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[Original en français]

Mon cœur déborde de gratitude pour Dieu,...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1972


Mon cœur déborde de gratitude pour Dieu, notre Père-Mère, la source de tout bien, pour Christ Jésus qui est venu afin que nous ayons la vie en abondance, et pour Mrs. Eddy qui nous a révélé la Science Chrétienne, le Consolateur, ici présent avec nous.

Aux premiers jours glacés du printemps, un après-midi, je commençai à manifester tous les symptômes d’un coryza, lequel, vers le soir, se transformait en grippe. Le samedi matin j’avais une telle fièvre que je me sentis obligée de garder le lit. J’étudiai alors à fond la Leçon-Sermon dans le Livret Trimestriel de la Science Chrétienne, et une partie du chapitre sur la pratique de la Science Chrétienne qui se trouve dans le livre d’étude Science et Santé de Mrs. Eddy. Après cette étude approfondie, je pus me lever en fin de matinée et vaquai alors à mes occupations habituelles, mais d’une façon assez ralentie car un rhumatisme à la main gauche m’handicapait.

Je désirais beaucoup me libérer de toute cette erreur parce que je tenais vivement à aller à l’église le dimanche matin: c’était Pâques. Cependant j’avais encore de la fièvre et je ne me sentais pas très bien. J’écoutai alors l’excellent programme de la Science Chrétienne qu’organise L’Église Mère sur les ondes de Radio-Luxembourg. Il y était clairement expliqué que Pâques signifie le vrai pardon. La réalisation de l’infinitude de l’Amour divin par Jésus a annulé la haine, ainsi que les effets de la haine dans son expérience; c’est là ce qui lui permit de sortir de la tombe. C’était un grand message. Ce programme m’avait remplie de gratitude. Aussitôt, je me rendis à l’église. Bien que la complète guérison ne se soit pas produite à ce moment-là, j’étais cependant joyeuse et reconnaissante d’avoir une pensée plus libérée.

Le lendemain lundi, jour férié, j’ai été extrêmement active à la maison et je n’ai pas craint de reprendre froid en nettoyant les nombreuses vitres de l’appartement. Le soir, je me sentais parfaitement bien après cette journée si remplie. Sans l’aide de la Science Chrétienne, je n’aurais pu surmonter aussi rapidement ni le rhumatisme ni ce sérieux début de grippe. L’étude et la pratique de la Science Chrétienne sont un soutien et un réconfort constantes.

« C’est la bénédiction de l’Éternel qui enrichit, et il ne la fait suivre d’aucun chagrin » (Prov. 10:22). Ce verset des Proverbes que j’avais lu dans la Leçon-Sermon m’a aidée à démontrer des ressources suffisantes. J’avais pu aller aux États-Unis de manière à assister à la réunion de mon association; mais pour payer mon billet d’avion j’avais utilisé tout l’argent que je possédais. Sachant l’importance de la réunion de l’association dont le but est de nous faire progresser dans la compréhension spirituelle de la Vérité — qui est la vraie substance — je n’avais pas hésité à donner avec joie ce que je possédais de manière à y assister.

Pendant l’association, j’avais reçu une telle inspiration et un tel sens de richesse que je ne me sentais pas du tout pauvre. Au contraire, j’étais grandement bénie par une immense gratitude. La situation financière de mon mari avait beaucoup changé depuis un certain temps, car elle avait été très amoindrie par suite de la faillite d’une société pour laquelle il avait beaucoup travaillé.

Cette situation, tout d’abord, m’avait beaucoup préoccupée; mais je me suis alors rappelée avec joie le merveilleux sens de richesse que j’avais reçu au cours de cette réunion d’association et j’affirmai que ce sens de richesse était toujours avec moi, dans ma pensée, car c’était la richesse de la substance spirituelle. Mrs. Eddy écrit dans Science et Santé (p. 468): « La substance est ce qui est éternel et incapable de discordance et de décomposition. »

Le fait d’affirmer ces vérités avait calmé mon inquiétude et fait taire le sens de pénurie qu’avait remplacé une profonde et sincère gratitude envers notre Père-Mère Dieu. Je m’en suis rapportée entièrement à Dieu, l’Esprit, pour tout ce qui nous était nécessaire et je me suis réjouie. Deux jours plus tard, je recevais un mandat d’une source tout à fait inattendue. Pas à pas nous apprenons à ne compter ni sur une personne ni sur une activité, ni sur nos possessions matérielles pour résoudre nos problèmes de ressources, mais sur Dieu seul, l’Esprit, qui est l’unique substance de l’homme. Cette compréhension progressive a rétabli la situation de mon mari.

Comme je chérissais le désir de mieux servir la Cause de la Science Chrétienne, je fus conduite à un poste dans mon église qui exige beaucoup de temps et une plus grande consécration. Je décidai de ne servir que l’Esprit, Dieu, uniquement et non la matière. Je pus donner mon congé au chef de bureau concernant l’autre travail que je faisais.

Cela se passait un matin, il y a un an, et cet après-midi-là, quelqu’un proposait à mon mari une affaire très intéressante à réaliser au printemps, affaire qu’il n’avait pas eue depuis bon nombre d’années. J’ai vu là très nettement la réponse à ma prière et à ma prise de position de ne servir que l’Esprit seul. C’est ainsi que les perspectives d’affaires de mon mari se sont trouvées améliorées.

Pour toute cette expérience enrichissante, je suis infiniment reconnaissante à Mrs. Eddy pour sa découverte de la Science du Christ, qu’elle nous rend intacte.


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