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Réponses à des questions sur la Science Chrétienne

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1990


Le besoin de se comprendre les uns les autres est aussi inévitable que le retour des saisons. Nous avons tous envie de mieux connaître ceux qui nous entourent. Nous souhaitons notamment savoir quels sentiments profonds animent leur vie.

Dans cette série d'articles, nous faisons part aux lecteurs de réponses à des questions soulevées lors de conversations individuelles, d'entretiens en groupes ou de correspondances avec des personnes qui veulent se renseigner sur la Science Chrétienne et sur ceux qui l'étudient. Nous ne prétendons pas, bien sûr, que les réponses indiquées ici fassent autorité. Elles ne représentent pas non plus la seule façon de trancher une question donnée. Mais elles reflètent des échanges d'idées qui ont effectivement eu lieu entre des Scientistes Chrétiens et leur prochain.


Étant donné toute l'attention portée, à l'heure actuelle, au corps physique, on peut être parfois surpris de voir la Science Chrétienne enseigner que l'homme est spirituel. Ce qui suit provient d'un échange de lettres entre un particulier et nos services.

Question: Pourquoi les Scientistes Chrétiens croient-ils que l'homme est spirituel ?

Réponse: Si vous le permettez, je commencerai par une observation simple qui peut nous être utile ici. Lorsqu'on rencontre une personne pour la première fois, on a tendance à la considérer du point de vue physique: sexe, âge, poids. Mais, à mesure qu'on la connaît davantage, on se met à apprécier ses traits non physiques, ses qualités intérieures: amabilité, bonté, patience, générosité. Quand on y réfléchit, ce que l'on aime le plus chez les autres n'a pas grand-chose à voir avec leur physique.

Il peut sembler, il est vrai, que l'homme soit essentiellement un corps de chair et d'os, évoluant dans un monde matériel et sujet à la maladie, au péché et à la souffrance. Mais ce point de vue est extrêmement limité. Même lorsqu'il concède à l'homme un « côté spirituel », il représente l'être humain provenant de la matière, soumis à ses incertitudes, ses tragédies et sa décrépitude; quelle différence avec le royaume de Dieu révélé par Jésus !

Pour Mary Baker Eddy, Fondatrice de la Science Chrétienne, Christ Jésus, le Sauveur, était venu nous libérer de l'erreur de croire que la vie est dans la matière et qu'elle est produite par elle, croyance qui entraîne tout un cortège de péchés et de chagrins. C'est ce dont il nous a demandé de nous repentir. Il nous a indiqué que les hommes et les femmes soi-disant matériels devaient « naître de nouveau » pour reconnaître ce que les sens physiques ne peuvent discerner: leur nature spirituelle d'origine divine, qui déborde de bonté, de santé, d'amour et d'une pure satisfaction.

Quand nous prenons conscience des vérités spirituelles que Christ Jésus enseignait et vivait si intensément, le corps physique répond: il est guéri et reprend ses fonctions normales. En conséquence, il absorbe moins notre attention, conformément à la parole de Jésus: « Ne vous inquiétez pas pour votre vie de ce que vous mangerez, ni pour votre corps de quoi vous serez vêtus. La vie n'est-elle pas plus que la nourriture, et le corps plus que le vêtement ? » (Matth. 6:25).

Naturellement, les Scientistes Chrétiens ne prétendent pas être encore parvenus « à la mesure de la stature parfaite de Christ » (Éph. 4:13) ni avoir totalement prouvé qu'ils ne sont pas un organisme matériel, mais l'image et la ressemblance de Dieu. Pourtant, acceptant que l'homme est spirituel dans son identité réelle, nous avons atteint un grand niveau de liberté, nous avons obtenu des guérisons et acquis le sentiment que Dieu est proche.


Devant l'importance que la Science Chrétienne accorde à la guérison, certains se demandent parfois ce que nous pensons de la souffrance: jouet-elle un rôle dans notre croissance ? La question suivante a été soulevée au cours d'un exposé pendant un séminaire baptiste.

Question: Quand je pense à toutes les épreuves et à toutes les souffrances que Mary Baker Eddy a endurées, je me demande si la souffrance ne contribue pas à nous rapprocher de Dieu.

