La Science Chrétienne met en relief le fait que l’Entendement divin est éternel, sans commencement ni fin, et que l’homme réel est le reflet spirituel de cet Entendement éternel. L’attitude que nous avons adoptée vis-à-vis de la question de l’âge détermine si nous acceptons ou non l’Entendement éternel comme notre propre Entendement.
Si nous avons un enfant de huit ans, nous n’allons pas lui donner les clefs de la voiture en lui suggérant d’aller passer le week-end à la montagne. Sans avoir à lutter mentalement avec la question, nous aurons tenu compte des limites de l’enfant. Et pourtant, quand on approche des quatre-vingts ans, il est courant d’avoir à livrer une terrible bataille dans l’intention de poursuivre les activités auxquelles on se livre depuis qu’on a dix-huit ans. Si nous étions conséquents, nous devrions, avec la même véhémence, nier les limitations de l’enfant de huit ans ainsi que celles du vieillard de quatre-vingts ans. Sinon, c’est que quelque chose ne va pas dans notre raisonnement.
Évidemment, parlant humainement, nous n’avons pas démontré dans son entier la réalité intemporelle de l’homme. Mais nous la démontrons graduellement. Dans la mesure où, d’une part, les présumés jeunes viennent à bout des limitations de l’enfance, et où, d’autre part, les présumés hommes d’âge viennent à bout des limitations de la vieillesse, nous démontrons ce qui est vrai de l’homme à la parfaite ressemblance de Dieu. Et, dans notre expérience humaine actuelle, c’est grâce à la sagesse dont nous faisons preuve en jaugeant la mesure de la démonstration de l’état d’homme éternel faite par chacun de nous, que nous démontrons les qualités éternelles.
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