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Un seul Entendement, une seule race, un seul troupeau

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1985


Christ Jésus a prophétisé qu’il y aurait « un seul troupeau, un seul berger » Jean 10:16.. La Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce) nous aide à comprendre spirituellement cette prophétie, et les possibilités qui s’offrent à nous de commencer dès maintenant à la réaliser en établissant une plus grande paix, une plus grande fraternité entre tous les peuples.

Cette Science révèle que Dieu est l’Entendement universel, l’Esprit. C’est le Père–Mère créateur de l’univers tout entier, univers spirituel. En tant que Principe qui est Amour, Dieu aime tous Ses enfants et prend soin de tous, tendrement, éternellement. Et quel excellent Berger, rempli d’amour ! En qualité de fils et filles de Dieu, Ses idées parfaites, nous sommes donc tous en vérité de la famille de Dieu, du seul véritable Entendement. Tout est Dieu, l’Entendement, et Sa grande famille composée d’idées parfaites qui, bien qu’infiniment diverses, demeurent dans l’harmonie et dans la paix parfaite. Comme l’explique la Science Chrétienne, en fait, il n’y a pas de race humaine constituée de mortels qui seraient soit tous semblables, soit différents en raison de leur pigmentation, de leur culture, de leur langue. La spiritualité de l’homme est le fait fondamental de l’être. Dans un poème intitulé « Le siècle qui commence », Mary Baker Eddy, Découvreur et Fondateur de la Science Chrétienne, écrit: « Voici ce qui est inscrit sur la terre, sur les feuilles, sur les fleurs, / Pour l’Amour une seule race, un seul royaume, un seul pouvoir. » Poems, p. 22.

Comme nous oublions vite parfois ces vérités spirituelles dans nos rapports avec les autres, en particulier lorsqu’il s’agit de personnes d’une autre race ! La plupart des gens se voient les uns les autres comme des mortels et pensent que l’humanité se compose de différentes sortes de mortels, Européens, Africains ou Asiatiques, Noirs ou Blancs, etc. Pourtant la mortalité est un faux concept à propos de l’homme: qu’il soit malade ou bien portant, méchant ou animé de bonnes intentions, que sa peau soit de couleur claire ou foncée, un mortel est une méprise conceptuelle. Et cette méprise sur l’homme est le fondement de toute inharmonie, y compris du racisme. Elle engendre l’étroitesse d’esprit, les préjugés, les soupçons, la violence. Partout où elle n’est pas remise en question par le Christ — qui représente l’idée spirituelle de filialité — elle sème la discorde dans les relations entre les humains et bat en brèche la fraternité.

Qui plus est, chaque aspect de ce qu’on appelle la création matérielle, une création qui est formée par l’entendement mortel, c’est-àdire le contraire hypothétique de l’unique intelligence, la divine, est erroné et mythologique. Cette création est une illusion que dissipe Dieu, la Vie, la Vérité. Tous les concepts de l’entendement mortel concernant l’homme et l’univers qui prévalent de nos jours et selon lesquels l’homme et l’univers seraient matériels, sont des mensonges relatifs à Dieu et à Son idée. Ils sont irréels, et donc dépourvus de vérité et de substance; et de telles idées fausses ne peuvent être dénoncées et détruites que par le Christ, la Vérité.

Il nous est possible de contribuer chaque jour à l’établissement d’une plus grande harmonie entre les races si nous sommes disposés à accorder aux hommes et aux femmes de toutes les races leur identité véritable d’enfants de Dieu, au lieu de les identifier à des mortels matériels d’origine africaine, européenne ou asiatique. Une identification correcte permet de percevoir spirituellement en chaque individu l’homme–Christ, qui exprime de façon permanente ces attributs de Dieu que sont l’amour, la dignité, la gentillesse, l’intégrité. De telles qualités constituent l’être réel, le moi réel de chacun de nous, un moi qui est spirituel.

