Un matin, au réveil, j’ai pensé avant toute autre chose aux paroles du cantique 207, écrit par Mary Baker Eddy (voir Hymnaire de la Science Chrétienne). Dans le courant de la journée, elles me revenaient sans cesse à l’esprit:
Douce présence, force, joie et paix,
Vie infinie, ô souverain pouvoir,
Toi, dont l’amour protège l’oiselet,
Guide l’essor de mon enfant ce soir.
Ce soir-là, j’ai compris pourquoi ce cantique, qui s’intitule « Prière du soir de “Mère” », avait tant occupé mes pensées. Quand elle est rentrée, tard dans la soirée, après avoir fait des heures supplémentaires à son travail dans une ville voisine, ma fille m’a appris qu’elle avait eu un accident. Sa voiture s’était retournée, mais elle-même n’avait souffert en rien, et le seul dommage subi par la voiture était une perte d’huile. Ensemble, nous avons remercié Dieu pour Sa protection.
Notre famille a été l’objet de nombreuses guérisons. Je pourrais citer celle de plusieurs rhumes, d’une rage de dents, de la fièvre et de la grippe.
Par le passé, mes accouchements s’étaient avérés difficiles et ne s’étaient pas toujours bien terminés. Lorsque j’ai pris connaissance de la Science Chrétienne et que j’ai mis en pratique les enseignements de Science et Santé de Mary Baker Eddy, avec l’aide d’une praticienne qui m’a soutenue par la prière, les naissances sont devenues rapides et harmonieuses.
Notre famille a prouvé la valeur pratique de cette Science. Mes enfants l’utilisaient dans leur travail scolaire et dans leurs autres activités. Je me suis aussi appuyée sur les vérités profondes de la Science pour le travail de la ferme, consciente du fait que les animaux sont sensibles, eux aussi, à la parfaite loi de Dieu. Grâce à la prière, des bêtes qui s’étaient effondrées et paraissaient sur le point de mourir ont repris vie et des vaches qui avaient des difficultés à vêler ont eu leurs petits sans problèmes.
Un jour, la région a été infestée de chenilles qui dévoraient tout sur leur passage. Cette invasion était alarmante. Nous avions de grandes craintes pour la récolte de carottes et les pâturages. J’ai fondé mon travail sur les vérités qu’on trouve dans le Psaume quatrevingt-onze, en particulier cette promesse pour ceux qui cherchent en Dieu leur refuge (versets 10, 11): « Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » Après le passage des chenilles, il ne restait plus une feuille sur les arbres, mais les carottes n’étaient pas touchées et la ferme n’a pas manqué de fourrage. Peu après, j’ai lu ce passage de Malachie (3:11): « Pour vous je menacerai celui qui dévore, et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, dit l’Éternel des armées. »
Je remercie Dieu de nous avoir donné cet enseignement merveilleux qu’est la Science Chrétienne.
Corcovado (Chubut), Argentine
