Avant mon mariage, je partageais un appartement avec deux autres jeunes filles qui n’étudiaient pas la Science Chrétienne. Il y eut une épidémie de grippe et j’allai aider une famille qui en souffrait. Je restai avec elle jusqu’à ce que mon aide ne soit plus nécessaire. En rentrant à la maison, je pensais combien mes camarades seraient contentes de me voir revenir. A ma grande surprise, l’accueil que je reçus fut incontestablement froid. J’appris rapidement la cause de leur irritation: elles craignaient que je n’aie rapporté la grippe avec moi et que nous ne tombions toutes malades.
Ce soir-là, en me couchant, je manifestai les symptômes de la grippe. Je priai sérieusement, déclarant que je ne pouvais être pénalisée pour avoir aidé les autres, et affirmant que ma vraie nature est spirituelle et parfaite. J’affirmai que l’Amour divin n’a aucune connaissance de la grippe, car il n’y a pas de maladie dans le royaume de Dieu. Je ne fis que prier, m’endormir, m’éveiller et prier à nouveau tout au long de la nuit.
Le matin, je me sentais beaucoup mieux. Je me levai comme d’habitude, prête à faire tout ce que j’avais prévu pour la journée. Toutefois, pendant que je m’habillais, je sentis l’odeur du bacon et des œufs qu’on préparait à la cuisine, et cela m’écœura. Je pensai que je ne pourrais pas me mettre à table avec mes camarades et les regarder prendre leur petit déjeuner, et encore moins le manger moi-même ! Alors je me dis très fermement: « Tu as déclaré que la grippe n’existe pas et que tu n’es pas réellement malade; maintenant tu dois le prouver. Je ne dis rien aux autres, mais je m’assis et pris mon petit déjeuner comme d’habitude, et ce fut la fin de la difficulté. Non seulement j’avais été complètement guérie, mais mes amies furent aussi protégées. Ni l’une ni l’autre n’attrapa la grippe.
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