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Frères de la promesse

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne d’avril 1985


Jésus dit à ses disciples qu’ils étaient la lumière du monde. Voir Matth. 5:14. Or, du point du vue du monde, ils n’auraient pas été particulièrement désignés pour en être la lumière !

Il est possible, selon la sagesse du monde, qu’Alexandre le Grand ou la civilisation grecque elle-même aient pu correspondre à cette description. Ou bien encore l’empereur Auguste aurait-il pu, à juste titre, être appelé la lumière du monde. Après tout, le poète Virgile écrivait à son sujet: « Et le voici, l’homme, l’homme promis que vous connaissez, César Auguste, fils d’un dieu, destiné à gouverner et à ramener l’âge d’or... » L’Énéide, livre VI, lignes 791–793.

Mais ce sont les disciples de Jésus qui furent — et sont vraiment encore — la lumière du monde. En vertu de leur obéissance au Christ, l’esprit de Dieu exprimé par Jésus, ils devinrent la lumière d’un monde trébuchant dans l’obscurité d’une hypothétique vie dans la matière.

Le scepticisme du monde quant à savoir qui ils étaient et ce qu’ils représentaient eut peu d’effet sur eux. Ce que les autres pensaient d’eux et même les craintes et le doute qui les assaillaient parfois n’eurent pas vraiment de prise sur eux. Ils savaient qu’ils appartenaient au Christ. Selon les paroles de Paul, ils étaient « les enfants de la promesse » Rom. 9:8., la promesse divine ou pacte impossible à rompre entre Dieu et ceux qui Le recherchent et Le connaissent au moyen du sens spirituel. Il en est ainsi de tout Scientiste Chrétien fidèle et de tous ceux qui trouvent vraiment le royaume de Dieu.

Ceux qui considèrent la Science ChrétienneChristian Science (’kristienn ’saïennce) du point de vue du monde l’ont quelquefois classée parmi les petites sectes sans grande perspective de succès durable. Mais si ces mêmes observateurs s’étaient trouvés au premier siècle, ils en seraient arrivés sans doute à une pareille conclusion hautement erronée au sujet des disciples d’un obscur juif qui enseignait dans une province éloignée.

Jésus dit: « Celui qui me suit ne marchera pas dans les ténèbres, mais il aura la lumière de la vie. » Jean 8:12. Et les disciples de Jésus surent très bien qui ils étaient. Ils ne se considérèrent pas comme membres d’un simple groupe humain restreint, mais ils surent qu’ils appartenaient au Christ, qu’ils étaient des hommes nouveaux dont toutes les perspectives se transformaient dans l’aube d’une compréhension nouvelle.

Cette nouvelle façon de voir ne mène pas à l’orgueil ou au pharisaïsme, elle rabaisse au contraire l’ego humain et bénit celui qui fait preuve de douceur chrétienne et n’espère qu’en Dieu, l’Esprit.

Il ne serait pas surprenant qu’un monde constitué des conclusions de l’entendement mortel pût paraître avoir peu de place pour des priorités ou des desseins spirituels. Un tel monde pourrait sembler exclusivement rempli de puissants médias, de disciplines faisant autorité, de gens inaccessibles et de modes passant à un rythme accéléré et n’ayant pas plus de moralité en elles qu’une étoile filante !

Mais un monde répondant à cette description est une vue erronée, un concept démodé. La Science Chrétienne est la découverte qui rendit ce concept démodé. Mary Baker Eddy nous dit de cette Science: « Elle n’est pas une recherche de la sagesse, elle est la sagesse: elle est la droite de Dieu saisissant l’univers — toute durée, tout espace, toute immortalité, toute pensée, toute étendue, toute cause et tout effet, constituant et gouvernant toute identité, toute individualité, toute loi et tout pouvoir. » Écrits divers, p. 364.

Cette grande découverte spirituelle est qu’en fait, le monde décrit par l’entendement mortel n’existe pas. Ce qui existe en réalité, c’est l’univers spirituel dans lequel le dessein central, l’attraction, la dynamique et l’intelligence de l’univers sont spirituels. Ainsi tout ce qui est spirituel et plein de bonté est apprécié et protégé dans cet univers gouverné par l’Amour divin.

Cela aide beaucoup de nous rappeler que nous ne sommes pas des mortels à l’esprit religieux démontrant la Science Chrétienne dans un univers matériel. Nous sommes au contraire nés à nouveau en Christ, frères de la promesse, parce que nous contemplons dans une certaine mesure la Vérité divine qui est Dieu et Sa totalité.

