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On vous a critiqué? Appréciez-en les bienfaits!

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juillet 1985


Quelle merveilleuse bénédiction les critiques peuvent apporter: l'occasion de se développer spirituellement! Quand nous pensons avoir été réprimandés ou critiqués, il est possible non seulement de vaincre le ressentiment, mais aussi de grandir en dignité, en estime de soi et en grâce spirituelle.

Imaginons qu'un employeur souligne un besoin d'amélioration dans le travail de quelqu'un. La première réaction pourrait être de penser immédiatement: « Il ne m'aime pas » ou: « Il ne sait pas apprécier un bon travail ». Mais nous ne sommes pas obligés de réagir ainsi. Si nous prions afin de grandir spirituellement, nous pouvons réagir naturellement par une réflexion plus profonde: « Est-ce que sa remarque est bien fondée? Ai-je quelque chose d'utile à apprendre? » La manière dont nous répondons à des critiques donne la mesure de notre maturité spirituelle.

Du fait qu'elle était une personnalité en vue, Mary Baker Eddy fut souvent l'objet de critiques, au cours de sa carrière, pour ce qu'elle disait ou faisait. Son attitude à l'égard de ces critiques est cependant clairement indiquée dans Science et Santé. Elle écrit: « Nous devrions nous examiner pour apprendre quelles sont les affections et les intentions du cœur, car c'est ainsi seulement que nous pouvons apprendre ce que nous sommes réellement. Si un ami nous signale un défaut, écoutons-nous patiemment la réprimande et ajoutons-nous foi à ce qu'il dit? Ne rendons-nous pas plutôt grâce de n'être “pas comme le reste des hommes”? Durant bien des années l'auteur a accepté avec une grande reconnaissance les observations qui étaient méritées. Le mal réside dans le blâme immérité — dans le mensonge qui ne fait de bien à personne. » Science et Santé, p. 8.

La remarque de Mary Baker Eddy nous indique quel peut être notre point de départ quand nous sommes tentés de croire que nous avons été jugés ou critiqués de manière injuste. Nous pouvons chercher à apprendre « quelles sont les affections et les intentions du cœur ». La Bible nous dit: « Bien-aimés, si notre cœur ne nous condamne pas, nous avons de l'assurance devant Dieu. » I Jean 3:21. Mais l'examen de nos motifs requiert une réflexion profonde. L'ego humain ne manque jamais de s'exclamer: « C'est moi qui ai raison, bien sûr! » Arriver à dépasser le sens mortel de l'ego, avec toutes ses façons de se justifier, voilà le défi... mais c'est aussi une occasion de progresser.

La Science Chrétienne révèle que Dieu, l'Entendement divin, est le seul Ego réel, la seule Vie qui soit. Bien que nous semblions tous être des mortels ayant un entendement personnel bien à nous, notre véritable identité est l'image de Dieu, c'est l'homme spirituel de Sa création. Le sens mortel d'individualité, avec tous ses défauts, est une illusion qui doit être prouvée irréelle par notre démonstration de ce que nous sommes vraiment: l'homme, le reflet individuel de l'Ego divin, la seule Vie, le seul Entendement. Notre identité véritable d'homme de Dieu n'a besoin d'aucune réprimande, d'aucune correction, puisque Dieu a fait l'homme parfait. Cependant, quand des difficultés se présentent, semblant contredire ce fait spirituel, nous avons grand besoin de prouver, à un degré plus élevé encore qu'auparavant, que nous sommes bien cet homme.

L'orgueil et la propre justification ne font jamais partie de la dignité et de la valeur véritables. Nous ne pouvons pas être personnellement fiers de la valeur que Dieu accorde à l'homme, puisqu'Il confère la perfection à toutes Ses idées. Mais nous pouvons en être reconnaissants. C'est la gratitude pour notre moi véritable qui nous permet de rejeter une tendance à nous sentir offensés lorsque quelqu'un nous critique. Nous savons que notre véritable identité est sans défaut, parce que son créateur divin, Dieu, est sans défaut. Nous pouvons être disposés à saisir toute occasion qui se présente à nous de prier et de travailler spécifiquement pour vaincre quelque trait désagréable de la pensée mortelle, car celui-ci ne nous appartient pas vraiment et n'a de toute manière aucune valeur.

Abandonner un ego mortel qui s'offense et se sent blessé nous permet de considérer notre travail et notre individualité de façon plus impersonnelle, et de nous demander si notre travail et notre attitude expriment le sens le plus élevé de Dieu, et de l'homme de Sa création, que nous ayons actuellement. Aucun être humain n'est parfait, mais démontrer que la perfection de l'homme de Dieu fait partie de notre être véritable, c'est le sens même de la vie.

Les critiques constructives peuvent en fait nous aider à trouver des moyens de démontrer plus pleinement la présence de cette bonté et de cette intelligence divines. Nous pouvons donc accueillir favorablement cette occasion d'apprendre et d'être bénis.

Mais que faire si, ayant honnêtement examiné notre cœur, nous sentons que le reproche n'est pas mérité? Un message venant directement de la riche expérience de Mary Baker Eddy peut peut-être nous aider. Celle-ci écrit: « Le Scientiste Chrétien ne nourrit aucun ressentiment; il sait que cela lui nuirait davantage que toute la méchanceté de ses ennemis. Frère, tout comme Jésus a pardonné, pardonne, toi aussi. Je le dis avec joie: personne ne peut commettre envers moi une offense que je ne puisse pardonner. » Message to The Mother Church for 1902, p. 19.

Personne ne peut savoir avec quelle profondeur, et peut-être avec quelles larmes, Mary Baker Eddy a dû prier afin de suivre l'exemple du pardon véritable donné par Jésus. Mais cultiver un cœur qui pardonne, c'est l'un des meilleurs services que nous puissions rendre à notre croissance spirituelle. Cela confère la tendresse, la compréhension, la patience et la bonté de l'esprit du Christ à tout ce que nous faisons. Les paroles sublimes de Christ Jésus sur la croix: « Père, pardonne-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » Luc 23:34., expliquent en partie pourquoi il fut capable de vaincre l'approche affreuse de la mort même.

Jésus exprimait le Christ, l'idée divine de Dieu, qui ne peut être tué. Le Christ a sa source dans l'Esprit, la Vie éternelle. Ainsi, notre propre démonstration de la vraie nature Christ — du pardon, de l'amour et de la persévérance qui accompagnèrent toujours la vie de Jésus — implique bien plus que le simple fait de ne pas être blessés lorsque nous sommes critiqués ou même détestés. La nature Christ est essentielle à notre croissance spirituelle et à l'ascension par laquelle nous nous élèverons finalement au-dessus des revendications de la mortalité. Non seulement elle rend nos journées plus agréables du fait que nous sommes libérés de l'habitude d'entretenir des rancunes et des ressentiments, mais elle nous purifie et nous rachète de la chair. La nature Christ est le don de Dieu nous permettant de nous défaire des éléments de la mortalité qui peuvent sembler mériter le blâme.

Quelle merveilleuse leçon nous pouvons tirer des critiques, qu'elles soient constructives ou « destructrices »! Les unes nous aident à apprendre, les autres à pardonner.

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