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L’innocence ne se perd pas, elle se trouve

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’octobre 1988

The Christian Science Monitor


Il est inhabituel de penser que l’innocence soit une chose qu’on puisse trouver. Nous pensons plutôt qu’elle se perd inévitablement, rien qu’en vivant dans ce « monde tristement corrompu », comme il a été parfois désigné. Nous admettons que les tout jeunes enfants jouissent momentanément de cette innocence, pour la céder très vite contre le privilège de la maturité. Devenus adultes, nous désirons ardemment retrouver l’innocence de l’enfance.

C’est ce qu’on dit. Et nous avons très facilement et très fréquemment tendance à penser que nous suivons ce chemin qui, de jour en jour, nous éloigne de l’innocence pour nous rapprocher du matérialisme ! Mais, si cette façon de voir l’homme est vraie, comment Christ Jésus a-t-il pu guérir les pécheurs et leur déclarer, avec l’autorité divine: « Va, et ne pèche plus » Jean 8:11. ? Les guérisons du Maître ne devraient-elles pas nous faire rejeter l’hypothèse que l’homme est désespérément corrompu ? Si le péché est un état inévitable, permis en quelque sorte par la Divinité, alors Jésus n’aurait jamais pu le guérir. Mais il l’a fait et a ainsi rejeté les droits que le péché prétendait avoir sur ceux qui ont été guéris.

Nous devons tous faire face à la faiblesse morale et la guérir, qu’il s’agisse de mauvais caractère, de malhonnêteté, d’égoïsme, de cupidité, de dépendance, de sensualité. Il nous faut guérir les éléments de la pensée attachée à la chair, que l’humanité a tendance à considérer comme des caractéristiques naturelles de la condition d’adulte. Nous pouvons nous mettre à guérir n’importe lequel de ces éléments (même le plus invétéré) si nous acceptons de suivre l’exemple de Christ Jésus. Le Maître n’a-t-il pas guéri les pécheurs par une compréhension limpide de leur individualité réelle, spirituelle, toujours pure, exprimant la nature de Dieu, le Créateur ? L’amour profond que Jésus éprouvait pour Dieu et pour l’homme qu’Il a créé permettait aux autres d’exprimer leur pure identité. Chacun de nous a l’assurance de pouvoir suivre l’exemple magnifique qu’il a donné.

La guérison du péché est inéluctable, même si, à certains moments, c’est une lutte terrible, ainsi que Paul l’a décrite, par expérience: « Je ne fais pas le bien que je veux, et je fais le mal que je ne veux pas... Misérable que je suis ! Qui me délivrera du corps de cette mort ?... Grâces soient rendues à Dieu par Jésus-Christ notre Seigneur ! » Rom. 7:19, 24, 25. La guérison du péché est inévitable parce que le péché n’a pas de réalité légitime créée par Dieu. Il ne fait pas partie de Sa création. Dieu est totalement bon et ne pourrait créer une qualité ou une condition qui Lui soit dissemblable. Aussi, l’homme que Dieu a fait et qui est notre seule identité véritable n’a jamais péché.

Mais ce fait doit être compris, prouvé par un désir humble et persistant de se détourner du péché et de ce que la pensée du monde nous a enseigné à croire sur notre identité, d’apprendre de Dieu seul comment Il nous a voulus. C’est le pouvoir et l’autorité même de Dieu qui nous donnent la possibilité d’y parvenir. Nous pouvons prouver toujours davantage que nous sommes maîtres de la faiblesse et de la corruption morales.

Surmonter progressivement le péché, c’est trouver la liberté et le bonheur réels. Ce n’est pas rendre notre vie monotone mais l’enrichir. C’est placer notre santé et notre bien-être sur une fondation plus solide.

Mary Baker Eddy écrit ceci: « Tôt ou tard, la race humaine tout entière apprendra que dans la mesure où l’Ego immaculé de Dieu sera compris, la nature humaine sera rénovée; l’homme acquerra un moi plus élevé, dérivé de Dieu, et la rédemption du péché, de la maladie et de la mort sera établie, pour les mortels, sur des fondements éternels. » Unité du Bien, p. 6.

Chaque guérison du péché nous fait un peu mieux comprendre que, de même que le péché ne faisait pas partie de notre identité véritable, notre innocence n’a jamais dépendu des conditions matérielles et celles-ci n’ont donc jamais causé sa perte. Nous trouvons l’innocence en discernant notre individualité spirituelle, ce qui ne peut se corrompre. Le fait de l’innocence spirituelle de l’homme ne nous autorise pas à fermer les yeux sur un péché qui n’est pas guéri ou à lui trouver des excuses, mais nous aide à le guérir. Nous n’avons jamais à nous résigner au matérialisme inculqué. Nous sommes libres de nous tourner de tout notre cœur vers Dieu pour nous découvrir tels qu’Il nous crée, pour trouver notre innocence.

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