Ce sens nouveau et plus spirituel de notre identité apporte dans notre existence humaine le pouvoir de guérir, de bons conseils ou directions, des capacités remarquables. Il affaiblit et détruit l’attirance avilissante du péché et sape la croyance erronée à un pouvoir mauvais capable de résister efficacement au bien. Il donne, comme l’indique Mary Baker Eddy, une idée nouvelle et forte de l’identité, de l’individualité, de la loi et du pouvoir.

L’entendement mortel ne sait pas comment de telles choses peuvent survenir. Il est ignorant du pouvoir de la conscience spirituelle.

Nous ne pouvons nous permettre d’être d’accord avec les estimations de l’entendement mortel relatives à la Science Chrétienne. Après tout, c’est la puissance de Dieu et non les capacités humainement évaluées des individus ou des groupes organisés que nous étudions. Et non seulement cette vérité de la totalité de Dieu nous change, mais elle change le monde. Si nous ne prenons pas en ligne de compte cette force, la plus révolutionnaire de toutes, il nous est impossible de prédire l’avenir de la religion ou de l’humanité, ou de l’Église du Christ, Scientiste.

La Vérité est en train de changer la vision que l’humanité a d’ellemême, en élevant la pensée vers de plus hauts concepts. Elle prépare les Scientistes Chrétiens à comprendre la Science Chrétienne sur une plus grande échelle; elle purifie les mobiles et éveille une plus grande expectative. La Vérité prépare aussi l’humanité à accueillir de plus en plus la Science Chrétienne. Comme l’explique Mary Baker Eddy: « A l’époque actuelle, la terre viendra en aide à la femme; l’idée spirituelle sera comprise. » Science et Santé avec la Clef des Écritures, p. 570. Et ailleurs elle écrit: « Les promesses seront accomplies. » Ibid., p. 55.

Qu’est-ce qui est donc exigé de nous ? La fidélité est requise: Mary Baker Eddy parla de ses expectatives pour le xxe siècle, mais à la condition, dit-elle, que « la façon de vivre des Scientistes Chrétiens attestent leur fidélité à la Vérité » Pulpit and Press, p.22..

Cette fidélité à la Vérité implique une profonde purification et le développement du caractère Christ. Elle fait également appel à une compréhension plus métaphysique du déroulement par la Vérité de notre identité réelle et de ce que nous sommes vraiment en tant que Scientistes Chrétiens.

Avons-nous été induits à croire que nous sommes des membres d’une petite secte, cernés de toutes parts, luttant simplement pour être reconnus et traités avec justice dans le monde ? Quelle liberté de pensée et d’action n’avons-nous pas grâce à notre prise de conscience du fait que nous sommes mus en harmonie avec le Principe même de l’univers, la Vérité et l’Amour divins, qui ne peuvent que devenir de plus en plus apparents au cœur affamé de l’humanité !

Quelle inspiration et quelle liberté lorsque nous prenons conscience que nous œuvrons en faveur de toute l’humanité, que nous l’aimons et que les vérités de la Science Chrétienne sont en réalité fort bien aimées et parfaitement naturelles pour la pensée spirituelle en éveil de l’humanité !

Notre Leader explique: « Au sens mortel, la Science paraît d’abord obscure, abstraite et ténébreuse; mais une promesse lumineuse couronne son front. » Science et Santé, p. 558. Cette promesse n’est pas celle d’aptitudes, d’influence ou de pouvoir humains. Ce n’est pas non plus la promesse du bourgeon qui peut ou non éclore et fleurir, ni la promesse d’une fleur nouvelle qui ne durera pas. Cette promesse a pour soutien la Parole de Dieu, Son pacte éternel avec ceux dont le cœur est contrit, de l’époque d’Abraham à celle d’Ésaïe, de saint Paul à nos jours.

Nous savons quelle est Sa promesse: que ceux qui parviennent humblement à voir combien ils ont encore à apprendre au sujet du Christ, la Vérité, et qui se repentent de la croyance erronée à l’entendement et à l’ego mortels, seront guidés, protégés et connaîtront une satisfaction totalement étrangère à toute estimation mortelle et la surpassant de beaucoup. Ils trouveront que la Vie est Dieu.

Ainsi l’opinion du monde sur ce qui est possible ou raisonnable s’estompe. Et ce qui reste, c’est la grande réalité que nous sommes frères de la promesse, la promesse omnipotente de Dieu à l’homme.

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