Être amené à la Science Chrétienne, c'est, je pense, le plus grand trésor qu'on puisse recevoir sur terre, un trésor qui est le mien depuis plus de cinq décennies.
Le foyer de mes parents était un foyer chrétien et, dans mon enfance, j'en vins à connaître et à aimer les Écritures. Il m'arrivait souvent de réfléchir en silence aux œuvres accomplies par Christ Jésus.
Lorsque je rencontrai celui qui devait devenir mon mari, il me parla de la Science Chrétienne, dont il venait d'entreprendre l'étude. Pour la première fois de ma vie, j'appris que le péché pouvait vraiment être surmonté, parce que Dieu est tout pouvoir. Cette idée me parut si révolutionnaire que je ne sus tout d'abord qu'en penser. Mais je commençai bientôt à mieux comprendre.
Une proche parente — la personne qui avait fait connaître cette Science à mon mari — nous accueillit chez elle. J'eus alors l'occasion d'entendre lire chaque jour la Leçon-Sermon (indiquée dans le Livret trimestriel de la Science Chrétienne). La méfiance que j'avais éprouvée à l'origine à l'égard de la Science se dissipa graduellement et l'exemple de cette Scientiste Chrétienne active joua un rôle décisif.
Lorsque l'interdiction qui frappait la Science Chrétienne dans notre pays fut levée, quelques années plus tard, je fus en mesure, avec des amis, de contribuer à former un groupe de Scientistes Chrétiens qui devint une société de la Science Chrétienne au bout de plusieurs années.
La mise en pratique de cette Science dans la vie journalière n'a cessé de bénir notre foyer. Elle nous a apporté, à mon mari et à moi, une aide merveilleuse pour élever nos deux enfants.
La guérison suivante revêt pour moi une signification particulière. Un matin, je me réveillai complètement paralysée, littéralement immobilisée des pieds à la tête. Je demandai à mon mari, qui devait quitter la maison pour une affaire urgente, de placer sur le lit, à la hauteur de mes yeux, un numéro du Héraut de la Science Chrétienne. Après en avoir lu une page (que je ne pouvais pas tourner, bien sûr), je résolus de prier, méditant tous les cantiques de l'Hymnaire de la Science Chrétienne dont les paroles étaient de Mary Baker Eddy.
Je commençai par « Prière du soir de “Mère” » qui débute ainsi: « Douce présence, force, joie et paix. » Je me demandai: « Qu'est-ce que la force ? D'où vient-elle ? » La force divine s'était certes manifestée souvent dans ma vie. Puis je pensai à la joie: « N'avais-je pas toute raison d'être joyeuse puisque j'avais trouvé le chemin de la Vérité et que ma vie avait alors pris un sens véritable ? »
Je me sentis inondée de cette joie et je sus soudain que j'étais rétablie. Je me levai, m'habillai et me mis à vaquer à mes tâches habituelles dans la maison. Je suis profondément reconnaissante à Dieu de cette preuve de l'efficacité de la Vérité, qui fut, à mes yeux, l'accomplissement de la promesse de Jésus (Évangile selon Jean): « Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira. »
Du fond du cœur, je remercie Dieu de Sa grande bonté.
Ludwigsburg, République fédérale d'Allemagne
Je suis heureux de confirmer l'exactitude du témoignage de ma femme. Vous pouvez imaginer quelles furent ma joie et ma gratitude ! Quand je suis rentré, deux heures environ après être sorti, le lit était vide: ma femme s'était levée et s'affairait dans la maison. Je suis sincèrement reconnaissant des bienfaits que la Science Chrétienne a apportés dans ma vie.
