« Avec les jeunes, vous savez, je pense à ma propre expérience: j'avais eu deux ou trois guérisons, mais je m'étais éloigné quand même de l'école du dimanche pendant un certain temps. Puis, pendant mon adolescence, j'ai eu un problème aux dents. Je désirais le résoudre par la Science Chrétienne. Je n'allais plus à l'église à cette époque et je ne me sentais pas digne d'y retourner: ma conduite s'était relâchée, etc. Je me suis donc rendu près de l'église un mercredi soir. Je savais que mon ancien moniteur y serait. Je me suis caché dans les buissons, et voilà qu'il sort du service et qu'il se dirige vers sa voiture. Je l'appelle: "Monsieur Hickman, c'est moi, Paul." "Oh Paul, cela fait plaisir de te voir", dit-il. C'était comme si nous nous étions donné rendez-vous là, dans le noir, en plein hiver, sur un parking ! Nous avons parlé, et pendant la conversation, j'ai été guéri.
« Il ne m'avait pas donné de traitement [par la Science Chrétienne] ni rien de ce genre, mais j'ai senti la présence irrésistible du Christ dans sa façon d'aborder mon problème; il était absolument certain que la chose la plus naturelle et la plus logique à faire, c'était de se détourner du problème pour aller vers Dieu. J'avais l'impression qu'il était absolument ridicule d'entretenir la moindre idée qu'il existe quoi que ce soit de réel en dehors de la plénitude et de la liberté conférées par Dieu à Ses enfants.
« Je pense que ce qu'il a fait pour moi, c'est ce que nous devons faire à l'école du dimanche. L'inattendu ne le prenait pas au dépourvu; il était prêt. Il n'a pas porté de jugement, il n'a pas dit: "Où étais-tu pendant tout ce temps ?" Pour nos écoles du dimanche, je pense que si nous apprenons à nous comporter ainsi, collectivement, nous verrons se manifester progrès et activité. »
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