Réponse: Nous sommes sûrs que Dieu, qui est Amour, comme le dit le Nouveau Testament, n'envoie pas la souffrance. Mais au fur et à mesure de nos progrès spirituels, nous nous apercevons que les souffrances de l'existence mortelle nous incitent à désirer et à constater davantage la présence de Dieu dans notre vie. Ce fut certainement le cas pour Mary Baker Eddy, ainsi que pour de nombreux chrétiens. La souffrance peut effectivement nous pousser à nous jeter dans les bras de Dieu.

Une étude attentive de la Science Chrétienne montrera à quel point elle insiste sur un principe chrétien fondamental: la souffrance qui nous oblige à découvrir le lien véritable qui nous unit à Dieu vaut mieux que le bien-être dans le péché et le matérialisme. Nous retrouvons cette idée sous une forme concise dans un passage de Science et Santé de Mary Baker Eddy: « Tôt ou tard, d'une façon ou d'une autre, il faut que tous s'élèvent au-dessus de la matérialité, et la souffrance est souvent l'agent divin qui pousse à cette élévation. »

C'est fréquemment dans l'épreuve que nous en venons à ressentir davantage l'amour de Dieu et comprenons mieux le sens de l'œuvre que Christ Jésus a accomplie pour nous. Mais, la plupart du temps, le Scientiste Chrétien est seul à penser qu'un sentiment plus profond de Dieu et de Son amour s'acquiert grâce à la conviction que la souffrance n'est pas voulue par Dieu et doit par conséquent être combattue et guérie au lieu d'être acceptée comme un fait inévitable et permanent.

Je dois ajouter aussi que la souffrance n'est pas le seul moyen d'en savoir plus long sur le rapport qui unit l'homme à Dieu. Le profond désir chrétien de nous dépouiller du « vieil homme » et de découvrir notre véritable nature en Christ peut aussi nous rapprocher de Dieu. Science et Santé dit que les progrès spirituels se font par « la souffrance ou la Science » (p. 296), en d'autres termes, soit par la souffrance, soit en s'abandonnant naturellement au Christ qui parle à notre conscience, nous incitant à accepter les lois scientifiques, démontrables, de Dieu et de Son royaume.


Ceux qui ont eu Science et Santé, ou d'autres publications de la Science Chrétienne, entre les mains se posent peut-être des questions sur l'emploi du terme « magnétisme animal ». L'explication qui suit a été envoyée à une personne qui nous avait écrit à ce sujet.

Question: Que veulent dire les Scientistes Chrétiens quand ils parlent de magnétisme animal ?

Réponse: Le terme n'est ni mystérieux ni complexe, mais, pour l'expliquer, il peut être utile de revenir un peu en arrière. Pour Mary Baker Eddy, le sens véritable de l'évangile, la réelle « bonne nouvelle » que Jésus apporta et vécut, c'est que l'homme est entièrement spirituel et qu'en sa qualité d'enfant bien-aimé de Dieu, il est inséparable de son Père et de Son amour. Ce qui semble nous séparer de Dieu, c'est-à-dire toute forme de péché, de cruauté, de trahison, tout problème moral chronique, la tempête des relations humaines, le sentiment d'incompétence personnelle ou la maladie, n'a pas été produit par Dieu. C'est au contraire le résultat d'une conscience matérielle erronée qui ignore Dieu et ne perçoit pas Sa présence. C'est ce que les Scientistes Chrétiens appellent l'erreur, dont l'activité, ou effet, est dénommée magnétisme animal.

A une certaine époque, ce terme était associé au mesmérisme et à l'hypnotisme. On l'employait pour faire comprendre que cette affection de la chair dont parlait Paul et qui est « inimitié contre Dieu » (Rom. 8:7) opère toujours d'une manière hypnotique et au moyen de ce qu'on appelle généralement la « suggestion ». La crainte, l'anxiété, la confusion, tout ce qui nous conduit dans une fausse direction, nous empêchant de voir Dieu, provient d'abord d'une suggestion mentale. C'est alors que le chrétien peut combattre et vaincre ces suggestions, en amenant « toute pensée captive à l'obéissance de Christ », comme le dit Paul (II Cor. 10:5). Lorsque nous agissons ainsi en abandonnant nos croyances les plus chères et en cédant à la volonté de Dieu, une transformation s'opère, non seulement dans notre pensée, mais aussi dans notre corps ou dans la situation qui nous préoccupait.

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