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Ma gratitude envers la Science Chrétienne est infinie.

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1989


Ma gratitude envers la Science Chrétienne est infinie. Non seulement cette Science m'a permis de connâitre mon Créateur, mais aussi, grâce à elle, j'ai compris l'héritage auquel j'avais droit en tant qu'enfant bien-aimée de Dieu.

Il y a quelque temps, alors que l'idée de Science Chrétienne était encore toute nouvelle pour moi, un parent me donna un exemplaire de Science et Santé de Mary Baker Eddy. J'eus grand plaisir à découvrir ce que ce livre enseignait sur Dieu, l'Amour inaltérable, Divinité qui ne crée que le bien et ne cause ni le mal ni la maladie. Mais ce qui me parut difficile, ce fut de me voir comme Son enfant parfaite, alors que j'avais tant de défauts. Ne me sentant pas à la hauteur, je reléguai le livre sur une étagère.

Cinq ans plus tard, au cours d'une nuit sans sommeil, j'éprouvais une immense angoisse concernant tous les aspects de ma vie. Plus rien n'avait de sens. Je me sentais réduite à l'impuissance et, pire que tout, désespérée. Me tournant vers Dieu de tout mon cœur, j'implorai Son secours. La réponse me vint, claire comme un ordre: prendre le livre d'étude de la Science Chrétienne sur le rayon et le lire.

J'étais alors prête à écouter. Je pris Science et Santé, l'époussetai, allumai une cigarette et commençai à lire. J'en étais au deuxième chapitre lorsqu'un passage retint mon attention (p. 22): « L'Amour ne se hâte pas de nous délivrer de la tentation, car l'Amour entend que nous soyons éprouvés et purifiés. » En méditant cette affirmation, je découvris que je m'étais considérée comme un mortel bourré de défauts, impuissant et enclin à la faiblesse. Cette attitude conduisait à excuser les défauts plutôt qu' à les surmonter par la compréhension de l'être véritable de l'homme, enfant spirituel parfait de Dieu.

Ma cigarette s'était éteinte; c'était l'occasion ou jamais ! Le choix qui s'offrait à moi était très clair: ou j'admettais que j'étais libre de bien agir puisque j'étais l'enfant de Dieu, ou j'acceptais l'opinion générale qui, d'abord, insinuait que j'étais faible et incapable de rompre avec une longue habitude, et ensuite, me faisait craindre de grossir ou de devenir irritable si j'abandonnais quand même cette habitude.

Je choisis de suivre la Bible qui m'enseignait que j'étais l'enfant de Dieu. En outre, je vis combien il était inconcevable pour moi, Son enfant, d'être l'esclave d'une habitude qui me dégradait. Je décidai de refuser la tendance humaine qui pousse à la faiblesse et d'observer le commandement spirituel qui exige qu'on soit fort. Je savais que Dieu me donnait la force de faire ce qui est juste. Ce fut ma dernière cigarette et ma première guérison instantanée par l'étude et la pratique de la Science Chrétienne.

Ainsi, la purification avait commencé. Au cours de cette période d'examen de conscience, mon visage se couvrit d'éruptions douloureuses et fort disgracieuses. J'en devins très gênée et j'avais l'impression de provoquer la répulsion de tous ceux qui me regardaient.

Un jour, une vendeuse me demanda: « Qu'est-il arrivé à votre peau ? » Après m'avoir pressée de questions sur mon régime alimentaire et mes soins d'hygiène, elle me recommanda un produit qu'elle estimait bon pour moi. Je n'avais nulle intention de suivre son conseil, mais quelque temps plus tard, désespérée, je me retrouvai dans un grand magasin pour prendre des renseignements sur le produit en question. Lorsque j'appris qu'il était destiné aux peaux sensibles, j'eus la conviction que la sensibilité à considérer était spirituelle et que je ne pouvais trouver la guérison ni dans un flacon ni dans un tube.

Jusque-là, j'avais surtout compté sur mon aspect physique pour traverser la vie en douceur. J'étais très préoccupée par l'opinion des autres et par mon apparence. Je compris qu'il me fallait aller au-delà de la couche superficielle que forment ces conceptions matérielles de beauté, d'habileté et tous ces stratagèmes. Grâce à une conscience plus profonde de l'amour de Dieu, je pus reconnaître ma véritable individualité spirituelle.

Ce fut un tournant extraordinaire dans ma vie. J'avais toujours su que j'aimais Dieu. Maintenant, je commençais à comprendre à quel point Dieu m'aimait. Ce que Dieu aimait en moi, je pouvais l'aimer aussi. Je me mis à apprécier les qualités chrétiennes que j'exprimais, comme l'intérêt et la sollicitude manifestés à l'égard d'autrui. Je découvris que ces qualités faisaient en réalité partie de moi.

Ma gêne commença à disparaître à mesure que je corrigeais la vision « défigurée » que j'avais de moi-même et des autres. Je découvris que les catégories dans lesquelles j'avais admis de classer les autres et moi-même pouvaient s'effacer par l'acceptation de l'amour de Dieu; c'est ce qui se produisit. Je me sentis poussée à me comporter avec plus d'amour, et je pus le faire parce que j'utilisais l'amour de Dieu pour aimer les autres ainsi que moi-même. Je reconnus plus nettement mon identité d'enfant de Dieu et mon visage fut complètement guéri. Cela se produisit il y a plus de quinze ans.

Je partage la joie de Jérémie qui déclara (Jér. 31:3): « De loin l'Éternel se montre à moi ! Je t'aime d'un amour éternel; c'est pourquoi je te conserve ma bonté ! »


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