Une grande diversité d’expériences humaines incitent les gens à étudier la Science Chrétienne et à devenir membres de l’Église du Christ, Scientiste. Nous ne devons donc pas être troublés ou découragés quand nous découvrons qu’il y a bien des états d’esprit différents dans l’organisation de l’église. Nous devons nous souvenir que les membres de l’église sont réunis et liés par l’élément spirituel ou impeccable de la pensée humaine. Cette spiritualité est la manifestation du Christ, l’évidence divine de Dieu ou Vérité.
De zone en zone elle apparaît
Lointaine mais brillante,
Au-dessus du chaos épais,
L’étoile si vaillante ! Chr., p. 7;
lit-on dans Christ and Christmas (Christ et Noël), poème écrit par Mrs. Eddy.
Il est encourageant de savoir que cette « étoile si vaillante », représentant l’idée-Christ qui montre le Chemin vivant de la Vérité et de l’Amour, apparaît dans une certaine mesure à chaque degré de la conscience humaine. Quiconque est devenu membre de l’église, l’est devenu après avoir eu quelque aperçu du Christ. L’idée véritable du lien éternel qui existe entre Dieu et l’homme en tant que propre ressemblance de Dieu, fut entièrement démontrée par Christ Jésus et elle est innée en chacun. C’est le caractère divin qui unit les membres d’église et leur permet de travailler ensemble à la réalisation d’un but infaillible et saint.
On n’attend pas des Scientistes Chrétiens qu’ils aient surmonté toute erreur avant de se joindre aux autres travailleurs, sinon l’église n’aurait pas de sens dans notre expérience humaine actuelle. Mais elle a sa raison d’être et elle est d’une importance vitale maintenant même. Une église active et organisée est actuellement nécessaire et indispensable pour surmonter effectivement les erreurs de l’entendement humain mortel. En travaillant et priant ensemble pour le bien-être de l’humanité, nous apprenons non seulement à reconnaître le bien en chaque membre, puisqu’il est l’expression individuelle du Christ, mais également à dépersonnaliser l’erreur, puis à la détruire.
Comment dépersonnalisons-nous les erreurs que nous paraissons voir en nous-mêmes et chez les autres membres ? Eh bien, nous devons commencer par savoir que le mal, sous quelque forme qu’il se présente, ne constitue jamais le vrai moi de quiconque. Ce n’est qu’une croyance mortelle ou l’entendement charnel, qui n’est que l’opposé supposé ou l’absence de Dieu, le bien.
Chaque être humain semble être un amalgame de bien et de mal, mais comme Jésus le souligna dans la parabole de l’ivraie et du blé, l’ivraie, ou le mal, ne se mêle jamais vraiment au blé, le bien. A l’époque de la moisson, ou démonstration, l’ivraie sera séparée du blé; la réalité du bien et par conséquent l’irréalité du mal apparaîtront. Le maître de la maison dira aux moissonneurs: « Arrachez d’abord l’ivraie, et liezla en gerbes pour la brûler, mais amassez le blé dans mon grenier. » Matth. 13:30;
Nous pouvons être sûrs que le bien en chaque membre d’église surpasse toute erreur qu’il n’a pas encore surmontée. Dans son Message to The Mother Church for 1900 (Message à L’Église Mère pour 1900), Mrs. Eddy énumère les villes où la Science Chrétienne était déjà bien introduite à l’époque, puis elle ajoute: « Les églises de cette dénomination surgissent dans les villes mentionnées plus haut, et, grâce à Dieu, les personnes qui s’intéressent le plus à ce thème nouveau bien qu’ancien de l’Amour rédempteur comptent parmi les meilleures gens sur terre et au ciel. » ’oo, p. 2;
Chaque membre apprend à apprécier le fait que ceux avec qui il travaille « comptent parmi les meilleures gens sur terre », et c’est pour lui un privilège de prier afin de parvenir à un meilleur concept spirituel des autres membres.
Une Scientiste Chrétienne qui méditait dans un esprit de prière le verset du poème de Mrs. Eddy cité au début de cet article eut la révélation d’un tel concept spirituel. Elle se représenta « l’étoile si vaillante », symbole du Christ ou de la Vérité, dont la splendeur glorieuse du bien divin brillait au-dessus d’une multitude énorme de gens représentant tous les membres de l’Église du Christ, Scientiste. Elle vit tout à coup que tout ce qui était vrai en chaque membre s’élevait et s’unissait à l’étoile, et que tout le reste — qui lui apparaissait comme un sens personnel et erroné des membres — se dissipait et disparaissait simplement dans le néant.
Comme c’est merveilleux de savoir que tout ce qui est vrai dans la nature humaine de chaque membre d’église est l’expression de l’unique Christ, la manifestation indivisible et éternelle de Dieu, le bien, que le péché, la maladie ou le sens personnel sous quelque forme que ce soit ne peuvent entraver ! « Plus je comprends la nature humaine véritable, plus je vois qu’elle est impeccable, — aussi ignorante du péché que l’est le parfait Créateur », Unité du Bien, p. 49. écrit Mrs. Eddy.
Chaque membre doit être libre de progresser de la manière que Dieu lui révèle, sans intervention personnelle ou critique extérieure. Cela ne veut pas dire que nous ne pouvons pas nous encourager les uns les autres à nous conformer au Principe divin en obéissant au Manuel de L’Église Mère de Mrs. Eddy. Notre propre exemple en matière de progrès spirituel grâce à notre travail désintéressé pour Dieu et Son Église est cependant la meilleure aide que nous puissions apporter à quelqu’un.
Mrs. Eddy fonda l’Église du Christ, Scientiste, en témoignage de la toute présence du Christ. Dans la mesure où nous exprimons abondamment la patience, la douceur et l’amour du Christ, nous reconnaissons et apprécions sa présence en chaque membre. Les habitants de notre ville seront attirés par la lumière du Christ; ils seront amenés à se joindre à l’Église du Christ, Scientiste, et à la soutenir avec joie. Et finalement, toute l’humanité s’intéressera à « ce thème nouveau bien qu’ancien de l’Amour rédempteur » et comptera « parmi les meilleures gens sur terre ».