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A ma naissance, ma mère exerçait la profession d’infirmière; ni...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’août 1990


A ma naissance, ma mère exerçait la profession d’infirmière; ni mon père ni ma mère ne fréquentaient alors aucune église. Quelque temps auparavant, ma mère avait eu connaissance de la Science ChrétienneChristian Science (´kristienn ´saïennce), mais elle n’en avait pas poursuivi l’étude à ce moment-là. En fondant une famille, mes parents voyaient se dresser à l’horizon de grands obstacles. Nous étions trois enfants. Malgré les soins empressés que nous dispensait ma mère, nous étions tout le temps malades. Cela, joint à des difficultés conjugales et à des problèmes d’emploi, fit comprendre à mes parents qu’ils avaient besoin de quelque chose de plus solide sur quoi bâtir leur vie. Ils éprouvèrent le besoin de connaître Dieu.

Ils s’intéressèrent à plusieurs religions, mais ne trouvèrent pas de réponse satisfaisante aux questions qu’ils se posaient. La sœur de ma mère leur parla de nouveau de la Science Chrétienne. Comme ils trouvèrent enfin les réponses qu’ils cherchaient et qu’ils furent témoins de guérisons remarquables pour leurs enfants, mes parents poursuivirent leur étude de la Science Chrétienne. Parmi les premières guérisons qui se produisirent dans notre famille, je mentionnerai celle d’un défaut congénital qu’un de mes frères avait au pied, d’une forte fièvre, des oreillons et d’une concussion cérébrale.

Quand j’atteignis l’âge de quatre ans, nous avions déjà abandonné tout médicament et nous nous tournions entièrement vers Dieu pour trouver la guérison. Pour moi, la Science Chrétienne sera toujours un trésor, le plus beau cadeau que mes parents m’aient jamais fait. Depuis lors, il y a de cela plus de trente-cinq ans, je m’en suis remise à Dieu pour ma santé et mon bonheur, pour me guider et subvenir à tous mes besoins. J’ai constaté qu’Il est « un secours qui ne manque jamais dans la détresse », comme le déclare le Psalmiste dans la Bible.

Il faudrait un livre pour faire part de toutes les guérisons que j’ai eues, ainsi que de la croissance et de l’inspiration spirituelles gagnées avec chaque guérison. Je citerai entre autres celle d’une fracture de l’orteil, d’un claquement musculaire à la jambe, d’une extrême timidité, de graves difficultés conjugales, d’une surdité partielle, de la peur des orages et de la crainte de me trouver seule. C’est uniquement par la prière que tout cela a été guéri.

Plus récemment, j’ai eu une guérison qui s’est produite de la façon suivante. J’étais occupée à panser une jument et je soulevais son sabot arrière, lorsque soudain l’animal se déplaça, si bien que je me retrouvai juste derrière elle. De ses deux sabots elle me lança une telle ruade que je fus projetée à l’autre bout de l’écurie. Je ressentis une forte douleur et pensai m’être cassé plusieurs côtes. Immédiatement derrière cette suggestion, ces mots de « l’exposé scientifique de l’être », qui se trouve dans Science et Santé avec la Clef des Écritures de Mary Baker Eddy, me vinrent à l’esprit: « Il n’y a ni vie, ni vérité, ni intelligence, ni substance dans la matière. Tout est Entendement infini et sa manifestation infinie, car Dieu est Tout-en-tout ».

Le matin même, j’avais enseigné à l’école du dimanche et nous avions consacré cette heure à parler de « l’exposé scientifique de l’être ». Maintenant, je me trouvais si pénétrée de l’exactitude et de la pertinence de cet exposé, qu’il eut tout simplement sur moi davantage d’impact que l’accident. Ma pensée s’en trouva littéralement remplie et, pendant un instant, je ne fus consciente de rien d’autre.

Après avoir médité sur cet exposé, je me dis que, s’il était exact, il n’y avait pas de raison pour que je ne poursuive pas ce que j’avais entrepris. Je me remis donc à panser la bête, je la sellai et partis pour une chevauchée d’une heure. Je continuai en même temps de prier en affirmant mon unité avec Dieu.

A aucun moment je ne ressentis ni colère ni ressentiment à l’égard de l’animal. Il n’en avait pas été de même certaines fois et je pense que ce fut là un facteur décisif dans la guérison. Ma pensée resta simplement rivée sur Dieu. A la fin de la promenade, je me sentais joyeuse et libre.

Le soir, la douleur revint subitement. Cette fois encore, la vérité et l’inspiration spirituelles devinrent pour moi plus réelles que la souffrance. Avant peu, toute douleur avait complètement et définitivement disparu.

Où serais-je sans la Science Chrétienne ? J’y ai recours et j’y trouve une aide chaque jour pour élever nos deux filles et faire face aux nombreux défis qui se présentent. Mon cœur est rempli de gratitude envers Dieu. Je suis reconnaissante à la Science Chrétienne de m’avoir mieux fait comprendre ce qu’est Dieu et le lien permanent qui nous unit à Lui. Le cours de Science Chrétienne et la réunion annuelle de l’association comptent parmi mes plus grandes joies. Les mots ne sauraient acquitter le prix de toute une vie remplie de guérisons. Je prie pour vivre ma gratitude chaque jour de façon à en faire part à tous plus spontanément.


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