: Vous êtes à l’écoute du Héraut de la Science Chrétienne. Cette émission est réalisée par La Société d’Édition de la Science Chrétienne, organe de diffusion internationale de La Première Église du Christ, Scientiste, à Boston, dans le Massachusetts, aux États-Unis.
Moji: Bonjour ! Au micro,
Derek: et
Bienvenue à notre émission, Le Héraut de la Science Chrétienne ! Aujourd’hui, nous allons parler de situations qui nous prennent au dépourvu et sur lesquelles nous ne semblons avoir aucune prise... Nous vous proposons tout d’abord d’écouter des gens de Boston qui ont rencontré, dans leur travail, des problèmes qui leur semblaient insolubles.Un passant: ... Ma réussite dans mon travail à la bourse m’attire de temps à autre la jalousie de mes collègues, qui ont tendance bien souvent à nous tirer dans les jambes...
Une femme: Dans mon dernier emploi, j’étais dans un laboratoire, et j’avais souvent l’impression qu’on ne me prenait pas au sérieux parce que j’étais une femme...
Un troisième passant: J’ai eu un chef cuisinier qui essayait de nous briser le moral. Il entrait, il montait le feu sous nos casseroles et il essayait de nous faire des croche-pieds en passant près de nous...
Moji: Comme ces gens que nous venons d’entendre, notre invité,
a lui aussi vécu une situation pénible dans son travail. Il est interviewé par Deborah Hand...Cela s’est passé il y a plusieurs années. J’habitais à Londres et je travaillais dans une banque. L’un de mes supérieurs directs semblait m’avoir pris en grippe, à tel point, figurez-vous, qu’il en parlait à tous les collègues. Nous étions environ cent vingt-cinq employés dans l’agence et il disait carrément: « Je déteste Michael West. »
Est-ce qu’il s’en prenait aussi à d’autres dans le bureau ?
Michael: ... Pour autant que je m’en souvienne, j’étais le seul dans son collimateur.
Debby: Vos collègues l’avaient-ils remarqué ?
Michael: Il ne pouvaient pas faire autrement, puisqu’une bonne partie de tout cela se passait devant eux.
Debby: Pourquoi n’êtes-vous pas parti ?
Michael: J’y ai bien pensé. Mais je me suis rendu compte aussi que la prière pouvait redresser la situation. J’ai donc beaucoup prié pendant des mois et des mois.
Debby: Vous étiez déjà Scientiste Chrétien ?
Michael: Oui, et à certaines périodes, j’ai demandé de l’aide à un praticien de la Science Chrétienne. Par moments, je reprenais espoir, mais à d’autres, j’étais complètement découragé. Certains jours, nous préparions des documents qu’il devait signer et il y trouvait toujours quelque chose qui n’allait pas. Nous devions les refaire à plusieurs reprises, tout rédiger à nouveau, jusqu’à ce qu’enfin ils soient corrects. Cela durait des jours et des jours.
Debby: Comment réagissiez-vous ?
Michael: J’essayais, voyez-vous, de ne pas réagir négativement. Je faisais de mon mieux pour comprendre que l’homme est l’enfant parfait créé par Dieu.
Debby: Sur quoi vous fondiez-vous pour cela, alors qu’il semblait bien que vous ayiez affaire à un homme, un mortel, qui vous détestait ?
Michael: Dans ces cas-là, on en revient à Jésus et on réfléchit à ce qu’il faisait. Il exprimait certes un immense amour. On trouve une merveilleuse remarque dans un des ouvrages de Mary Baker Eddy; c’est dans son œuvre majeure, Science et Santé avec la Clef des Écritures: « Jésus voyait dans la Science l’homme parfait, qui lui apparaissait là où l’homme mortel pécheur apparaît aux mortels. En cet homme parfait le Sauveur voyait la ressemblance même de Dieu, et cette vue correcte de l’homme guérissait les malades. »
Debby: Comment avez-vous appliqué cela à votre cas personnel ?
