Ainsi que le crocus ouvre ses pétales au soleil
Puis les referme à la froidure,
Ainsi, au contact guérisseur de l'Amour,
Nous nous épanouissons et resplendissons
De l'éclat emprunté que nous reflétons.
Puis, quand nous laissons le froid
Du doute et de la peur envahir lentement nos pensées,
Nous nous refermons sur nous-mêmes comme une coquille,
Présentant une surface dure, étanche,
Qui résiste au bien auquel nous aspirons.
Et, glacés, dans le cachot étroit
De nos pensées endurcies, nous nous affligeons
De notre amour perdu; alors que durant tout ce temps
La clef de ce que notre cœur désire
Est à portée de main.
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