Un Dimanche, après le culte, je fis une chute et mon visage heurta violemment la chaussée. Je restai quelques instants à terre, sans pouvoir me relever. Deux passants me proposèrent très aimablement leur aide. Une fois remise sur pied, je les remerciai. Puis, le visage tuméfié et le nez vraisemblablement cassé, j’allai rejoindre mon fils et ma belle-fille qui se trouvaient devant l’église.
Il me faut dire que, plusieurs années auparavant, alors que je ne m’intéressais pas encore à la Science Chrétienne, j’avais fait une chute en descendant d’un train et m’étais cassé le nez. Traitée par un médecin, j’avais eu, pendant de longs mois, des difficultés à respirer. La situation allant en empirant, le médecin avait dû me casser le nez à nouveau afin de mieux ajuster l’os. J’avais donc gardé un souvenir très pénible des suites de cet accident et, encore sous le choc, l’idée qu’il me faudrait aller à l’hôpital traversa ma pensée. Toutefois, dès que je l’eus rejoint, mon fils me rappela certains passages de la Leçon-sermon de ce dimanche (indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne), dont le sujet était « Adam et l’homme déchu ». Ces paroles me firent l’effet d’un réveil énergique et l’idée d’un secours autre que Dieu m’abandonna complètement.
Rentrée à la maison, je demandai à mon fils de bien vouloir continuer à prier avec moi. Nous avons reconnu et maintenu que, du fait que Dieu est tout et en tout, l’homme ne pouvait se trouver à aucun moment ni en aucune circonstance en dehors de Son royaume et de Son gouvernement. Tout ce que Dieu a fait — y compris l’homme, Son enfant spirituel bien aimé — Il le préserve, le protège et le maintient éternellement dans son état de perfection originelle.
Nous avons aussi trouvé beaucoup d’inspiration et de force dans ce merveilleux passage du livre de Néhémie, où l’auteur dit, en s’adressant à ses ennemis: « Le Dieu des cieux nous donnera le succès. Nous, ses serviteurs, nous nous lèverons et nous bâtirons; mais vous, vous n’avez ni part, ni droit, ni souvenir dans Jérusalem. » Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy nous dit ceci dans la définition du nom Nouvelle Jérusalem: « ... le royaume des cieux, ou règne de l’harmonie. » Je compris que ce pouvait être aussi la description de ma conscience spirituelle émanant de Dieu, dans laquelle le mal n’avait non seulement aucune part, aucun droit, mais aussi aucun souvenir. La compréhension de ce fait me remplit de joie. Je sortais des ténèbres mentales et me trouvais dans la lumière de la vérité spirituelle. Les douleurs disparurent instantanément. Dès le lendemain, je repris mes activités quotidiennes normales.
Toutefois, quelques jours plus tard, j’éprouvai de la peine à respirer. Mon nez se bouchait de plus en plus. Sentant que le doute et la crainte voulaient à nouveau se manifester, j’en parlai à mon fils. Nous reprîmes alors l’exemple de Néhémie. Nous avons vu que ses ennemis avaient essayé non seulement une fois, mais à plusieurs reprises et par différents moyens, parfois violents, parfois subtils, d’anéantir son travail: la reconstruction de la muraille de Jérusalem. Toutefois, Néhémie ne céda jamais, certain qu’il était de la présence et du soutien infaillible de l’Amour divin.
Forte de cet enseignement, je retrouvai ma sérénité avec la ferme assurance que Dieu me donnait le succès. Très vite, je pus respirer normalement, et les séquelles de ma chute disparurent dans les jours qui suivirent.
Grâce à l’étude et à la mise en pratique de la Science Chrétienne, j’ai eu de nombreuses guérisons et ma gratitude envers Dieu est infinie.
Moutier, Suisse
Je suis le fils dont il est question dans le témoignage de Mme Yvonne Bobillier. Je peux attester que son récit décrit les faits avec exactitude.
Nous sortions de l’église vers 10 h 45, et au repas de midi, maman était totalement libérée de l’état de choc et de la douleur. Elle fut complètement guérie en quelques jours.
Cette guérison m’a beaucoup appris, parce que j’ai ressenti avec force la présence et la puissance de la Vérité. A aucun moment, je n’ai été tenté de m’arrêter aux apparences. Grâce au sens spirituel, je ne voyais que la création de Dieu.
Maman étudie la Science Chrétienne avec ferveur. Pleine de bonté, elle est un membre actif et apprécié de notre Société de la Science Chrétienne où elle a notamment occupé la fonction de Première Lectrice.
