Il y a quelques années, ma fille Susan fit ses débuts en patinage et ils furent très prometteurs. Son entraîneur s'attendait à de hautes performances de sa part. Toutefois, les championnats nationaux arrivèrent, et quoiqu'elle fût bien préparée, ses nerfs prirent le dessus et ses résultats furent médiocres. L'année suivante, à l'époque des championnats nationaux, on s'aperçut que ses formulaires d'inscription avaient été envoyés deux jours trop tard et par conséquent, elle ne put concourir. Plus tard encore, alors qu'elle se préparait pour un important championnat régional qui devait lui permettre de se qualifier pour les nationaux, un accident sur la glace l'en empêcha. Ainsi une fois encore, elle ne put concourir. Et la quatrième fois, elle dut se retirer, souffrant d'une grippe.
Bien que nous ayons demandé le traitement par la Science Chrétienne pour tous ces problèmes et qu'un prompt rétablissement ait chaque fois été obtenu, néanmoins, dans les milieux du patinage, elle s'acquit la pauvre réputation de quelqu'un poursuivi par la malchance, certains insinuant que cela provenait de la crainte causée par la compétition au niveau national.
A un moment donné, un très important championnat eut lieu, devant compter pour la qualification de trois jeunes filles pour les concours inter-régionaux. Ma fille fit un gros effort en vue de cet événement, et de mon côté je priai et j'étudiai en Science à ce sujet. Deux semaines avant la compétition, cependant, ma fille se déchira un ligament au pied, ce qui rendait les doubles sauts compliqués, douloureux, voire impossibles. L'opinion exprimée par son entraîneur fut: « Il fallait s'y attendre — c'est l'époque du championnat! » En entendant cela, je me rendis compte immédiatement qu'un travail spécifique de prière était nécessaire. Aussi je conduisis ma fille directement chez une praticienne de la Science Chrétienne. Malheureusement cette dame ne pouvait nous recevoir à ce moment-là. Mais elle me demanda de lui téléphoner une heure plus tard. C'est ce que je fis et je lui racontai toute l'histoire. Elle m'encouragea ensuite à voir que l'important n'était pas une victoire pour la glorification personnelle, mais que tout ce que nous faisons devait être fait pour la glorification de Dieu; et elle m'engagea à reconnaître que ma fille était le reflet spirituel parfait de Dieu, et qu'en tant que tel, elle ne pouvait exprimer que Ses qualités. Il n'y avait donc là aucune question de gagner ou de perdre, mais seulement d'exprimer.
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