Il y a autre chose: si nous nous considérons, nous et les autres, comme des êtres dont le physique est lié à une race particulière, nous sommes enclins à attacher à chaque race certaines caractéristiques négatives. Cette méthode erronée de voir les autres découle en fait de ce que l’on croit fondamentalement — à tort — à l’existence de plus d’un Entendement, croyance qui est elle–même la cause et la racine de la haine, de la violence et de la guerre. Pour contribuer à la guérison des conflits entre les races et à l’établissement de la paix et de la fraternité entre les peuples, il faut commencer par se pénétrer du concept correct que l’Entendement est Dieu, un et infini, et que l’homme est l’idéal divin, et s’efforcer ensuite de comprendre spirituellement cette vérité de l’être et la mettre en pratique.

Pour nous permettre d’atteindre à ces vues spirituelles inspirées, si désirables, au sujet de la réalité divine, nous disposons d’outils sans pareils auxquels nous pouvons recourir: les Saintes Écritures et les œuvres de Mary Baker Eddy, et parmi ces dernières, le livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé avec la Clef des Écritures. Jour après jour, nous nous apercevons que par la prière, l’étude et la démonstration des faits relatifs à la Vie divine, nous pouvons résoudre plus rapidement et de façon bénéfique les problèmes raciaux, aussi bien individuels que collectifs. Ni pouvoir maléfique ni conception erronée apparents ne peuvent persister dans la conscience lorsque nous commençons à voir l’unicité et la totalité, la présence et le pouvoir de la Vérité et de l’Amour divins.

Mary Baker Eddy écrit à propos de cet Entendement infini: « Un seul Dieu infini, le bien, unifie les hommes et les nations, constitue la fraternité des hommes, met fin aux guerres, accomplit ces paroles de l’Écriture: “Tu aimeras ton prochain comme toi–même”, annihile l’idolâtrie païenne et chrétienne — tout ce qui est injuste dans les codes sociaux, civils, criminels, politiques et religieux — établit l’égalité des sexes, annule la malédiction qui pèse sur l’homme, et ne laisse rien subsister qui puisse pécher, souffrir, être puni ou détruit. » Science et Santé, p. 340.

Une expérience récente m’a obligée à cesser de voir les hommes comme des mortels susceptibles d’actions indélicates les uns envers les autres parce qu’ils appartiennent à des races différentes. Un jour où j’étais de service dans une Salle de Lecture de la Science Chrétienne, une jeune femme vint acheter plusieurs coûteux ouvrages de références sur la Bible. Elle régla ses achats par un chèque que sa banque devait refuser ensuite pour non–conformité de la signature.

L’adresse et le numéro de téléphone de cette personne ayant été portés par elle sur le chèque, j’appelai ce numéro. Son frère m’apprit qu’elle n’était pas là, c’est tout ce que je pus en tirer.

D’ores et déjà, je m’étais mise à prier sincèrement pour toute cette situation. Me rendant compte que j’étais en train d’accoler certaines caractéristiques négatives à la race à laquelle cette jeune femme appartenait, je priai pour m’élever au-dessus du concept que l’homme est un mortel affecté de certains défauts et faiblesses, jusqu’à percevoir l’enfant parfait de Dieu, dépourvu de péchés. Je revendiquai pour chaque personne en jeu (moi y compris) l’identité d’enfant ou idée de l’unique Entendement tout aimant, ses enfants vivant entre eux en ce moment même une situation d’amour, de fraternité et d’harmonie.

Ces paroles du prophète Malachie me vinrent à l’esprit: « N’avonsnous pas tous un seul père ? N’est–ce pas un seul Dieu qui nous a créés ? » Mal. 2:10. Avec fermeté, je déclarai que l’unique Entendement exerce éternellement son contrôle sur son propre reflet, l’homme, que nous étions tous en vérité le reflet de l’Entendement, donc gouvernés par le Principe divin, l’Amour, et que par conséquent nous étions tous unis les uns aux autres par le lien de l’amour. Je reconnus qu’il est impossible à l’idée même de l’Entendement d’avoir jamais été, ou de pouvoir un jour devenir, imparfaite ou pécheresse.

