et s'oppose au concept véritable. Le chagrin et le sentiment de perte se dissipent à mesure que la continuité de la Vie et de son expression, l'homme, prennent le pas dans notre pensée.

Le « festin de la Vie » nous montre que ceux que nous avons perdus de vue continuent d'avancer et de faire des progrès. Ils ne sont pas séparés de Dieu, le bien, mais ils sont aussi proches de Lui qu'ils l'ont jamais été. Dieu, le bien, répond à leurs besoins tout comme lorsqu'ils étaient ici. Ils vivent et ils ont toujours un travail spirituel et des progrès à accomplir. Le fait spirituel est que la Vie éternelle n'abandonne jamais son idée, l'homme. Il n'y a ni peine ni séparation dans la Vie. Nul n'est démuni, abandonné, solitaire. La Vie ne connaît que sa propre présence éternelle, ininterrompue, et celle de son idée, l'homme.

La Bible établit un lien évident entre le péché et la mort: elle montre qu'il faut surmonter le péché avant de pouvoir vaincre la mort. Pour célébrer le « festin de la Vie », nous devons donc effacer les erreurs qui résident dans notre pensée: l'égoïsme, la cupidité, l'indifférence, le manque d'égards et d'amour. Comment y parvenir ? En contrôlant toutes nos pensées, à tout instant. Si une pensée est bonne, si elle reflète les qualités divines, si elle vient de Dieu, nous pouvons la garder. Sinon, nous la rejetons, parce qu'elle ne fait pas vraiment partie de nous. Ne surmontons-nous pas, dans une certaine mesure, cette croyance appelée la mort chaque fois que nous décelons et supprimons les pensées erronées qui se présentent, chaque fois que nous éliminons le péché de nos pensées et de nos actes ? Et qui n'a pas à le faire ?

La Vie ne connaît que sa propre présence éternelle, ininterrompue, et celle de son idée, l'homme.

Le « festin de la Vie » nous fortifie en nous révélant que la vie n'est pas dans la matière et ne peut donc jamais quitter la matière. Il nous fait entrevoir une vérité qui transcende le plan humain: Dieu est la seule Vie. Dieu, la Vie, ne nous abandonne jamais; nous ne pouvons donc perdre la vie. Lorsque nous gardons à l'esprit que la Vie est Dieu, nous devenons tant soit peu conscients du caractère hypnotique de la croyance contraire, celle que la vie est dans la matière. Si nous élevons nos pensées, nous voyons que la Vie est infinie, sans entraves, sans fin; notre existence ne cesse jamais, parce qu'elle est l'expression même de la Vie infinie, Dieu.

Il peut sembler difficile, au début, de comprendre que la vie est entièrement spirituelle, mais lorsque nous persévérons avec patience et continuons d'affirmer que notre identité spirituelle est notre seul être réel, nous entrevoyons la réalité spirituelle, et la guérison devient plus aisée. Nous percevons mieux la véritable nature des problèmes qui surgissent sur le plan humain: ce sont de fausses suggestions que nous pouvons écarter grâce au pouvoir de Dieu. Lorsque nous célébrons le « festin de la Vie » en surmontant les petites difficultés quotidiennes qui se présentent à nous, nous sommes mieux préparés à résoudre les problèmes les plus opiniâtres que créent les croyances bien ancrées chez les hommes.

Redoublons d'efforts pour vivre la Vérité qui est la Vie. Ne considérons jamais ce que rapporte le « dernier ennemi » comme un fait, mais comme une fausseté. Laissons l'étude et la pratique de la Science du christianisme développer notre compréhension de la Vie qui est Dieu. Nous pourrons ainsi suivre les traces de celui qui, grâce à la compréhension extraordinaire qu'il avait de la Vie, put supporter la croix et vaincre la tombe, pour ensuite disparaître aux yeux humains dans l'ascension.

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