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L’époque de la croissance

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de juin 1972


Les jardiniers saluent en l’été l’époque de la croissance. Les longues journées ensoleillées, les chaudes nuits et les soudaines averses s’unissent pour faire croître d’une façon naturelle la semence que les jardiniers ont soigneusement mise en terre au début du printemps. Christ Jésus se servit de la parabole du semeur et de la semence pour illustrer le fait que des états de conscience différents sont les conditions qui accompagnent la croissance de la pensée humaine. Pour Matthieu, Marc et Luc, cette parabole, qu’ils consignèrent par écrit, était l’une des inestimables communications de la vérité éternelle faites par le Maître. Elle décrit avec clarté le terrain idéal qui doit être profondément cultivé pour que la pensée puisse croître et porter de bons fruits.

Un étudiant de la Science Chrétienne est, dans un certain sens, un jardinier mental. S’il s’appuie sur les lois spirituelles de la Science divine pour conduire à leur terme la croissance et la fructification de ce qu’il a planté et cultivé spirituellement, il peut s’attendre à récolter « le fruit de l’Esprit » Gal. 5:22; dont Paul parle en détail. De même, il peut empêcher l’apparition dans son existence de pensées stériles ou desséchées et de fruits « de la chair », v. 19; sans attrait et flétris. L’amour, la bonté, la grâce, la paix, le bonheur et la santé sont quelques-uns des fruits spirituels dont chacun de nous aimerait vraiment savoir qu’ils se développent et se préparent à être récoltés dans la conscience.

Puisqu’il semble si nécessaire d’être en bonne santé pour mener une existence utile et riche de sens, assurons-nous que nous préparons le terrain afin qu’il reçoive la semence d’une santé meilleure et durable. Il nous faut d’abord briser la croûte durcie de la conscience matérielle et extirper les pierres de la volonté personnelle, du pharisaïsme et de l’amour de soi. Grâce à son étude de la Bible et du livre d’étude de la Science Chrétienne, Science et Santé de Mrs. Eddy, le Scientiste Chrétien apprend de bonne heure que les concepts de l’homme mortel doivent être, dans leur totalité, déracinés et rejetés comme n’étant pas réels et ne faisant pas partie de la création de Dieu. Cette création est entièrement spirituelle, et l’homme est, en vérité, l’image et la ressemblance de Dieu, spirituel, parfait, harmonieux et impérissable.

Mrs. Eddy nous a donné cette explication simple au sujet de la santé: « La santé est la conscience de l’irréalité de la douleur et de la maladie; ou plutôt, la conscience absolue de l’harmonie à l’exclusion de tout autre chose. » Rudiments de la Science divine, p. 11; Chaque idée qui se présente à nous grâce à l’étude et à la prière, et qui offre les caractéristiques de l’harmonie, peut être assimilée à une semence de Vérité qui, lorsqu’elle se sera développée, produira l’harmonie, d’abord dans la pensée, puis dans le corps, lui donnant ainsi la santé.

Apprenant à reconnaître et à chérir ces précieuses semences issues de l’étude et de la prière, le Scientiste Chrétien les plantera solidement et en toute sûreté dans la conscience. Il ne les exposera pas à la croyance destructrice de la vie dans la matière, mais il leur donnera comme protection la compréhension de la Vie en tant qu’Esprit. Alors le soleil de l’Amour fera doucement apparaître la vitalité qui est en elles.

Il faut également prendre d’autres mesures pour assurer le développement de la santé et empêcher l’apparition de la maladie. Mrs. Eddy écrit: « La maladie est le produit de l’erreur, provenant de l’ignorance mortelle ou de la crainte. » Science et Santé, p. 188; Et elle ajoute: « Le terrain de la maladie est l’entendement mortel, et vous aurez une récolte de maladies plus ou moins abondante, proportionnellement aux germes de crainte qui s’y trouvent. Le péché, et la crainte de la maladie, doivent être déracinés et jetés au loin. »

En supposant que de tels germes aient déjà commencé à se développer ou même à produire les fruits « de la chair » qui leur sont propres, on peut cependant réussir à les déraciner. Science et Santé est rempli de puissantes déclarations de la vérité qui peuvent faire disparaître et font disparaître effectivement de la conscience, les germes de l’erreur. Voici l’une de ces déclarations qui est fort nette: « Lorsque l’illusion de la maladie ou du péché vous tente, attachez-vous fermement à Dieu et Son idée. Que rien hormis Sa ressemblance ne demeure dans votre pensée. » p. 495; Voilà un remède sûr et certain — et qui peut avoir un effet rapide — pour éliminer les pensées mortelles qui voudraient tenter de se répandre comme le chiendent.

Il est réconfortant de se rendre compte que, grâce à l’étude de la Science Chrétienne, nous pouvons semer à n’importe quel moment nos semences de Vérité. L’époque idéale se trouve, bien sûr, dans l’enfance et l’adolescence, qui sont le printemps de la pensée humaine. Mais lorsque nous en arrivons à voir que les diverses saisons ne sont que le symbole des états de conscience du jardinier mental, nous reconnaissons que les périodes de l’existence ne restreignent pas ses plantations, ses travaux de culture et ses récoltes.

Nulle nécessité pour lui de désespérer, s’il a planté tard dans sa vie. Le caractère morne, froid et sombre d’une expérience hivernale ne doit pas le décourager. Là même où le sens humain du bien paraît être endormi et ne pas porter de fruit, il est en mesure de rompre la carapace gelée du moi matériel et de planter ne serait-ce qu’une seule semence de piété. Et il peut entrer sans délai dans une époque de croissance que suivra inévitablement une moisson de santé et d’harmonie.

Dans la mesure où l’on devient un jardinier mental de plus grande expérience, la période qui sépare les semailles de la moisson se fait plus courte. On peut alors s’attendre à lever les yeux à l’instar du Maître, et voir l’homme dans la Science et non selon le sens physique, et constater ainsi que les champs de sa pensée « déjà blanchissent pour la moisson ». Jean 4:35.


Comme la pluie et la neige descendent des cieux,
et n’y retournent pas
sans avoir arrosé, fécondé la terre,
et fait germer les plantes...
ainsi en est-il de ma parole,
qui sort de ma bouche:
elle ne retourne point à moi sans effet.

Ésaïe 55:10, 11

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