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« Car mon fils que voici était mort, et il est...

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1972


« Car mon fils que voici était mort, et il est revenu à la vie; il était perdu, et il est retrouvé » (Luc 15:24). Cette citation tirée de la parabole de Christ Jésus à propos de l’enfant prodigue, dépeint bien la condition dans laquelle je me trouvais il y a environ dix ans. A cette époque j’étais très malade, tant mentalement que physiquement. J’abandonnai une bonne situation, laissant derrière moi la ville où j’habitais, sans savoir où j’allais: j’avais besoin d’échapper à tous ces malheurs et à mes souffrances continuelles.

Bien qu’à cette époque je menais une vie qui n’avait rien de chrétien, je vois maintenant que Dieu me guidait comme je L’en avais toujours prié. Je fus amené à diriger mes pas vers une ville du Sud des États-Unis; là, ma logeuse, devant mes malheurs, m’offrit la Science Chrétienne. Ne croyant pas vraiment à la guérison divine, je commençai par refuser. Plus tard, en désespoir de cause, je consentis à voir un praticien de la Science Chrétienne. En lisant ce que le praticien m’avait recommandé d’étudier, je fus immédiatement guéri de tous les symptômes d’ulcères dont je souffrais.

Ma vie, depuis, n’a été qu’une suite ininterrompue de progrès en direction du bien. L’habitude de fumer et de boire disparut sans effort, sans prier spécialement dans ce but. La pénurie, un tempérament violent et la méfiance envers mon prochain, tout cela a été guéri. De violents maux de tête et le découragement ont été également surmontés.

Plus récemment encore j’ai été guéri de la cécité d’un œil. Cela a commencé par quelque chose qui irritait l’œil et le faisait pleurer. Il n’y avait rien dans l’œil, ni moi ni personne n’y trouvions quoi que ce soit. Mais cela empira et bientôt, en plus de l’irritation et des larmes, je n’arrivais plus à distinguer clairement quoi que ce soit. J’avais comme une taie sur l’œil. Plusieurs de mes amis s’inquiétaient, je les rassurais en leur disant que je me faisais soigner. J’ai relevé dans les livres de Mrs. Eddy tous les articles et passages concernant les yeux, la vue et la vision ; je les ai lus. Petit à petit j’ai compris que la vision n’est pas une faculté physique, mais spirituelle. Dans la mesure où je voyais tous les hommes, y compris moi-même, en tant qu’enfants de Dieu, n’exprimant que les caractéristiques émanant de Dieu, j’utilisais la véritable vision, et rapidement je recouvrai la vue.

Comme je suis dans l’enseignement, un peu avant de me trouver confronté avec ce problème de vision, j’avais accepté le point de vue de certains de mes collègues, selon lequel les élèves d’une certaine classe n’apprenaient pas vite et s’avéraient indisciplinés. Pourtant, après le travail métaphysique que j’avais dû faire pendant les vacances d’été afin de progresser dans ma compréhension de la vision spirituelle, cette classe, tout au long de l’année scolaire, fut des plus agréables. Les élèves terminaient leur programme en un temps record. J’avais réellement appris que tous les enfants de Dieu devaient exprimer l’intelligence, l’obéissance et l’amour dérivés de Dieu.

Je remercie Dieu pour Christ Jésus et pour Mrs. Eddy, son fidèle disciple. C’est grâce à la Science Chrétienne que j’ai pu naître à nouveau. Et je ressens encore plus de gratitude pour le fait que ce Principe béni de guérison et de salut est accessible à tous ceux qui désirent en faire connaissance.


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