Avant mon mariage, je partageais un appartement avec deux autres jeunes filles qui n’étudiaient pas la Science Chrétienne. Il y eut une épidémie de grippe et j’allai aider une famille qui en souffrait. Je restai avec elle jusqu’à ce que mon aide ne soit plus nécessaire. En rentrant à la maison, je pensais combien mes camarades seraient contentes de me voir revenir. A ma grande surprise, l’accueil que je reçus fut incontestablement froid. J’appris rapidement la cause de leur irritation: elles craignaient que je n’aie rapporté la grippe avec moi et que nous ne tombions toutes malades.
Ce soir-là, en me couchant, je manifestai les symptômes de la grippe. Je priai sérieusement, déclarant que je ne pouvais être pénalisée pour avoir aidé les autres, et affirmant que ma vraie nature est spirituelle et parfaite. J’affirmai que l’Amour divin n’a aucune connaissance de la grippe, car il n’y a pas de maladie dans le royaume de Dieu. Je ne fis que prier, m’endormir, m’éveiller et prier à nouveau tout au long de la nuit.
Le matin, je me sentais beaucoup mieux. Je me levai comme d’habitude, prête à faire tout ce que j’avais prévu pour la journée. Toutefois, pendant que je m’habillais, je sentis l’odeur du bacon et des œufs qu’on préparait à la cuisine, et cela m’écœura. Je pensai que je ne pourrais pas me mettre à table avec mes camarades et les regarder prendre leur petit déjeuner, et encore moins le manger moi-même ! Alors je me dis très fermement: « Tu as déclaré que la grippe n’existe pas et que tu n’es pas réellement malade; maintenant tu dois le prouver. Je ne dis rien aux autres, mais je m’assis et pris mon petit déjeuner comme d’habitude, et ce fut la fin de la difficulté. Non seulement j’avais été complètement guérie, mais mes amies furent aussi protégées. Ni l’une ni l’autre n’attrapa la grippe.
Plus tard, je me mariai et, alors que notre fils commençait à marcher, il se prit la main dans une porte battante. Elle pendait à son bras, toute molle. Grâce à la prière en Science Chrétienne, l’enfant fut guéri en une semaine environ et sa main redevint normale. Je suis très reconnaissante pour cette guérison, et pour le fait que notre fils a toujours pu s’appuyer sur la Science Chrétienne pour être guéri.
En 1978, j’eus une preuve magnifique que Dieu prend soin de nous et nous guide alors que je me préparais pour un déplacement que j’avais à effectuer. Je venais de faire le nécessaire pour aller au Cap pour assister à la réunion de mon association d’étudiants de la Science Chrétienne, et cela comprenait un voyage onéreux le long de la côte. Puis, d’une façon inattendue, environ six semaines avant mon départ, la maison dans laquelle j’habitais depuis des années fut soudainement vendue. Je dus évacuer les lieux avant le 1er novembre. Mon voyage devait débuter le 7 novembre. Il y avait plusieurs solutions possibles: emménager dans une maison en banlieue, ou dans un appartement en ville, aller dans une autre ville ou même dans un autre pays. Que devais-je faire ?
Je ne discutai la question avec personne. Au lieu de cela, je lus un article dans le Christian Science Sentinel ayant pour sujet le foyer. Je le méditai, transcrivis les vérités spirituelles qui s’appliquaient à ma situation, et raisonnai en m’appuyant sur elles. Parmi les annonces du journal local, je trouvai un appartement à louer, et après l’avoir visité, je signai le bail. Ce fut le seul appartement que je visitai, et il s’avéra que c’était réellement celui qui me convenait.
Ensuite je me demandai comment j’allais pouvoir faire le déménagement par moi-même. Je pensai: « Si seulement mon fils était ici, il pourrait m’aider ! » Puis je trouvai deux articles du Sentinel renfermant des idées spirituelles sur le fait de dépendre de Dieu quand on est veuve et qu’on a la charge de ses propres affaires. Je méditai ces articles aussi, me servant des passages qui y étaient cités, comme ceuxci, par exemple: « Ton créateur est ton époux » (Ésaïe 54:5), « Avant qu’ils m’invoquent, je répondrai » (Ésaïe 65:24), et: « Dans le chagrin, je pense à Toi, / Ce n’est jamais en vain » (Hymnaire de la Science Chrétienne, n° 134).
Le résultat de cette prière sincère fut que le déménagement fut mené à bien dans ses moindres détails. Des amis et connaissances m’aidèrent d’innombrables manières. Je passai la période du 1er au 7 novembre (jour de mon départ) chez l’une de mes amies, qui fut pour moi la gentillesse même. Le déménagement, dans sa totalité, y compris un endroit où loger ma femme de ménage et un garage pour ma voiture situé tout près, fut très harmonieux.
Combien je suis reconnaissante à notre Père-Mère Dieu plein d’amour pour cette vérité merveilleuse et démontrable, la Science Chrétienne. En conclusion, j’aimerais exprimer ma profonde gratitude pour tout ce que j’ai appris à l’École du Dimanche de la Science Chrétienne, pour le cours de Science Chrétienne, pour une participation active dans le travail d’une église filiale; également, pour un foyer heureux et de nombreuses années de merveilleuse entente avec mon mari, qui avait aussi suivi le cours de Science Chrétienne. Pour reprendre les mots de Paul (II Cor. 9:15): « Grâces soient rendues à Dieu pour son don ineffable ! »
Harare, Zimbabwe