Je continuai d’affirmer des vérités spirituelles et bientôt la crainte de ne jamais recouvrir cette somme disparut complètement. La conviction me vint que Dieu, l’Entendement qui connaît tout, sait toutes choses et qu’Il peut révéler continuellement à Son idée, l’homme, tout ce que l’homme a besoin de savoir — et qu’Il le fait effectivement. Après tout, me disais-je, l’unique Entendement possède la totalité du pouvoir, et pas seulement une fraction ! Le pouvoir, cela signifiait pour moi la capacité de faire bouger les choses. La toutepuissance divine signifiait qu’il n’existait qu’une seule et unique cause, qu’un seul et unique effet. Affirmer ces faits spirituels, je m’en rendis compte, constituait une bonne façon de nier la fausse image de l’homme que me présentaient les sens. Je résolus de m’en remettre à Dieu et d’écouter Ses directives infaillibles avant de faire quoi que ce soit.

Je retéléphonai au numéro indiqué et le frère me donna cette foisci le numéro de téléphone de sa grand–mère, que j’appelai aussi et qui me fournit tout de suite une autre adresse avec un nouveau numéro de téléphone. Le soir même, je pus joindre la jeune femme, qui accepta de passer à la Salle de Lecture nous rembourser ce qu’elle devait.

Lorsque je vis qu’elle ne venait pas, à nouveau je me tournai en prière vers Dieu avec confiance, et affirmai sans crainte qu’Il était tout et que la relation unissant l’homme à Dieu était inviolable. Une fois de plus, je niai la croyance que l’homme soit un mortel ayant une origine, une race ou un passé matériels, et je maintins que l’homme est spirituel et exprime en permanence l’intégrité de Dieu.

Une grande paix se fit en moi à mesure que je comprenais que l’homme vient de Dieu, qu’il est perpétuellement soutenu par Dieu et vit en paix avec tous ses frères. Ces paroles d’un cantique qui se trouve dans l’Hymnaire de la Science Chrétienne me vinrent:

Voici l’heure féconde
Dont les saints ont parlé ;
Les troupeaux se confondent:
Ils ont un seul Berger.Hymnaire, n° 196.

La jeune femme revint le lendemain et fournit une excuse valable pour le rendez-vous manqué. Elle se montra coopérative, exprima ses regrets et nous remit un nouveau chèque. Un mois plus tard, elle amena une amie d’une autre race, et plusieurs mois après elle revint pour étudier. Je fus très heureuse de cette preuve de l’universalité de la présence, de l’attraction et de l’activité du Christ. Je me réjouis davantage encore de ce que ma méfiance et mes soupçons aient été dissipés par le Christ.

Que l’erreur peut être rapidement détruite lorsque nous utilisons les faits spirituels de l’être pour renverser les faux concepts sur Dieu et l’homme ! Mais la rapidité avec laquelle nous détruisons effectivement l’erreur dépend de notre bonne volonté de renoncer à ces faux concepts et d’accepter le Christ sauveur, la Vérité. Nos démonstrations individuelles du fait qu’il existe un unique Entendement permettent de prouver que la « race » des idées spirituelles de l’Entendement est la seule race qui existe, et contribuent à mettre en lumière aujourd’hui même et partout la fraternité des hommes. Ces démonstrations aident à établir la paix tant au niveau individuel que local, national et international. Et lorsque nous méditons, en prière, sur les vérités spirituelles, nous ne devons pas omettre de nous inclure nous aussi dans la race de l’Amour, qui réside dans le royaume de l’Amour et est soumise au pouvoir de l’Amour. Voilà une « situation » merveilleuse: faire partie de ce troupeau qui comprend les idées spirituelles parfaites de l’Entendement, et sur lequel veille le grand Berger, l’Amour divin.

Car vous êtes tous fils de Dieu
par la foi en Jésus–Christ.

Galates 3:26

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