Ma Reconnaissance envers la Science Chrétienne est sans bornes. Depuis quarante ans que j’étudie cette Science, j’ai reçu toutes sortes de bienfaits et éprouvé de nombreuses joies. J’ai eu beaucoup de guérisons, mais rien ne me rend aussi heureux que de savoir que Dieu a donné à l’homme une domination qui éclipse la réalité supposée de tout ce qui est dissemblable à Dieu, le bien.
Il y a quelques années, je me rendis compte, en me réveillant un matin, que j’étais très malade. Je ne pouvais rester éveillé que quelques minutes d’affilée et j’avais seulement conscience d’un grand malaise. Dans un de ces moments d’éveil, je m’accrochai à l’idée que j’étais Scientiste Chrétien et que je devais utiliser le pouvoir spirituel pour combattre mon trouble.
J’avais récemment appris par cœur un paragraphe de la page 495 du livre Science et Santé, de Mary Baker Eddy. Le début de la première phrase me revint à l’esprit: « Lorsque l’illusion... » Je ne pus aller plus loin, mais je savais déjà que ce mal était une illusion ! J’en fus énormément soulagé. Un peu plus tard, je me remémorai en partie la suite: « de la maladie ou du péché... » Je m’accrochai à l’idée qu’il s’agissait en l’occurrence d’une « illusion de la maladie ». Puis vinrent les mots: « vous tente... » Je vis alors que j’étais tenté de croire à cette illusion, et je me rendis compte que je n’avais pas à céder à cette tentation.
Je restai plusieurs heures couché ce jour-là, entre le sommeil et l’état de veille, mais, chaque fois que j’étais éveillé, je m’appliquais à me souvenir de la suite du paragraphe mentionné ci-dessus, en méditant les vérités spirituelles curatives contenues dans chaque expression. Quand je parvins à la phrase qui commence par les mots: « Que ni la crainte ni le doute n’obscurcissent votre sens lumineux et votre calme confiance... », j’essayai de déceler la crainte dans ma pensée.
« La crainte n’est pas dans l’amour. » Ce passage de la Première épître de Jean a beaucoup de pouvoir sur la peur. Puisque Dieu est l’Amour, et que les enfants de Dieu sont aimés par l’Amour, je savais que mon Père prenait toujours soin de moi. Cette prise de conscience dissipa la peur. De la même façon, je me débarrassai du doute en me rappelant toutes les guérisons qui avaient eu lieu dans ma famille.
Je continuai à prier, en méditant les vérités spirituelles contenues dans ce paragraphe et en les appliquant à ma situation. Plus tard, dans la journée, je fus guéri et je me levai avec beaucoup de gratitude pour reprendre mes activités normales.
Plus récemment, j’étais gêné par des maux de tête qui m’empêchaient de lire et d’étudier. Comme je n’avais pas eu de mal de tête depuis des années, je pensai que cela s’en irait tout seul. Mais ce ne fut pas le cas. Je m’aperçus alors que je devais prier pour discerner le néant absolu de ce mal.
« L’exposé scientifique de l’être », que donne Mary Baker Eddy dans Science et Santé, est fort utile en pareils moments. Il commence ainsi: « Il n’y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout. » Je compris que, selon cette déclaration, la douleur qui semblait siéger dans la matière n’avait aucune réalité; elle n’était donc rien de plus qu’un faux produit de la pensée humaine.
Je m’efforçai d’examiner mes pensées et de rejeter celles qui ne provenaient pas de Dieu, de savoir que les seules pensées qu’il me fallait accepter étaient les véritables pensées: celles de la perfection spirituelle de l’homme. J’ai été complètement guéri et ces maux de tête ne se sont plus manifestés. Je suis extrêmement reconnaissant de la bonté de Dieu envers tous Ses enfants.
Je pourrais aussi raconter comment j’ai trouvé des ressources, un logement, un emploi, grâce à Dieu qui m’a aussi aidé dans mes études universitaires. J’affirme chaque jour l’énoncé suivant tiré de Science et Santé: « L’Entendement divin qui fit l’homme maintient Sa propre image et ressemblance. »
Honolulu (Hawaï), U.S.A.
