Ne serait-il pas vraiment plus facile d’aimer un voisin, un collègue, ou même un adversaire si cette personne était, disons, un tout petit peu moins égoïste, un petit peu plus aimable ou pas tout à fait aussi irritable ? S’il — ou elle — voulait bien avoir un peu plus d’organisation, voir les choses de façon plus pratique ou « au moins apprendre à m’écouter, à voir la logique et la sagesse de mes idées... »
En somme, il serait peut-être plus facile d’aimer l’autre personne « si seulement », mais d’un autre côté... peut-être que non. Volonté personnelle (même si « personnellement » j’ai raison !) ou amour, il faut choisir; humilité et amour, par contre, s’accordent bien.
Christ Jésus n’a pas dit que le prochain ou le frère que nous devons aimer devrait changer avant que notre responsabilité de l’aimer intervienne. Ses enseignements suggèrent plutôt que nous devons faire preuve d’une grande humilité en pardonnant et en aimant.
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