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Honorer l’idée-Christ

Tiré du Héraut de la Science Chrétienne de décembre 1972


C’était un enfant. Mais ils vinrent de régions lointaines présenter leurs hommages. Ils vinrent, mages et rois. Les prophètes avaient annoncé sa naissance, et voilà que Jésus était là avec Marie, sa mère. Mais la pensée populaire ne devait pas accueillir ce représentant du Christ, l’idée réelle de la Vie et de l’Amour. Ceux qui avaient cru aux prophéties reconnurent l’étoile, et eux seuls purent trouver l’étable où l’enfant était couché.

Des années plus tard, une femme de basse condition vint présenter ses hommages à ce même enfant devenu homme. L’hôte prestigieux qui avait invité Jésus l’appelait maintenant « Maître ». C’était alors un honneur que d’avoir celui-ci pour convive. Mais seule la femme, qui n’avait pas été invitée, avait reconnu l’idée-Christ.

Quand Simon le Pharisien, qui recevait Jésus, la vit oindre les pieds de son invité d’une huile de grand prix, puis les essuyer avec ses longs cheveux — indice de sa basse condition — il en fut indigné. Mais Jésus vit que l’idée de la Vie et de l’Amour, l’élément fondamental de sa nature, avait touché cette femme qui se repentait d’avoir considéré l’homme d’un point de vue matériel et qui honorait l’idée-Christ: c’était là ce qu’il désirait ardemment trouver chez les autres. Jésus réprimanda Simon et accepta l’hommage de la femme.

De nombreuses années plus tard, Mary Baker Eddy écrivit le livre d’étude de la Science du Christ, Science et Santé avec la Clef des Écritures, dont un des chapitres est intitulé: « Pratique de la Science ChrétienneChristian Science: Prononcer ’kristienn ’saïennce. ». Des milliers de gens ont étudié ce chapitre et ont appris les règles qu’il faut suivre pour guérir les malades. Mais combien sont ceux qui ont remarqué la manière dont l’auteur aborde la question de la pratique ? Et dans ce cas, combien ont reconnu l’exemple de celui que Mrs. Eddy nous demande de suivre afin d’être de bons guérisseurs ?

La conscience humaine qui n’a « pas de place... dans l’hôtellerie » Luc 2:7; apprend peut-être à faire tout ce qui est juste. Elle entreprendra l’étude de la guérison en Science Chrétienne avec le vif désir de ressembler à l’idée que l’on se fait de Jésus, et non à sa véritable nature. Il n’y avait cependant qu’un seul Christ Jésus. Notre tâche est d’abord d’honorer le Christ.

En Science, l’homme est l’idée spirituelle de la Vie et de l’Amour divins — de Dieu. Le Christ est sa vraie identité ou son moi réel. Si nous voulons vraiment guérir les malades, nous aborderons tous ceux qui nous demandent de l’aide dans le même esprit de vérité que cette humble femme, reconnaissant le Christ et nous repentant de ce qui en nous-mêmes voit un mortel malade ou pécheur. Quand nous assumons notre fonction de praticiens — fonction de tous ceux qui déclarent être Scientistes Chrétiens — nous nous engageons à honorer l’idée-Christ. Si nous sommes prêts à lutter chaque jour contre notre propre concept erroné de l’homme, jusqu’à ce que nous ne voyions plus que la vraie idée de Dieu, nous n’aurons pas à faire un effort énorme pour essayer de voir quelqu’un parfait, afin de le guérir. Nous verrons l’idée parfaite tout de suite et la guérison sera instantanée. Étant ainsi prêt à guérir, nul ne se verra privé de l’occasion d’aider continuellement et en grand nombre des gens qui recherchent la régénération et la guérison.

« Il se présente ici une question sérieuse, — question suggérée par un des besoins de notre siècle. Les Scientistes Chrétiens recherchent-ils la Vérité comme Simon recherchait le Sauveur, par conservatisme matériel et en vue d’un hommage personnel ? » Science et Santé, p. 364; écrit Mrs. Eddy.

Elle poursuit au paragraphe suivant: « D’autre part, montrent-ils leur attachement pour la Vérité, ou le Christ, par une repentance véritable et par un cœur brisé s’exprimant par l’humilité et l’affection humaine, comme le fit cette femme ? » Et à la page suivante: « Si le Scientiste a assez d’affection chrétienne pour gagner son propre pardon et une approbation semblable à celle que la Madeleine obtint de Jésus, alors il est assez chrétien pour pratiquer scientifiquement et user de compassion envers ses patients. »

Si nous sommes des Scientistes Chrétiens pratiquants, ce siècle nous invite à prier tous les jours pour la paix mondiale. Le monde est notre domaine et ses habitants recherchent la vérité. Quelle proportion de notre travail quotidien consacrons-nous à la contemplation du moi véritable de ces hommes, de ces femmes et de ces enfants, le cœur contrit, témoignant cette affection chrétienne qui nous vaut notre propre pardon « et une approbation semblable à celle que la Madeleine obtint de Jésus » ? Si nous voulons obtenir des résultats, c’est ainsi qu’il faut nous y prendre.

Il y a des gens dans le monde qui cherchent la vérité d’une manière qui nous paraît hostile. Nous les considérons nos ennemis. Mais même dans ces cas-là, nous nous repentirons de croire que l’homme est mortel — il le faut, car l’homme est l’idée immortelle de l’Entendement divin — et nous ferons tous nos efforts jusqu’à ce que nous ayons surmonté en nous ce qui nous empêchait de voir l’idée véritable. Christ Jésus n’alla pas par quatre chemins quand il déclara: « Aimez vos ennemis, bénissez ceux qui vous maudissent, faites du bien à ceux qui vous haïssent, et priez pour ceux qui vous maltraitent et qui vous persécutent, afin que vous soyez fils de votre Père qui est dans les cieux. » Matth. 5:44, 45.

Avec la Science Chrétienne, la vie est belle, ici et maintenant même. Sa beauté est dans le Christ. Quand nous nous mettons à aimer tout le monde, non point en nous forçant d’aimer quelque chose de déplaisant, mais en reconnaisant la véritable identité de chacun, nous voyons qu’amis aussi bien qu’ennemis viennent à nous d’une façon ou d’une autre pour découvrir la vérité dont nous sommes conscients. Et cette vérité révèle que tous vivent dans la maison du Père.

Quand nous célébrons Noël, n’accordons-nous pas trop d’importance aux traditions, invitations et cadeaux, « par conservatisme matériel et en vue d’un hommage personnel » ? Si nous attachions plus de valeur à l’idée-Christ, nous serions prêts à guérir les malades et les pécheurs, et nous prendrions une part vraiment active à l’établissement de la paix dans le monde.

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