J’ai environ quatorze ans. Je voudrais vous raconter une magnifique guérison que j’ai eue il y a environ une année.
Depuis un an à peu près, j’avais un durillon au pied. Il ne me faisait pas mal, aussi ne m’en étais-je pas préoccupée, jusqu’au jour où je me rendis compte tout à coup que je n’avais pas besoin de m’accommoder de quelque chose qui, en fait, ne m’appartenait pas.
Je téléphonai à une praticienne de la Science Chrétienne qui me dit une quantité de vérités divines. Celles-ci chassèrent l’erreur de ma pensée et m’aidèrent à comprendre que c’était ma façon de penser qui était fautive, et non mon pied.
Nous étudiâmes ensemble la Leçon-Sermon Leçon-Sermon du Livret Trimestriel de la Science Chrétienne; de la semaine, dont le sujet était l’Amour. Il semblait ressortir de toutes les sections que l’Amour ne connaît ni frontières, ni limitations. Cela m’impressionna, parce que je n’étais peut-être pas aussi aimante que j’aurais dû l’être à l’égard d’un membre de ma famille ou d’une amie, d’autant plus qu’il y avait suffisamment d’amour pour que chacun en ait une part abondante.
A ce propos, je cherchai l’histoire de Ruth dans la Bible et trouvai ce verset: « Ruth répondit: Ne me presse pas de te laisser, de retourner loin de toi ! Où tu iras j’irai, où tu demeureras je demeurerai; ton peuple sera mon peuple, et ton Dieu sera mon Dieu. » Ruth 1:16; Elle était tellement aimante et attentionnée à l’égard de sa belle-mère ! Plus elle aimait les gens, plus elle recevait de bonnes choses. Christ Jésus aussi, avait beaucoup d’amour pour tout le monde.
Puis je fis quelques recherches de mon côté, en utilisant la Concordance des œuvres de Mrs. Eddy. Voici un passage que je trouvai magnifique: « L’homme est le reflet de Dieu, n’ayant besoin d’aucune culture, mais étant à jamais beau et complet. » Science et Santé, p. 527; Je compris que tout ce qui n’était pas spirituel ne pouvait même pas toucher quelque chose qui était une idée spirituelle, magnifique et complète, qu’assurément rien de cette sorte ne pouvait y être ajouté.
Je notai cet autre passage: « Dieu exige la perfection, mais pas avant que le combat entre l’Esprit et la chair ait été combattu et la victoire remportée. » p. 254. Ce passage me plut, parce qu’il ne s’agissait pas d’un combat entre la chair et la chair, comme je le croyais, mais entre Dieu, le bien, et la matière.
Ayant saisi ceci, la bataille fut gagnée et je fus complètement guérie, car le durillon tomba et l’endroit se referma sans laisser la moindre trace.
J’eus ainsi la preuve que ce n’est que lorsque l’on s’appuie uniquement sur Dieu, confiant que Son pouvoir triomphe de l’erreur, que l’on est guéri.
