Le mot amour est l'un des plus importants de notre vocabulaire. C'est pourtant l'un des termes qu'on emploie le plus à tout bout de champ, sans en bien comprendre le sens. Mary Baker Eddy en a dit ceci: « Quel mot ! Il m'inspire un profond respect. Sur quelle infinité de mondes il s'étend et règne souverainement ! le primordial, l'incomparable, l'infini Tout du bien, le seul Dieu, c'est l'Amour. »
En l'écrivant avec une majuscule, Mary Baker Eddy souligne clairement qu'elle utilise le mot Amour comme l'un des noms bibliques qui désignent l'Être suprême, Dieu. Mais elle poursuit en montrant qu'elle a aussi à l'esprit l'expression ou le sentiment appelé l'amour. « Par quelle étrange perversité le sentiment le meilleur est-il devenu celui dont on abuse le plus soit comme qualité soit comme entité ? » ajoute-t-elle. « Les mortels dénaturent l'affection et la nomment improprement; ils en font ce qu'elle n'est pas, et doutent de ce qu'elle est. » Écrits divers, p. 249.
L'exactitude de cette remarque nous apparaît écrasante aujourd'hui. Le terme amour est utilisé de façon si grossière qu'il s'applique indistinctement aux voitures, aux appareils ménagers, voire aux institutions commerciales. Nous entendons même l'expression « faire l'amour » dans les dialogues les plus désinvoltes à la télévision et au cinéma.
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