Michael: En refusant catégoriquement de me laisser tromper par cet antagonisme et en continuant à prier et à aimer davantage. Je vous mentirais si je disais que j’y suis parvenu tout le temps. Cela m’a pris deux ans. Puis le grand jour est arrivé; je m’en rappelle encore comme si c’était hier. J’étais en conférence un matin avec lui et avec des clients. A la fin, il s’est tourné vers moi pour m’apprendre qu’il partait en vacances le soir-même; les documents et les lettres devaient tous être prêts pour sa signature avant son départ. En général, il fallait des jours et des jours pour le satisfaire. Et voilà qu’il demandait à ce que tout soit fait sur-le-champ !
Je suis descendu rejoindre l’équipe avec laquelle je travaillais, je leur ai raconté ce qui se passait... Ils ont fait la grimace, d’un air de dire: « Ça y est, c’est reparti ! » Je leur ai alors dit que j’allais faire un petit tour dehors. Je me revois marchant dans les rues de Londres, quand soudain, des paroles de la Bible me sont venues à l’esprit. C’étaient les paroles de Jésus qu’on trouve dans l’Évangile de Jean: « Je ne puis rien faire de moi-même. » L’inspiration a été si lumineuse que j’ai su que c’était la réponse à mes prières.
Debby: Mais que cela signifiait-il pour vous, dans cette situation... Car vous sembliez avoir beaucoup à faire ?
Michael: ... Cela signifiait que Dieu était la seule source de mon intelligence et de mes capacités, et que... je devais prier pour écouter ces idées spirituelles qui venaient de Dieu, pour écouter ces idées intelligentes que Dieu nous donne en abondance. Si je priais de cette façon, toute la tension du travail ainsi que le sentiment de l’énormité de la tâche s’évanouirait.
Debby: Mais il vous fallait quand même retourner au bureau pour faire tout le nécessaire ?
Michael: Oui, il m’a fallu retourner et dicter un certain nombre de lettres et de documents juridiques.
Debby: Mais vous vous sentiez guidé sur la manière de faire ?
Michael: C’est cela même. Tout a été tapé et envoyé à l’étage supérieur pour la signature. Tout était prêt à temps. Quelques minutes plus tard, le téléphone a sonné. C’était ce directeur qui voulait me voir. A mon entrée, il m’a regardé droit dans les yeux en disant: « J’ai tout signé et tout est parfait. » C’était la première fois en deux ans. Et, à partir de ce jour-là, mon travail n’a plus jamais été rejeté.
Debby: Est-ce que vos documents étaient plus corrects... ?
Michael: A mon avis, ce n’est pas cela qui s’est passé en fait; dans ma pensée, il était devenu plus clair qu’au lieu d’essayer de plaire à une autre personne en faisant bien les choses, d’une façon humaine...
Debby: De la façon qui correspondait à ses désirs à lui.
Michael: Oui. Je me suis tourné humblement vers Dieu, la source de toute intelligence pour chacun de nous, que nous le reconnaissions ou pas. Je me suis mieux rendu compte que Dieu était la source de ces capacités... C’est une meilleure perception de ce simple fait qui a retourné la situation. Quand je suis redescendu avec mes papiers pour dire à mes collègues ce qui s’était passé, ils ont été très surpris.
Debby: Ils ont donc reconnu le changement ?
Michael: Tout à fait. Son attitude envers moi avait changé du tout au tout.
Debby: Que diriez-vous à ceux qui ont à faire face... à l’animosité de quelqu’un ?
Michael: Je dirais ce qu’on dit aux États-Unis: « Hang in there » (accrochez-vous). Il faut continuer à prier. J’aime beaucoup le passage de la Bible où l’Apôtre Paul s’adresse aux Thessaloniciens en disant: « Priez sans cesse. » Nous devons communier constamment avec Dieu, prier constamment, et nous savons que cela portera forcément des fruits. Nous devons simplement tenir bon. Ce fut une bonne leçon. Même si cela semblait traumatisant à l’époque, je suis très reconnaissant d’être passé par là.
Debby: Car, bien sûr, on accomplit ainsi des progrès spirituels.
Michael: C’est indéniable.
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