Lorsqu’on me présenta la Science Chrétienne pour la première fois, j’étais solitaire, repliée sur moi-même, peu instruite. Les avantages, les occasions favorables, l’amour, la joie, qui semblaient si naturels chez les autres, tout cela, depuis ma plus tendre enfance, m’était totalement inconnu.
Toutefois, lorsque j’eus entrepris l’étude de la Bible et de Science et Santé de Mary Baker Eddy, je sentis une certaine paix me pénétrer. Je fis de nombreuses découvertes: j’appris qu’il existait un Dieu qui me connaissait effectivement et qui m’aimait. Je découvris également qu’il avait besoin de nous, Ses enfants, tout comme nous avions besoin de Lui. Ce fut très réconfortant.
En étudiant avec ferveur et en m’efforçant de mettre en pratique ce que j’apprenais, je m’aperçus que, peu à peu, ma vie se transformait. Mon aspect, ma façon de voir les choses, mon caractère, mes aptitudes s’améliorèrent de manière remarquable. Les erreurs du passé cessèrent de capter mon attention: j’étais trop occupée à découvrir ma véritable identité et à constater les bons effets qui en résultaient.
L’une des plus belles preuves que j’eus du fait qu’ « à Dieu tout est possible » (Matth. 19:26), ce fut de trouver un emploi accompagné d’un logement toutes les nombreuses fois où nous nous sommes déplacés pour les besoins de l’agriculture. Je me souviens d’une occasion précise. Il nous restait deux semaines pour trouver un emploi. Le moment considéré comme le plus favorable était déjà passé, que ce soit pour assurer la direction des fermes ou pour organiser le ramassage du lait, et il nous fallait en plus de quoi loger convenablement une famille de six personnes. Après avoir consulté les journaux, mon mari et moi entreprîmes une recherche fébrile dans toute la région.
Après une semaine de nombreux entretiens et d’innombrables kilomètres de déplacements, nous nous sommes aperçus que rien ne se présentait à l’horizon. Je décidai alors de rester à la maison pour consacrer plus de temps à l’étude de la Science Chrétienne. Cela se révéla très réconfortant et calma ma crainte. Quelques jours plus tard, ce qui nous fut offert nous procurait emploi et logement bien au-delà de ce que nous escomptions, et vraiment tout près.
Les guérisons physiques furent nombreuses. A un certain moment, je me trouvai dans un état semblable à celui de la femme dont parle Luc, qui « ne pouvait aucunement se redresser » (Luc 13:11). Il nous est dit que cette femme, après avoir été dix-huit ans infirme, fut guérie instantanément par Christ Jésus.
Pendant quelques jours, ma fille cadette vint m’aider très volontiers aux travaux du ménage, pendant que je priais et étudiais. Je me rappelai que Jésus avait compris la vraie nature de la vie, qui est l’expression spirituelle et parfaite de Dieu, le bien; elle ne peut donc pas être handicapée. Grâce à cette compréhension, Jésus guérissait ce qui semblait être de la matière discordante. Il disait à ceux qui le suivaient (Jean 14:12): « Celui qui croit en moi fera aussi les œuvres que je fais. » J’avais maintenant l’occasion de démontrer cela moi-même.
Je compris alors que je comptais trop sur ma fille, et je décidai de m’efforcer de faire les choses moi-même. Cette déclaration de Science et Santé (p. 390) m’aida beaucoup: « Élevez-vous dans la force consciente de l’esprit de Vérité pour renverser l’argumentation de l’entendement mortel, autrement dit la matière, dressée contre la suprématie de l’Esprit. » Peu de temps après, je fus guérie, et la guérison a été permanente.
A un autre moment, je fus réveillée la nuit par des cauchemars effrayants: je me trouvais toujours en danger et quelqu’un me courait après. Ces rêves me laissaient perplexe, car rien ne me tourmentait et, lorsque j’allais me coucher, je m’endormais toujours paisiblement. Après avoir été dérangée pendant plusieurs nuits, je me rendis compte que je devais remédier à cela par la prière.
Il me vint à l’esprit de méditer ces deux déclarations de Science et Santé: « Scientistes Chrétiens, soyez une loi à vous-mêmes pour que la mauvaise pratique ne puisse vous faire de mal, que vous dormiez ou que vous soyez éveillés » (p. 442) et « Dieu ne dort jamais, et Sa ressemblance ne rêve jamais » (p. 249). Je fus également aidée par ce verset des Psaumes (4:9): « Je me couche et je m’endors en paix, car toi seul, ô Eternel ! tu me donnes ma sécurité dans ma demeure. » J’eus bien vite la preuve de la véracité de ces déclarations de guérison, car les cauchemars cessèrent complètement.
Chaque instant passé au service de Dieu s’est révélé, au cours des années, un vrai plaisir. Pour chaque épreuve qui m’a obligée à me tourner vers Lui, je suis très reconnaissante. Mon cœur déborde de joie pour tout ce que la Science Chrétienne et celle qui l’a découverte, Mary Baker Eddy, signifient pour moi et finiront par signifier pour toute l’humanité.
Otaki, Nouvelle-Zélande
