Un soir, tandis que l’auteur de cet article préparait le dîner, son mari qui était allé ouvrir leur résidence d’été, lui téléphona pour lui dire qu’il rentrerait tard, étant donné que des voleurs s’étaient introduits dans la maison et qu’il attendait l’arrivée de la police.
Comme elle écoutait les paroles rassurantes de son mari qui lui disait que « rien n’avait été volé », elle se souvint avec reconnaissance que, quand ils fermèrent la maison à l’automne avant de retourner en ville pour l’hiver, elle avait pensé à ces mots de la Bible: « Tu es mon refuge, ô Éternel ! Tu fais du Très-Haut ta retraite. Aucun malheur ne t’arrivera, aucun fléau n’approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies. » Ps. 91:9–11;
Elle vit dans cette expérience une occasion de prouver un des points fondamentaux des enseignements de la Science Chrétienne, savoir, que l’homme, fait à l’image et à la ressemblance de Dieu, comme le révèle le premier chapitre de la Bible, est toujours soumis au gouvernement de Dieu et qu’il est par conséquent incapable d’enfreindre la loi, de violer les droits d’autrui.
L’homme à la ressemblance de Dieu ne peut faire aucun mal et son sens de paix ne peut être envahi. Pendant les jours qui suivirent, elle se pénétra de cette vérité, ce qui eut pour effet de dissiper ses craintes que les intrus ne reviennent. Elle et son mari refusèrent de voir en l’homme un voleur ou un maraudeur et ils s’attachèrent à la vérité que l’homme est le fils de Dieu, sous l’autorité de Sa loi du bien. La propriété ne fut plus jamais l’objet d’intrusions.
Christ Jésus, qui avait un grand discernement spirituel, comprit que les hommes ont un désir ardent d’être libérés de la crainte et des afflictions qui assaillent le sens matériel d’existence. Sa mission était de délivrer les hommes de tous les maux de la croyance matérielle. Il dit: « Le voleur ne vient que pour dérober, égorger et détruire; moi, je suis venu afin que les brebis aient la vie, et qu’elles soient dans l’abondance. » Jean 10:10; Il savait que la croyance à un pouvoir en dehors de Dieu est semblable à un brigand et à un voleur.
De nos jours où la violence et l’anarchie se manifestent fortement, il nous faut avoir une confiance inébranlable dans le pouvoir qu’a Dieu d’éliminer toute manifestation du mal. Mary Baker Eddy, la Découvreuse et Fondatrice de la Science Chrétienne, écrit: « Pendant ce conflit final, les esprits pervers s’efforceront de trouver moyen d’accomplir plus de mal; mais ceux qui discernent la Science Chrétienne mettront un frein au crime. Ils aideront à expulser l’erreur. Ils maintiendront la loi et l’ordre, et attendront joyeusement la certitude de la perfection ultime. » Science et Santé, p. 96;
On devrait faire respecter la loi et l’ordre en employant des moyens spirituels avec confiance et dans l’attente du bien, non pas avec l’impression que c’est un fardeau et avec un sentiment de doute. L’homme de Dieu n’est pas la victime de circonstances. Il n’a pas à recourir au crime ou à s’y soumettre. L’obéissance à la loi de Dieu confère l’harmonie et la maîtrise.
Mrs. Eddy se rendit compte que notre véritable demeure est dans le fait d’être conscient de Dieu — un état d’esprit tranquille et sacré, qui ne peut pas être envahi par le voleur qu’est le sens matériel. Elle dit: « Nous devrions nous familiariser davantage avec le bien qu’avec le mal, et nous défendre contre les fausses croyances avec la même vigilance que celle qui nous fait barrer la porte aux voleurs et aux assassins qui s’approchent. » p. 234.
Parmi les fausses croyances qui voudraient nous dérober les trésors de la Vérité — notre santé et notre joie, notre paix et notre sens d’harmonie — se trouve la croyance que l’homme est un mortel, sujet à la discorde, à la perte et au manque, alors que l’homme est immortel, possédant la substance indestructible de l’Esprit. Toutes les conceptions erronées au sujet de l’homme disparaissent dans la mesure où nous acquérons une plus grande compréhension de son individualité spirituelle, et la loi et l’ordre sont établis grâce à la démonstration de la loi de Dieu.