J'ai Fréquenté une école du dimanche de la Science Chrétienne, puis j'ai suivi le cours Primaire. Il est temps d'exprimer par écrit ma gratitude pour cette Science qui a apporté de nombreux bienfaits tant à ma famille qu'à moi-même.
Il y a de nombreuses années, j'ai commencé à sortir avec un jeune homme que je pensais épouser un jour. Je croyais voir ainsi se réaliser mon désir de fonder un foyer et d'avoir des enfants.
Nous étions de religions différentes, mais nous avions beaucoup en commun et un fort penchant l'un pour l'autre. Or, au bout de deux ans, j'ai compris qu'il n'avait nulle intention de m'épouser. Il nous était cependant très difficile de mettre fin à notre relation. J'avais l'impression que je perdrais alors toute chance d'être heureuse et de fonder un foyer, et je me disais que, si j'étais assez patiente, cet homme finirait bien un jour par vouloir se marier. Ce fut une période terrible, marquée par des hauts et des bas. Nous avons continué ainsi pendant quelques années, incapables de prendre une décision.
A cette époque, mon intérêt pour l'étude de la Science Chrétienne commença à s'émousser. J'avais l'impression de pouvoir maîtriser la situation moi-même, sans l'aide de Dieu. Pour être honnête, j'appréhendais de connaître le chemin que m'indiquerait l'Entendement divin, sachant pertinemment que cette relation n'était pas souhaitable. Cela me mettait dans une situation très inconfortable.
Je me suis rendu compte, un jour, que je payais cette relation bien cher. J'avais perdu toute joie. Des verrues m'étaient apparues sur les mains. Je me sentais à bout. J'ai décidé alors qu'il était temps d'appeler une praticienne de la Science Chrétienne pour lui demander son aide par la prière. Nous avons parlé de la définition du mot anges que l'on trouve dans Science et Santé: « Pensées de Dieu se communiquant à l'homme; intuitions spirituelles, pures et parfaites; l'inspiration de la bonté, de la pureté et de l'immortalité, neutralisant tout mal, toute sensualité et toute mortalité » (p. 581). Les pensées venant de Dieu me tenaient compagnie, et je ne me sentais plus seule. J'étais dans l'Amour divin, dirigée par l'Entendement divin, entièrement gouvernée par l'Ame divine — l'Amour, l'Entendement et l'Ame étant des synonymes de Dieu en Science Chrétienne. La praticienne a attiré aussi mon attention sur cet autre passage de Science et Santé: « Le désir, c'est la prière; et nous ne pouvons rien perdre en confiant nos désirs à Dieu, afin qu'ils soient façonnés et élevés avant de prendre forme en paroles et en actions » (p. 1).
Au cours des mois qui suivirent, je me suis plongée dans l'étude de la Science Chrétienne. J'ai accepté à nouveau d'être monitrice à l'école du dimanche, activité à la fois exigeante et stimulante. Je suis devenue absolument certaine de ma perfection et de mon identité spirituelles d'enfant de Dieu, le seul Père-Mère. Très vite, mon objectif a été de rester consciente de cette vérité jour après jour.
La relation que j'entretenais avec cet homme a perdu tout intérêt à mes yeux, et j'ai pu y mettre un terme sans chagrin ni regret.
Je ne pourrais pas dire que ma vie s'est épanouie d'un seul coup. Au cours des années qui ont suivi, j'ai fait la connaissance de plusieurs hommes sans que cela aboutisse à quoi que ce soit. J'ai passé aussi de nombreux samedis soirs toute seule. Mais je ne me suis jamais sentie solitaire, ni même à la recherche d'un compagnon.
Un jour, on m'a présenté quelqu'un qui habitait dans une autre ville. Il avait deux adorables enfants et, comme moi, il était entièrement dévoué à la Science Chrétienne. (Alors que je priais pour acquérir une meilleure compréhension de la plénitude spirituelle, il faisait de même, à près de mille cinq cents kilomètres de là.) Nous nous sommes mariés; nous sommes heureux, nous nous aimons tendrement et nous avons beaucoup de goûts communs.
Peu après avoir rencontré mon mari, je me suis rendu compte que les verrues avaient disparu.
Je suis très reconnaissante de la croissance spirituelle que m'a apportée cette épreuve. J'ai appris que nous n'avons pas à sacrifier nos convictions, nos aspirations ni notre joie lorsque nous nous en remettons entièrement à Dieu.
Woodstock (Géorgie), U.S.A.
